El Memeyi Murangwa
09/02/07
Pour protéger l’élu de la conférence nationale souveraine répondra malicieusement le chef du gouvernement à toute question qui viendrai de la presse étrangère. Le nouveau conseil exécutif n’arrivant pas à calmer l’insécurité qui bat son plein aux deux extrémités est et ouest du pays, tient en aménageant ce mini camp à déplacer le foyer de tension au cœur même de la capitale Kinshasa. Cherche t’on à éliminer Etienne Tshisekedi qui par son aura fait ombrage a tout leader ne répondant pas aux aspirations du peuple ? Le premier ministre est seul capable à répondre à cette question. Etienne Tshisekedi a-t-il une part de responsabilité dans les événements du Bas Congo pour être mis en résidence surveiller ? Serait-t-il converti à la secte Bundu Dia Kongo en catimini ? Autant des questions que se posent tout passant devant la 10 éme Rue, dans la commune de Limete.
C’est à croire que le silence du Sphinx gène tant le pouvoir que le gouvernement est décidé de faire un siège devant le domicile du Leader Maximo, craignant la présence d’une arme de destruction massive qui existerai dans la modeste villa de la rue Pétunias. Ceci rappelle bien le cantonnement des militaires ANC du Colonel Mobutu devant la résidence d’Emery Patrice Lumumba en septembre 1960, juste avant l’assassinat de notre héros national. Il ne manque au décor qu’une ceinture des militaires de l’ONU pour que le tableau soit à jour. A la manière du chef de mission de l’ONUC en 1960, l’actuel chef de mission de la MONUC choisi de se taire comme si la militarisation du carré de Limete est un facteur qui engendre la paix. La MONUC serait-elle si occupée à protéger la population de Walungu en voie d’extermination par les Interahamwe pour ne pas apercevoir la grandiose tente plantée en pleine capitale ? Heureusement que les militaires impayés n’ont qu’un secret de polichinelle et racontent l’objet de leurs missions à qui se montre généreux. Le temps est à la méditation, le gouvernement devait penser plutôt à honorer la mémoire des chrétiens massacrés par la dictature le 16 février 1992.
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