El Memeyi Murangwa

03/07/10  

Après résiliation du contrat en août 2009 de First Quantum Minerals (FQM), société canadienne, actionnaire majoritaire dans le projet de partenariat minier avec l'entreprise KMT (Kingamyambo Musonoi Tailings), le gouvernement congolais vient de signer un nouveau contrat avec une nouvelle société dénommée Highwind Properties LDT, entreprise logée apparemment dans les Iles Vierges (Britanniques), en créant de ce fait un nouveau consortium minier qui porte le nom de Metalkol (Métal Kolwezi).

Pour soutenir l’annulation du contrat de First Quantum Minerals (FQM), le gouvernement congolais a avancé comme raison le non-paiement des royalties, et le non respect du chronogramme d’exécution du projet.

Metalkol exploitera désormais les rejets de Kingamyambo, située dans les mines du secteur de Kolwezi appartenant à la générale des carrières et des mines (Gécamines), une entreprise de droit congolais.

Le nouveau contrat qui ne diffère en rien de celui de First Quantum Minerals (FQM) prouve à suffisance que l’opération de grande envergure annoncée par le gouvernement sur la renégociation des contrats avec les investisseurs miniers ne constitue qu’une distraction.

Dans Metalkol l’Etat congolais ne détient que 5% contre 25% à la Gécamines, 5% à Simco, et 70 % à Highwind Properties LTD qui vraisemblablement se réserve la part du Lion pour avoir investit 20 millions de dollars US.

Beaucoup d’analystes économiques se demandent donc en quoi le nouveau contrat diffère bien de celui de First Quantum Minerals (FQM) qualifié de léonin car incapable d'augmenter les recettes du gouvernement.

Tout laisse croire que le gouvernement s’amuse à octroyer des contrats d’exploitations minières sans toutefois procéder à une investigation sur l’origine et l’identité réelle de l’investisseur, et surtout faire une lecture minutieuse du code d’investissement.

Comme on le voit, le réveil de l’économie congolaise est bel et bien retardé par l’inconscience des décideurs. 

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