El Memeyi Murangwa
11/10/07
L’afflux des déplacés vers Kitchanga est ses environs doit interpeller l’ONU et la communauté internationale sur le mobile réel de ces infortunés qui au lieu de se rendre vers Goma, capitale de la province du Nord Kivu préfèrent en masse se diriger vers le fief du CNDP, bastion du Général Laurent Nkunda, mais aussi dernier oasis de paix pour les populations rwandophones que ce dernier protège d’une extermination planifiée par le pouvoir, opération presque achevée dans la province sœur du Sud Kivu.
Destination Kitchanga
L’exode de la population qui se dirige en ce moment vers Kitchanga n’est pas le fait d’un hasard. N’en déplaise au ministre RDC de la guerre, Chikez Diemu, Kilolirwe et ses environs donne plus de garantie aux persécutés par rapport au milieu de Goma, rendu xénophobe par les gouvernants.
Victimes des pillages répétés, extorsions et viols de la part d’une armée censée la protéger, la population de Masisi choisie instinctivement de se retrouver auprès de celui qui depuis 2003 a démontré des réelles capacités d’assurer la protection et d’inculquer en elle une véritable réconciliation entre les ethnies d’une région devenue un champ de bataille expérimental des décideurs xénophobes qui tirent grandement profit de l’insécurité grandissante au Kivu.
Besoin immédiat d’une aide d’urgence et d’une zone humanitaire sure.
L’arrivée de milliers des déplacés dans une petite localité dépourvue d’infrastructure, nécessite une aide humanitaire et alimentaire immédiate, assortie d’un cessez-le-feu ne devant souffrir d’une quelconque obstruction en vue de permettre à ces populations déplacées par l’épuration ethnique en marche de retourner chez soi. Les violations répétées de la trêve pourtant en vigueur depuis le 6 septembre 2007, ne facilite en rien des probables négociations entre le CNDP et le pouvoir. Il en est de même du brassage devant aboutir à la création d’une armée républicaine ne pouvant se passer présentement des braves brigades mixées, plusieurs fois victorieuses sur les forces négatives (FDLR et Mai-Mai), devenues à ces jours alliés de Kinshasa dans l’assaut final contre le CNDP. La MONUC doit donc jouer son rôle primordial de maintien de la paix, au lieu de faire la reconnaissance aérienne et de servir de transporteur et de base logistique d’une armée brassée des FDLR qu’elle est censée en définitive combattre.
A l’ONU d’éviter un autre génocide.
Devant une situation déjà préoccupante causée par des familles qui s’installent à long terme dans des villages déjà fortement peuplés et qui connaissent des difficultés économiques, les agences humanitaires de l’ONU devaient répondre à ce nouveau mouvement de population avec célérité.
A la MONUC (Mission des Nations unies au Congo), et a l'OCHA (Office de coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies), de venir en aide à ces déplacés au lieu de multiplier des communiqués parlant de ces combats.
Au Conseil de Sécurité de l’ONU de se pencher sur la résolution pacifique de ce conflit en RDC pour éviter que le pouvoir en place à Kinshasa, allié aux forces génocidaires (FDLR) ne commettent pas un autre génocide malgré les nombreux avertissements du Général Laurent Nkunda qui accuse le régime Kabila d’instrumentaliser la question ethnique en opposant les autres composantes ethniques aux Tutsi Congolais dans les medias (Le Potentiel, Digital Congo et l’Avenir), journaux proche du pouvoir.
Si le Général canadien Dallaire de la MINUAR a manqué les moyens nécessaires pour protéger la minorité Tutsi du génocide au Rwanda en 1994, le chef de la MONUC, William Lacy Swing en dispose, mais malheureusement les utilisent abusivement pour maintenir le statu-quo au Congo.
Il sera malheureux d’entendre un jour, Ban Ki- moon, sollicitant un pardon tardif pour un génocide qui devait être évité !
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RDC: Urgent creation of a humanitarian corridor in Masisi.
El Memeyi Murangwa
11/10/07
The massive movement of displaced populations towards Kitchanga and its neighboring territories must call the UN and the International community's attention upon the real reason pushing these desperate people who are running towards Kitchang instead of Goma, the provincial capital of North Kivu. Kitchanga is General Nkunda's stronghold but also it is the last haven of peace for the kinyarwanda speaking populations being proptected by Nkunda against their extermination being organized by the power and that is almost completed in the sister province, South Kivu.
Destination Kitchanga
The population's movement towards Kitchanga is not an accidental fact. Despite the opinion of Chikez Diemu, the self proclaimed DRC Minister of war, Kilolirwe and nearby localities is the safest place for the persecuted masses instead of Goma that has been turned into a xenophobic town by the governing leaders.
Victims of repeated lootings, extortions and rapes on the part of the national army that is supposed to protect them, the Masisi populations have instinctively chosen to seek refuge from the one who, since 2003, has proven to have the real ability to protect them and promote true reconciliation among all ethnic groups of this region that has become an experimental battlefield for a xenophobic leadership, only interested in drawing private profits from the growing insecurity in the Kivu.
Immediate need of urgent help and a humanitarian corridor
The arrival of thousands of displaced people in a small territory with no adequate infrastructure calls for humanitarian and food aid immediately, together with a ceasefire with no obstruction whatsoever, so that the population in danger of ethnic cleansing can return home. Repeated violations of the previous ceasefire by the government forces since September 6, did not help, in any way, possible negotiations between the CNDP and the government. The same thing has happened with the brassage process which supposed to lead to the creation of a republican army, and which cannot do without the brave mixed brigades, which have vanquished so many times the negative forces (FDLR and Mai-Mai) turned into allies of Kinshasa, these days, in final assault against the CNDP. The MONUC must play its primary role of maintaining peace, instead of providing air patrol support for the integrated army of FDLR which it is supposed to disarm and to which, instead, MONUC is currently giving full logistic and transport assistance.
The UN must avoid another genocide.
Under an already worrying situation caused by families accumulating for a long term in many already overpopulated villages with huge economic problems, the UN humanitarian agencies should respond more promptly to these new situations.
MONUC and OCHA must assist these displaced people instead of multiplying their reports about the battlefield.
The UN Security Council must consider the peaceful resolution of the ongoing conflict in the DRC so as to avoid another genocide being perpetrated by the power in Kinshasa with its allies the genocidal forces FDLR, in spite of General Nkunda's warnings. He has been and is still accusing the Kabila regime of instrumentalizing the ethnic argument opposing all other ethnic groups against the Congolese Tutsis in the media, Le Potentiel, DigitalCongo and l'Avenir, all of them working for the governing power.
If the Canadian General Dallaire did lack the necessary means to protect the Tutsi minority during the Rwandan Genocide in 1994, the head of the Monuc, William Swing does have them, but he is unfortunately using them to maintain the status quo in DRC.
On coming day, it will be unfortunate to hear Ban Ki-Moon begging for a too late pardon for a genocide that could be avoided!
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