Marie-France Cros
09/12/11
Par leur silence sur les profondes anomalies du scrutin, les "amis du Congo" se rendent complices de l’éventuelle fraude.
Ils se disent les "amis du Congo" mais aucun de ces pays n’a encore protesté contre l’écrasante inégalité de la course électorale en faveur du Président sortant. Ou contre l’immobilisme de la Commission électorale (Ceni) pour réprimer les abus illégaux durant la campagne de celui qui veut se succéder à lui-même après dix ans de pouvoir, par exemple, l’utilisation des moyens de l’Etat, que la loi électorale sanctionne par l’invalidation de la candidature concernée.