Category Archives: RDC

RDC: levée de l’interdiction de diffusion de médias privés de Kinshasa.

AFP
21/12/07

KINSHASA, 21 déc 2007 – Vingt-deux des trente-huit médias audiovisuels privés de la République démocratique du Congo (RDC), "interdits de diffusion" en octobre, ont été autorisés jeudi à reprendre leurs émissions aux termes d'un arrêté ministériel, a-t-on appris vendredi de source officielle.

La mesure concerne 15 chaînes de télévision et 7 stations de radio émettant à Kinshasa, selon l'arrêté signé par le nouveau ministre de la Communication et des Médias, Emile Bongeli.

Cette décision se base sur le rapport d'une commission de contrôle de conformité mise en place au lendemain de la suspension de ces médias, a précisé le ministère dans cet arrêté.

Le signal des télévisions et radios autorisées à émettre commençait à être rétabli jeudi soir, a constaté l'AFP.

Les quinze médias audiovisuels encore sous le coup de la suspension, parmi lesquels figurent essentiellement des chaînes de télévision commerciales et des radios communautaires, ont été appelés à régulariser leur situation administrative et financière au regard des textes légaux.

Ces médias étaient interdits de diffusion pour ne pas s'être "conformés à la loi" en matière de réglementation du secteur audiovisuel, notamment pour ne pas avoir payé les taxes requises au ministère ou ne pas disposer de licence d'exploitation.

Cette mesure, prise le 20 octobre par le prédécesseur de M. Bongeli, Toussaint Tshilombo Send, vise à "assainir" l'espace médiatique congolais, accusé souvent de diffuser des programmes non conformes à l'éthique et à la déontologie professionnelle.

La levée de l'interdiction de diffusion de médias audiovisuels privés a été saluée par l'ONG congolaise Journaliste en danger (JED). "Nous saluons cette décision qui rejoint la position maintes fois exprimée par notre organisation, qui a toujours condamné la suspension de ces médias", a déclaré à l'AFP Donat Mbaya, président de cette ONG de défense de la presse en RDC.

M. Mbaya a encouragé les médias "non encore en règle", parmi lesquels une chaîne de télévision et une station de radio de l'opposant Jean-Pierre Bemba à se conformer à la loi.

 

Agence France Presse

 

RDC: mandat prorogé pour la Monuc, la crise des Kivus prioritaire.

AFP

21/12/07

 

NEW YORK (Nations unies), 21 déc 2007 – Le Conseil de sécurité a prorogé vendredi pour un an le mandat de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) et l'a chargée de s'attacher en priorité à la résolution de la crise dans les provinces troublées du Nord et du Sud-Kivu (est).

Il a rappelé que pour cela, la Monuc était mandatée pour "utiliser tous les moyens nécessaires".

Dans une résolution adoptée à l'unanimité de ses quinze membres et numérotée 1794, le Conseil a prorogé jusqu'au 31 décembre 2008 le mandat de la Monuc. Il a renouvelé l'autorisation d'effectifs qu'il lui avait fixée en mai, à 17.030 soldats, 760 observateurs militaires et 1.141 policiers.

Le Conseil demande à la Monuc "de s'attacher en toute priorité à la résolution de la crise dans les Kivus sous tous ses aspects, en particulier en protégeant les civils et en soutenant la mise en oeuvre du Communiqué conjoint de Nairobi".

Au cours de rencontres récentes à Nairobi puis Addis Abeba, Kinshasa s'est engagé à traquer les rebelles hutus rwandais présents sur son sol et a présenté un plan pour neutraliser ces miliciens, dont certains ont participé au génocide rwandais de 1994 – essentiellement dirigé contre la minorité tutsie.

De son côté, Kigali s'est engagé à s'abstenir de tout soutien à un groupe armé en RDC, en particulier celui du chef rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda, qui se pose depuis des années en défenseur de sa communauté et combat depuis trois mois l'armée congolaise au Nord-Kivu.

Dans sa résolution, le Conseil "exige que les milices et groupes armés encore présents dans l'est de la RDC (…) déposent les armes (…) et participent volontairement et sans préconditions au processus de démobilisation, rapatriement, réinstallation et réintégration"

Agence France Presse

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Katanga : commémoration du 106e anniversaire de la mort du Roi M’siri.

