Marcellin MANDUAKILA
15/05/07
C’est à l’issue du vote que Yerodia, Marini et She Okitundu se rendront à l’évidence qu’ils n’étaient pas incontournables.
Au nombre des compatriotes qui ont été démystifiés avec l’élection de Kengo à la tête du Sénat, il y a surtout les trois personnalités qui pensaient, chacune en fonction de ses relations personnelles avec le président Joseph Kabila, occuper ce fauteuil allant jusqu’à se renter dedans.
Il s’agit de M. Abdoulaye Yerodia Ndombasi, ancien vice-président de la République, Mgr. Pierre Marini Bodho, ancien président de la chambre haute du Parlement et M. Léonard She Okitundu, ancien directeur du cabinet du Chef de l’Etat, Et, en échos à ces vœux, bon nombre de compatriotes étaient d’avis que la tête du Sénat ne pouvait nullement échapper à ces trois personnalités bien positionnées.
Mais, quelle ne fût d’abord pas la surprise lorsqu’on apprenait que Yerodia et Marini avaient été débarqués comme candidats AMP. C’était déjà une première sélection. Officiellement resté seul dans la course au nom de l’AMP, She okitundu croyait avoir gagné d’avance en comptant sur une majorité superficielle et abstraite, oubliant que le jeu se jouait à un autre niveau et transcendait même les frontières idéologiques.
C’est à l’issue du vote que Yerodia, Marini et She Okitundu se rendront à l’évidence ; ils n’étaient pas si incontournables qu’ils les croyaient et que personne n’avait pris Joseph Kabila en otage. Cette démystification doit servir de leçons à tous ceux qui font preuve d’un excès de zèle au point même de recourir à l’injure facile aux débats. Les alliances se font et se défont, dit-on. Et la haute politique finit toujours par l’emporter au finish.
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