Ange Michel Murangwa
08/04/10
Souveraineté Nationale ou pas, le Gouvernement Congolais devra souffrir de la présence de la Monuc pour une durée qui sera déterminé par le Conseil de sécurité en fonction de l’évolution sécuritaire sur le terrain.
Si Ban Ki-Moon préconise un retrait de 2000 hommes basés à l’Equateur avant le 30 juin 2010, Il rappelle néanmoins « qu’il faut éviter une résurgence de l’instabilité ». En clair, ce retrait dépendra du bon vouloir des guerrier Enyele .
Dans un rapport publie lundi à New-York, le Secrétaire Général de l’Onu insiste sur le degré de protection à assurer aux civils et la stabilité du pays avant le retrait de toutes les troupes de la Monuc.
En clair, L’Onu estime que la situation au Congo continue de menacer la paix et la sécurité internationale de la région et ne pourra envisager le retrait de toutes ses troupes avant que l’Armée Congolaise ne cesse ses exactions contre les civils.
Dans un sursaut de dignité, Kinshasa demanderait le remplacement du Représentant de l’Onu, le Britannique Alain Doss par le français Jean-Marie Guehenno.
Kinshasa verrait-il en Guehenno le classique français plus tolérant à l’égard des génocides ? Le Conseil de Sécurité ne manquera pas d’apprécier les raisons de cette requête.
Ni le Rwanda ni Israël ne sont membres de cette institution !
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