Radio Okapi

21/12/07

 

mwami_msiri.jpgLa cérémonie a eu lieu jeudi à Bunkeya, une localite située à 196 kilomètres de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga. Le Roi M’siri, Ngelengwa de son vrai nom, avait été tué le 19 décembre 1891 par le général Bodsom de l'armée belge pour avoir refusé de se soumettre aux colonisateurs, rapporte radiookapi.net

Des délégations des Bayeke de la Zambie et de la Tanzanie ont participé à cette commémoration. Selon la princesse Munongo Mwansa, le 19 décembre 1891, une expédition belge a voulu imposer au Roi M’siri l’implantation sur son territoire du drapeau de l’Etat de Léopold II. « En fait, ces expéditeurs cherchaient à ce qu’il devienne leur vassal. Mais le Roi M’siri a été catégorique, il a dit : « Je préfère mourir que de vivre esclave », a rappelé la source. Toujours d’après la princesse Munongo, face à son refus, les colons ont accordé au Roi 24 heures pour céder, faute de quoi il était un homme mort. « Il a dit : « Je préfère mourir que d’être esclave » », a souligné la princesse.

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KABILA PIEGE LE PEUPLE DANS LA CONFERENCE DE GOMA

Bahati Amani

20/12/07

 

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Depuis quelques jours, une équipe travaille pour préparer la conférence sur la paix et le développement dans les deux Kivu. Ce n’est pas la première fois que le gouvernement congolais propose une telle « table ronde ». Mais la rapidité avec laquelle Joseph Kabila a précipité cette convocation montre que le contenu est loin d’être innocent. Le gouvernement a réuni tous les ténors de la politique congolaise qui ne savent pas ce que veut dire, passer un an sans salaires ou encore, manger une fois tous les trois jours. Ces gens vont encore venir insulter les populations du Kivu avec des ventres plein, des poches pleines et des belles voitures. La constitution de l’équipe préparatoire fait tiquer tout observateur averti et cette composition montre que, rien de bon ne peut sortir d’une telle rencontre. Des gens qui passent leur temps à jouir à Kinshasa alors que leurs compatriotes pleurent tous les jours dans les camps de fortune, violés par les FDLR ou tués par les Mayi- Mayi sans foi ni loi. Rien qu’à entendre les noms de membres de l’équipe de préparation, on sens des frissons monter dans le corps. Les Vital Kamerhe qui lançait dernièrement à l’aéroport de Goma que l’accord de Nairobi était de la « poudre aux yeux », Apollinaire Malu Malu, l’artisan de la victoire de Joseph Kabila contre le peuple, Azarias Ruberwa qui est devenu opposant pour la simple raison que Joseph Kabila n’avait pas intégré le RCD dans un gouvernement d’union nationale. Ces personnalités qui n’ont plus rien à dire au peuple ont été mobilisées par le raïs pour venir tendre un piège au CNDP à Goma.  A vrai dire, cette conférence organisée dans la catastrophe est la conséquence de la leçon militaire que le CNDP a dispensée dernièrement à la coalition FARDC-MONUC-FDLR/Interahamwe-APARECO et autres Mayi- Mayi.  Plusieurs éléments montrent que rien de bon ne peut être attendu de cette rencontre.

 

 

 

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L’ONU enquête sur des accusations de fraude concernant deux de ses missions.

AFP

19/12/07

 

NEW YORK (Nations unies), 18 déc 2007 – L'ONU enquête sur des allégations de fraude et de mauvaise gestion en matière d'acquisitions concernant ses opérations de maintien de la paix en République démocratique du Congo (RDC) et en Haïti, a indiqué mardi sa porte-parole, Michèle Montas.

Mme Montas commentait un article paru mardi dans le Washington Post selon lequel une commission spéciale de l'ONU avait découvert des cas de "fraude, corruption, gaspillage et mauvaise gestion", à la fois au siège de l'Organisation et dans des missions de paix, "concernant des fonds d'une valeur cumulée de plus de 610 millions de dollars."

Elle a souligné que l'enquête de cette commission "avait été lancée à l'initiative de l'ONU."

"Nous sommes préoccupés par les allégations contenues dans l'article (du Washington Post), nous voulons qu'elles fassent l'objet d'une enquête complète et que si nécessaire, des procédures criminelles soient engagées", a déclaré à la presse l'ambassadeur des Etats-Unis à l'ONU, Zalmay Khalilzad.

"Nous sommes très attachés à des procédures d'acquisition qui soient ouvertes, transparentes et efficaces," a-t-il ajouté. "Et nous sommes en faveur de la poursuite du travail de la commission spéciale qui a découvert certaines des irrégularités, des impropriétés mentionnées dans l'article."

Ces dernières allégations, qui font suite à d'autres révélations de cas de corruption dans des procédures d'acquisition de l'ONU, notamment le scandale du programme "pétrole contre nourriture" en Irak, font surface au moment où les Etats membres tentent de s'entendre sur un projet de budget pour l'Organisation mondiale pour les deux années à venir, que les Etats-Unis considèrent trop élevé.

