RFI
24/05/09
Dominique Strauss-Kahn, le directeur général du Fonds monétaire international conseille aux gouvernements africains de prendre des mesures de relance fiscale et monétaire pour empêcher la crise d'augmenter la pauvreté. C’est ce que le patron du FMI est allé dire aux autorités congolaises et notamment au président Joseph Kabila Pour le chef du FMI, les enjeux en Afrique sont plus élevés qu'ailleurs dans la mesure où la proportion de personnes vulnérables y est forte.
Les discussions ont porté sur la conclusion d’un nouveau programme économique formel à même d’amener la RDC au point d’achèvement de l’initiative PPTE (Initiative en faveur des pays pauvres très endettés).
Il est question pour les dirigeants congolais de convaincre le patron du FMI sur leurs capacités d’améliorer la gestion des finances publiques.
Parmi les autres préalables, figure la révision du contrat chinois dont certaines clauses fâchent les partenaires occidentaux. Donc difficiles négociations au regard de l’environnement économico-financier de la RDC particulièrement affectée par la crise financière internationale.
En dépit de tout cela, les dirigeants congolais croient pouvoir bénéficier de quelques circonstances atténuantes de la part des institutions financières internationales dans la mesure où ils pensent avoir fourni d’énormes efforts depuis 2001, date de la reprise de la coopération structurelle avec ces institutions.
L’autre argument avancé par Kinshasa, c’est que la RDC qui est un pays post-conflit mérite une attention particulière de la part de la communauté internationale.
RFI