Moi je dis que nous ne sommes pas une force négative, d’abord parce que nous sommes en négociation avec le gouvernement de Kinshasa. À moins que ce ne soit un gouvernement irresponsable et illégitime ? Ces négociations ont lieu en présence des observateurs internationaux. Ils n’accepteraient jamais d’être dans la même salle avec une force négative.
C’est dans une chambre d’hôtel transformée en bureau de travailque l’une des correspondants à Kampala de Congordcnews, Gabriela LOMBEKA MADIHANO a été reçu tard ce samedi 9 février 2013 par Maitre MAHAMBA KASIWA Antoine, Avocat près la Cour d’Appels de Kinshasa-Gombe et de Goma. Malgré une journée de travail très chargée, cefils du Grandfeu Alexandre MAHAMBAHéros National et un des martyrs de la pentecôte, a daigné s’entretenir avec nous pour, dans un premier temps, balayer d’un revers de la main les allégationsmensongèresde Human Right Watchcontre le mouvement du 23 mars dont il est le Garde des sceaux et cela en attendant une réaction beaucoup plus énergique qu’il rendra public dans les prochains jours.
Congodrcnews : MaitreMAHAMBA Bonjour
Maitre MAHAMBA : Bonjour chère amie
Dans un rapport publié le 05 février 2013, l’ONG de défense des droits de l’homme Human Right Watch allègue que le M23 a commis des crimes de guerre pendantl’occupation de la ville de Goma ?
Maitre MAHAMBA : La haute hiérarchie de notre mouvement m’a formellement instruit de diligenter une enquête et de répondre point par point a ces accusationsqui a première vue, paraissent mensongères.
De son côté, le porte-parole de la délégation du M23, Bertrand Bisimwa, a estimé que l’évaluation présentée dans le communiqué est une preuve que son mouvement avait raison d’affirmer que le gouvernement congolais n’avait pas respecté l’accord conclu en 2009.
La politique étant un jeu d’ensemble, Moïse CHOKWE CEMBO a rejoint le groupe parlementaire P.P.R.D et alliés -comme allié- et c’est dans ce cadre qu’il s’est rendu compte de la mauvaise gouvernance du système Kabiliste. Présentement, il est délègue au dialogue de Kampala dans la délégation du M23.
Le chef militaire du M23 ne s’était plus exprimé depuis la remise de Goma aux chefs d’Etat-major de la CIRGL ; il sort aujourd’hui de son silence en accordant un entretien à Nicolas Pinault, envoyé spécial de la Voix de l’Amérique en RDC.
NP : Les négociations de Kampala s’éternisent. Qu’en pensez-vous ?
Sultani Makenga : "Nous attendons toujours. On espère que le gouvernement de Kinshasa va régler le problème, parce que tout dépend de lui. Je reste optimiste. Nous, nous sommes pour la paix."
En réalité, peu de gens se sont penchés sur ces documents, qui accumulent confusément sigles et anecdotes. Toute l'attention s'est focalisée sur un résumé retravaillé par des ONG et diffusé ensuite par les médias. Quand je demande à des journalistes de citer des éléments précis, je fais toujours face à des regards vides. Le gouvernement rwandais a passé beaucoup de temps à mettre au point la réfutation détaillée des accusations formulées par le « groupe d'experts », mais, en fait, personne ne semble savoir exactement ce que l'on nous reproche. Lire la suite…
A Kampala, le M23 et le gouvernement congolais parlent Bonne gouvernance, transparence, décentralisation et de manière plus générale, démocratie et respect des droits de l’homme… Tel est le vocabulaire devenu récurrent depuis les années 1990 dans le discours des hommes politiques africains en général et congolais en particulier.
On oublie trop souvent que ce brusque intérêt des dirigeants africains aux principes démocratiques et à l’État de droit, loin d’être fortuit, est en réalité provoqué à la fois par une aspiration de plus en plus pressante des populations au respect de leurs droits et libertés fondamentales, mais également et surtout par les bailleurs de fonds, suivis en cela par les pays riches du Nord, qui depuis les années 1980, ont lié l’octroi de leurs aides à l’existence, dans les pays qui en seraient bénéficiaires, à un minimum de démocratie dans l’exercice du pouvoir et à une gestion plus saine des deniers publics.
However, Kagame does not appear worried about his legacy being tarnished – pointing to many of his achievements: “We have registered economic growth 8% year in, year out for almost last ten years. We have seen women empowered like nowhere else,” he said. “I don't know what is being talked about.”
Dans un communiqué rendu public, jeudi, la présidence ougandaise a déclaré qu’un accord était possible entre le M23 et le pouvoir de Kinshasa.
Roger Lumbala, numéro 2 de la délégation rebelle a confirmé leur rencontre avec Yoweri Museveni, précisant que ce dernier leur a demandé de continuer avec tous les points inscrits à l’ordre du jour.