La commission budgétaire de l'Assemblée générale a fixé à mercredi la date butoir pour approuver un projet de budget de 4,2 milliards de dollars présenté par le secrétaire général, Ban Ki-moon, pour 2008 et 2009.

"Il est certain que le budget proposé est trop élevé," avait déclaré M. Khalilzad la semaine dernière. "Nous aimerions voir où des économies pourraient être faites. Nous discutons avec d'autres gros contributeurs et d'autres pays influents au sein des Nations unies."

"Les cas d'employés accusés de malversations en rapport avec les acquisitions concernant la Minustah (la mission de l'ONU en Haïti) et la Monuc (en RDC) sont en cours d'examen dans le système de justice interne de l'ONU en conformité avec les procédures établies", a dit Mme Montas.

En août, cinq employés civils de la Monuc avaient été suspendus à la suite d'irrégularités en matière d'acquisitions, à la suite d'investigations conduites par le Bureau de surveillance et de contrôle interne (OIOS) de l'ONU.

Agence France Presse

RDC: Le choléra menace le Nord-Kivu.

AFP

19/12/07

Médecins Sans Frontières (MSF) lance "un cri d'alarme pour les populations du Nord-Kivu", frappées par le choléra et la malnutrition dans cette province située à l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

"Les déplacements de populations sont incessants et se sont accrus avec l'intensification du conflit armé dans cette province de l'est de la RDC. Signe de l'aggravation de la situation humanitaire, la malnutrition se développe et le choléra se propage dans différentes régions du Nord-Kivu", indique MSF dans un communiqué.

"Les personnes déplacées ont souvent dû fuir à plusieurs reprises, depuis plusieurs années, et sont aujourd'hui à bout de forces", souligne l'ONG, qui maintient des programmes d'aide médicale dans les territoires de Rutshuru et Masisi, au nord et au nord-ouest de la capitale provinciale Goma.

Dans ces deux territoires, théâtres de combats impliquant essentiellement l'armée régulière et des soldats insurgés ralliés au général déchu Laurent Nkunda, mais aussi des miliciens locaux et étrangers, un habitant sur trois a été contraint de fuir son foyer.

Le Nord-Kivu compte désormais 800.000 déplacés de guerre, selon l'ONU.

A Rutshuru, MSF fait face, "pour la première fois" depuis 2005, à une épidémie de choléra, maladie mortelle dans 50% des cas si elle n'est pas traitée. Depuis la mi-novembre, "plus de 1.200 malades ont été traités par MSF dans la région et de nombreux patients continuent d'arriver".

MSF a par ailleurs traité plus de 1.600 malades du choléra depuis le mois de septembre dans la région de Goma.

L'ONG souligne que dans les camps de déplacés situés à 15 km à l'ouest de Goma – qui abritent plus de 45.000 personnes -, "les déplacés se plaignent du manque de nourriture. L'aide humanitaire reste en effet insuffisante dans ces camps, qui sont pourtant aisément accessibles".

 

 

Agence France Presse

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RDC: La triche ou la politique de l’autruche!

Antoinette K. Kankindi

Orléans, 19 décembre 2007

malu-malu.jpgL'homme clef du succès électoral de Joseph Kabila et son alliance de la majorité présidentielle refait surface dans une ultime tentative de laver la honte causée par la défaite infligée par le CNDP au plan guerrier du raïs. C'est à l'Abbé Malu Malu, en son temps fustigé par feu le Cardinal Etsou pour avoir été l'instrument de toutes sortes de trucages et corruption électorale, qu'échoit la préparation d'une énième conférence de paix sur les Kivus. Kabila veut s'assurer que la triche puisse continuer, surtout que son lieutenant de triche est un chouchou de la communauté internationale dont la grogne contre sa guerre s'est faite entendre ces derniers jours, assez clairement.

Nous avons eu l'occasion de dire, plusieurs fois, combien la politique belliqueuse comme la violence génocidaire privilégiées par le régime de Kinshasa n'étaient pas seulement une absurdité face aux principes éthiques les plus sacrés qui fondent et nourrissent une vraie démocratie, mais un véritable aveuglement face aux intérêts réels du peuple et de la nation, surtout de son armée, la grande perdante. La destruction massive que le raïs a fait subir à l'Est du pays en y maintenant la poigne génocidaire, augure un infernal horizon d'apocalypse que seule une absence totale de lucidité et de pensée ne permet pas de voir. C'est dans cette absence de lucidité qu'il faut situer la dernière manœuvre rapportée par AFP, à savoir cette nouvelle conférence de paix, qui certainement ne va pas résoudre le problème sécuritaire puisqu'elle n'inclue pas certains protagonistes importants.

