RDC: Evaluation de la transition: une nécessité.

El Memeyi Murangwa
 14/12/06

 

Après la fête, les grincements de dents pour le perdant, et la prestation de serment, voici l’heure de passer aux choses sérieuses. Faudra t-il se mettre au travail avec les champions de la megestion de la seconde république ? Le nouveau chef de l’état a du pain sur la planche. Qui des technocrates Congolais est capable d’insuffler un ère nouveau dans la gestion de la chose publique ? Autant des questions qui n’arrivent pas a trouvé une réponse. L’animateur de l’exécutif devra réunir les qualités d’intégrité et de probité morale nécessaire pour conduire dans les règles d’éthique le vieux véhicule Congo, dont plusieurs pièces on été cannibalisées par les agents de l’occident, appelés pour la plupart bons élèves des institutions internationales, pour leurs capacité de générer au prêteurs plus d’argents qu’en rapporte au développement de leurs propre pays.

Une formation académique nécessaire devra être la condition sine qua none dans le choix du Premier Ministre. Celui-ci devra maîtriser les règles de gestion et doit être capable d’interpréter toute comptabilité analytique. Le pays devra se doter d’une banque des données nécessaires pour la tenue des archives de l’état.

 

Dans les années soixante pour parer au manque criant des cadres, le gouvernement eu à créé une école nationale d’administration (Etienne Tshisekedi en fut le premier Directeur Général), la remise sur pied d’une telle école doit être la priorité du nouveau gouvernement. Les conditions d’admission dans la nouvelle école devant être durci, pour n’obtenir que la crème, huile nécessaire à faire tourner le moteur du véhicule Congo. Pour une justice intègre et indépendante, les magistrats et autres auxiliaires de la loi devront passer par cette école, ceux-ci doivent être les formateurs de ceux qui disent le droit dans les collectivités rurales et dans les différentes entités de base.

Le nouveau Président de la République devrai mettre sur pied une commission d’éthique chargée de recevoir les candidatures des nouveaux gestionnaires. Cela, de l’animateur de l’exécutif au gérant de l’entreprise paraétatique. Pour cela vu la destruction d’archives, les sélecteurs doivent recourir aux institutions financières et autres donneurs d’aides pour évaluer utilement la capacité et l’intégrité des nouveaux demandeurs d’emploi. Les compromis dans les signatures des contrats léonins et les personnes figurantes dans le rapport du panel des nations unies sur les pillages des ressources naturelles du pays doivent se considérer non partant et ceux-ci ne devraient plus occuper n’importe quel poste dans la gestion de la chose publique. La cour de compte devra jouer un rôle primordial dans l’approbation des candidatures.

Terminer la recréation, c’est mettre fin à l’impunité en mettant en place des mesures adéquates opposables à tous, sans avoir des personnes se mettant au dessus de la loi grâce a l’amnistie collective ou aux décrets d’immunité. Le contraire serai de voir les mêmes joueurs pérennisant la dite recréation sou la III eme république. Les ténors de la transition, les quatre vice-présidents de la transition, pièces maîtresses de la dite recréation ne devraient occupés aucune fonction publique.

C’est seulement avec cette innovation que le peuple dans sa passivité actuelle, apprendra à regagner confiance et à soutenir toute action. Vouloir faire le contraire, conduira le pays droit aux événements ayant suivi la désignation de Bernardin Mungul Diaka comme premier ministre (pillage de septembre, 1991), Utilisant la légendaire démagogie des politiciens Congolais, il promettra au peuple affamé de faire venir des containers des Misili et Mikungu, légumes exotiques du pays Mayumbu. Les kinois (civils et militaires) décidèrent de se servir en détériorant le tissu économique.

Pour assurer la sécurité des biens et des personnes, il y a nécessité de mettre à l’écart, les officiers de l’armée et de la police ne pouvant fournir les preuves d’une formation militaire ou la preuves d’une formation de police judicaire. L’armée et la police devront élever la barre en exigeant comme critère d’éligibilité, l’obtention au préalable d’un Diplôme d’état pour tout candidat désirant servir sous le drapeau. Comment peut on réussir un commandement unique, utilisant des interprètes pour donner des ordres à des combattants ne parlant pas la langue officielle.

L’évaluation de la longue transition (16 ans) est d’une impérieuse nécessité. Celle-ci permettra de dégager les différentes responsabilités dans la faillite de l’état. Pour faire une bonne omelette, il faut bien casser les œufs. Quand les choses vont si mal au village, un bon chef est souvent obligé de sacrifier son féticheur préféré (Bakolanda Daniel).

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