La rébellion congolaise du M23, après s'être retirée de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), va désormais entrer dans des négociations qui s'annoncent difficiles avec Kinshasa, leur ordre du jour portant déjà à controverse.
Les délégations doivent se retrouver à Kampala, où les discussions sont censées débuter de façon imminente.
Pour les autorités congolaises, une délégation composée d'élus et conduite par le ministre des Affaires étrangères Raymond Tshibanda est déjà partie pour la capitale ougandaise. Le principal parti d'opposition, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), n'est pas du voyage.
Dans notre pays comme à l’étranger, d’aucuns font grief à notre Mouvement de confiner son combat à la défense de la seule cause des Tutsi congolais. Au mieux, ils y perçoivent un complexe de persécution communautariste, au pis, ils soupçonnent carrément une tentation séparatiste. Les plus irréductibles considèrent même le CNDP comme le cheval de Troie d’hypothétiques prétentions irrédentistes du Rwanda sur le Kivu. Voir ainsi les choses relève soit de la mauvaise foi, soit de l’hypocrisie, soit encore d’une ignorance coupable. Aux tenants de la thèse du cheval de Troie, nous opposons ceci, sans crainte d’être contredit : l’AFDL et le RCD ont été créés à l’initiative du FPR respectivement en 1996 à REMERA, un quartier de KIGALI, et en 1998 à KABUGA, dans la banlieue de la capitale rwandaise. Le CNDP, par contre, est né sur le sol congolais, avec pour promoteurs, des filles et fils du Congo. En 2004, en effet, dans la plus grande discrétion, mes camarades et moi-même l’avons conduit sur les fonts baptismaux à BWIZA, dans les environs de KITCHANGA, en Territoire de RUTSHURU, Province du Nord-Kivu. Depuis lors, il n’a jamais reçu du Rwanda ni un seul comprimé ni une seule cartouche, ni encore moins une seule directive.
Beaucoup n’y croyait pas, mais le retrait de l’Armée Révolutionnaire du Congo (ARC) de Goma et de la banlieue de Saké vient de s’achever sans heurts. Joseph Kabila qui comptait sur un refus du M23 de rentrer dans ses positions initiales vient de subir un choc car Kinshasa qui n’a plus d’armée envisageait déjà de solliciter l’aide de la « communauté internationale » enfin d’en finir avec la seule farouche opposition armée à son régime.
Contrairement au gouvernement congolais, le leadership du M23 aura démontré qu’il respecte ses engagements en se conformant à la demande de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL).Kinshasa qui avant la chute de Goma opposer un refus catégorique à négocier avec le M23 semble refaire les alliances politiques en vue des négociations quasi incontournables avec la rébellion.
THE Democratic Republic of Congo, which erupted in violence again earlier this month, ought to be one of the richest countries in the world. Its immense mineral reserves are currently valued by some estimates at more than $24 trillion and include 30 percent of the world's diamond reserves; vast amounts of cobalt, copper and gold; and 70 percent of the world's coltan, which is used in electronic devices. Yet the most recent edition of the United Nations Development Program's Human Development Index ranked Congo last among the 187 countries and territories included in the survey.
Instead of prosperity, Congo's mineral wealth has brought only an endless procession of unscrupulous rulers eager to exploit its riches, from King Leopold II of Belgium to Mobutu Sese Seko, who was allowed by the logic of the cold war to rule the same area as a private fief. And last year, the current president, Joseph Kabila, who inherited the job from his assassinated father more than a decade ago, awarded himself another five-year term in elections that were criticized by everyone from the European Union to the country's Roman Catholic bishops.
Réunis en session extraordinaire le 24 novembre dernier à Kampala, en Ouganda, les chefs d’Etat de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL) ont donné quarante-huit heures de temps aux rebelles du M23 en guerre contre Kinshasa pour évacuer la ville de Goma, dans laquelle ils étaient entrés cinq jours auparavant sans rencontrer de résistance de la part des loyalistes. Une condition à remplir pour que le gouvernement rdcongolais accepte finalement le dialogue direct que les insurgés demandent depuis cinq mois. L’ultimatum n’a pas été apprécié par ces derniers qui, selon le président de l’aile politique, Jean-Marie Runiga, considèrent leur éventuel retrait de la capitale du Nord-Kivu comme un résultat, et non pas un préalable, des négociations à ouvrir.
Le chef militaire de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23), le général Sultani Makenga, a accordé à "Jeune Afrique" sa première interview depuis la prise de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, le 20 novembre. Cet entretien exclusif a été réalisé dimanche 25 novembre. Depuis, Makenga a quitté la RDC et s’est rendu, ce lundi, dans la capitale ougandaise Kampala pour des pourparlers.
Jeune Afrique : À l’heure où nous parlons, quelle est l’avancée du M23 ?
Sultani Makenga :Nous sommes à Mushaki sur la route du Masisi et nous sommes à la limite du Nord et du Sud-Kivu. La ville de Minova est toujours aux mains des FARDC [Forces armées de la République démocratique du Congo, armée régulière, NDLR].
Le chef de l'armée de terre congolaise, le général François Olenga, s'est dit prêt lundi à "contre-attaquer" les rebelles du M23 s'ils ne se retirent pas d'ici mardi de Goma, la ville stratégique de l'est de la République démocratique du Congo qu'ils occupent.
Si les rebelles "ne respectent pas" le délai fixé à mardi par le sommet de Kampala pour leur retrait de Goma, "nous, on va faire notre travail et restaurer l'autorité de l'Etat", a-t-il déclaré à l'AFP.
C’était dans la salle de plénière de la BDGL ce Jeudi 22 Novembre 2012 au centre ville de Goma où le Chef de Département de la Mobilisation, Jeunesse, Sport et Loisir s’est entretenu avec les jeunes et les Associations de la dite ville. Plus de 2000 jeunes ont répondu au rendez-vous de son Excellence Ali MUSAGARA. Le Chef de Département de la Mobilisation, Jeunesse, Sport et Loisir, prenant la parole, a commencé par mettre à la connaissance de cette population la genèse du Mouvement du 23 Mars où il a amené son auditoire à connaitre et à comprendre la réalité de ce qui se passe dans notre pays.
Tout a commencé par le non respect des accords signé le 23 mars entre les groupes armés et le gouvernement de Kinsahsa, en suite le manque de considération du Chef de l’Etat vis à vis de l’armée Congolaise et de sa population a souligné ALI MUSAGARA. Il a énuméré les problèmes que connaissent les Congolais et a amené son auditoire à comprendre que rien ne marche en R.D.C. Ensuite, il a insisté en faisant comprendre aux jeunes de cette partie du territoire que le M23 a pour objectif de restaurer la dignité du Congo et des Congolais.