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RDC : Conférence sur la paix au Kivu, un détour inutile.

El Memeyi Murangwa

19/12/07 

 

lac_kivu.jpgAnnoncée après la réunion extraordinaire du gouvernement autour du véritable chef de l’exécutif congolais le mercredi 12 décembre 2007,  la conférence sur la paix au Kivu a tout d’une manœuvre tendant à éviter des probables négociations entre le gouvernement et le CNDP.  Cette tentative de distraire l’opinion nationale et internationale n’est pas une première dans l’histoire du Congo, histoire caractérisée par des simulacres et des maquillages. Dans un passe récent, les Congolais n’en revenant pas ont pu voir certains délégués (alliés à la mouvance présidentielle du Maréchal Mobutu) de la conférence nationale souveraine se réunir en conclave pour soit disant jeter les bases de la troisième république!  Plus tard en plein Sun-City, les alliés de Joseph Kabila préférèrent Matadi qui accoucha d’une souris.  Il y a eu aussi la rencontre de l’Hôtel Cascade, marché de dupe, racine de l’exil de Jean Pierre Bemba. 

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RDC: Des tirs nourris ce matin à Goma.

Kivupeace

19/12/07

volcan-nyiragongo-goma.jpgDes tirs nourris ont été entendus dans plusieurs quartiers populaires de Goma semant la panique dans la ville et ses environs. Au départ, vers 6h00 du matin, c’est des tirs à l’arme légère qui ont commencé avant d’être relayés par des armes lourdes notamment des canons et autres mortiers tirés à partir des plusieurs coins de la ville. Ces tirs furent ensuite entrecoupés par des cris assourdissants de la population civile qui semblait vouloir se défendre contre des potentiels agresseurs.

Les informations en notre possession indiquent qu’il s’agissait de l’altercation entre la population civile et les éléments de la police militaire qui aurait été à la base de ces tirs.

 

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RDC: conférence sur la paix dans les Kivu (est) fin décembre.

AFP

18/12/07

 

KINSHASA, 17 déc 2007 – Les autorités congolaises ont annoncé lundi l'organisation fin décembre d'une "conférence sur la paix" dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à l'issue d'une rencontre d'élus et de représentants de la société civile des Nord et Sud-Kivu à Kinshasa.

Organisée à l'initiative du président Joseph Kabila, cette conférence de neuf jours débutera le 27 décembre et réunira à Goma, capitale du Nord-Kivu, députés, membres de la société civile, opérateurs économiques et représentants des différentes communautés ethniques des deux provinces.

Cette conférence vise à "mettre fin à la guerre (…) et à jeter les bases d'une paix durable et d'un développement intégral", a déclaré le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, élu du Sud-Kivu.

Depuis la fin août, le Nord-Kivu est le théâtre de violents affrontements entre les Forces armées congolaises (FARDC) – qui y ont déployé près de 25.000 hommes – et des soldats insurgés ralliés au général déchu Laurent Nkunda, estimés à environ 4.000.

Tutsi congolais, Nkunda se pose en défenseur de sa minorité et refuse de désarmer, en dépit des appels répétés de Kinshasa, de l'ONU et d'intenses pressions diplomatiques, notamment de Washington qui l'a encouragé à s'exiler.

Il accuse les FARDC d'être appuyées par des rebelles hutus rwandais, disséminés depuis plus de 13 ans dans les forêts et montagnes des Kivu et dont certains ont participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre les Tutsis.

"Nous voulons mobiliser toutes les forces vives du Nord-Kivu et du Sud-Kivu pour évaluer le préjudice subi sous ses différents aspects par nos deux provinces depuis 1994, proposer des mécanismes appropriés en vue du désarmement des groupes armés nationaux et étrangers", a renchéri l'abbé Apollinaire Malu Malu qui dirige les travaux préparatoires de la conférence.

Originaire du Nord-Kivu et président de la commission électorale congolaise, l'abbé Malu Malu a indiqué que "l'objectif" était "d'amener tous les acteurs de la vie politique, économique, militaire et sociale à faire acte d'engagement pour la paix, la sécurité et le développement".

Cette conférence regroupera "entre 400 et 600" participants. Elle abordera notamment les problèmes posés par la présence de groupes armés locaux et étrangers, la surveillance des frontières, le trafic illicite de minerais ainsi que de la prolifération des armes dans la région, a encore ajouté l'abbé Malu Malu.

Cette conférence se tiendra dans un contexte extrêmement tendu au Nord-Kivu, où les insurgés ont infligé il y a quelques jours de cinglants revers à l'armée nationale et exigé l'ouverture de négociations avec Kinshasa.

Agence France Presse