Les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) continuent à semer la terreur dans l'est de la République démocratique du Congo malgré leur annonce de vouloir mettre fin à la lutte armée, a dénoncé mercredi la Mission de l'ONU (Monusco).
Les FDLR "continuent d'imposer des travaux forcés aux populations locales, les harcèlent, les battent et les torturent", a indiqué le porte-parole militaire de la Monusco, le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, au cours d'une conférence de presse à Kinshasa.
"Malgré le processus de désarmement volontaire" qu'ils ont timidement entamé fin mai, la Monusco considère que ces combattants "constituent toujours une source d'insécurité" pour les populations.