El Memeyi Murangwa
22/05/10
Les révoltes « ethniques » continuent à fragiliser une démocratie qui n’est visible que dans l’appellation du pays. La casse Yaka du mercredi 19 mai 2010 au Palais du Peuple, siège du parlement congolais alimente les ragots de tout genre. Chaque cartel politique aurait bien voulu avoir ses militants sur place pour bien croiser les biceps avec les Yaka venus de l’Est de la capitale pour préserver le fauteuil d’un fils du Mayumbu, Adolphe Muzito, visé par une motion de censure.
La première réaction du président de la chambre basse, Evariste Boshab, se passe de tout commentaire : « Chers collègues, comme vous le savez, je suis Secrétaire général d’un Parti. Si j’avais fait venir les miens, on aurait assisté à une hécatombe. »
Est-ce un discours responsable ?
Qui sont ces siens capable de provoquer l’Armageddon ? L’alliance de la majorité présidentielle (AMP) famille politique du Rais Joseph Kabila n’ayant qu’une mangeoire garnie des Kuluna en cravate (Mafiosos), ne dispose pas des militants, mais par contre utilise la garde républicaine (GSSP) pour faire mal à la seule population.
Cette garde prétorienne qui recule devant les groupes armées a été souvent utilisé pour brimer la population, et se bombe le torse quand elle est assistée par la MONUC ou les forces étrangères, n’hésitant pas à piller et a violer.
Le Phénomène Yaka.
La presse kinoise qui sent l’odeur du poisson dans les événements qui ont secoué la province de L’Equateur (Insurrection Enyele), évite de donner une coloration ethnique aux incidents du Palais du Peuple.
Le Mobilisateur des militants du Parti Solidaire Africain-PSA (véritable nom du PALU avant de se Lumumbiliser) abatte une carte numérique pour conserver de force la Primature, Les Yaka originaires du Mayumbu (Sud de la province de Bandundu), majoritaire dans Kinshasa-la capitale peuvent bien paralyser la ville à l’appel du Patriarche Antoine Gizenga.
Joseph Kabila leur a donné les moyens, ils peuvent présentement réussir l’opération tremblement de terre (OTT).
Que dire de la retenue des forces de sécurité ? N’est ce pas un aveu de faiblesse devant ces nombreux fils du patelin ?
Le communicateur du gouvernement, Lambert Mende, tarde à donner sa version des faits !
Il n’y a jamais un sans deux !
Il faut être venu d’ailleurs pour ne pas le savoir !
Yaka azanga le quinze ! Luvunu.
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