La composition politique du gouvernement du Burundi n'a pas "respecté" jusqu'ici l'équilibre imposé par la nouvelle Constitution, a fait savoir le Sénat dans une lettre adressée au président burundais Pierre Nkurunziza. Depuis la formation du premier gouvernement issu des élections générales de 2005, "la représentation ethnique et du genre au sein du gouvernement a été respectée. Par contre, la composition du gouvernement n'a pas respecté (…) l'article 129 (de la Constitution) en ce qui concerne l'origine politique des membres", affirme le Sénat dans cette correspondance datée de mardi.
Le Président rwandais Paul Kagame a menacé de retirer le contingent rwandais de la force de paix de l’Union africaine au Darfour, région occidentale du Soudan, déplorant l’inefficacité de la mission.Il l’a declaré le 13 mars au Village Urugwiro, lors de la conférence de presse.
La délégation angolaise aurait réussi à faire passer le point de vue de Luanda. Le communiqué conjoint final de la rencontre de Kinshasa contredit les députés du Kwango :la frontière n’a pas été modifiée.
Selon la ligue Iteka, la situation alimentaire du va rester précaire pendant toute l'année et à travers le pays. 70 pourcent de la population ne mangent pas à leur faim. Le Burundi connaît un déficit de 330.000 tonnes de vivres qui ne sont pas couverts ni par l'assistance alimentaire ni par la production agricole. De plus, ce même organisme estime que la population Burundaise compte 1.600.000 ménages dont 400.000 sont en besoin urgent de nourriture.
Dans le cadre de continuer à normaliser les bonnes relations bilatérales, les autorités ougandaises ont remis aux autorités rwandaises lundi à Kabare en Ouganda, 10 rebelles rwandais soupçonnés d’appartenir au FDLR.
Selon le porte parole l’armée rwandaise, le Major Jules Rutaremara, le sort de ces rebelles sera communiqué ultérieurement.
"Cet acte témoigne les bonnes relations existantes entre nos deux pays", s’est félicité Rutaremara.
Le porte parole des FDLR Edmond Ngarambe qui a accepté cette information nie que ces ces rebelles appartiennent au FDLR.
Les informations à la Une de ce mardi le 13 mars 2007 font état de l’arrestation de l’ex-Vice-président de la République, Marina Barampama par les services de la Documentation Nationale. Le mandat d’arrêt de Mme Marina Barampama l’accuse d’avoir porté atteinte à la sécurité intérieure du pays, avait été signé la semaine dernière par un haut responsable de la Documentation Nationale. Elle aurait refusé de se présenter d’elle-même à ces services.
L’Angola rejette les accusations selon lesquelles les forces de police de ce pays ont foulé « le moindre morceau sur la terre congolaise ».
L’Angola rejette catégoriquement les accusations de la RDC concernant l’occupation de 11 localités dans le territoire de Kahemba, dans la province du Bandundu, considérant qu’il s’agit d’un malentendu déplorable. Pour le ministre angolais des Relations extérieures, Joao Bernado Miranda, il s’agit d’une incompréhension, les différentes déclarations des autorités congolaises ont été faites sans un minimum de discernement, malgré des réunions qui ont eu lieu entre les autorités des deux pays.
Maintenant que les choses se clarifient, l’information relative à l’occupation d’une partie du territoire de la République Démocratique du Congo par les troupes angolaises apparaît comme une tempête dans un verre d’eau.
Après la descente sur le terrain à partir de Dundo (chef-lieu de la province de Lunda Norte, Angola), dans le cadre de la commission mixte RDC-Angola pour vérifier les allégations de l’incursion de l’armée angolaise sur le sol congolais, les députés du Kwango ont fait le constat suivant en six points : Primo : 11 villages du territoire de Kahemba (Shakadiata, Shahono, Shahingi, Kabengele, Shamufuka, Kambangunzi, Tshakala, Shayimbwanda, Shahidi, Kalumbandi et Shashindingi) sont occupés ; Secundo : des éléments lourdement armés de la police angolaise y sont présents avec des matériels militaires de transmission autour des bivouacs militaires à côté d’une borne datée de 1972 ; Tertio : une piste d’atterrissage pour hélicoptères y a été aménagée et le drapeau angolais est hissé ; Quarto : le terrain en lui-même offre le spectacle d’avoir été le théâtre d’intenses activités et de grands travaux de déblayage récents ; Quinto : les occupants des villages sus-évoqués ont été déplacés de force pour être repoussés davantage à l’intérieur du territoire congolais, abandonnant derrière eux leurs biens et en s’exposant à la famine, à des maladies diverses, à la déperdition scolaire et à toutes sortes de calamités dans la brousse ou la forêt; Sexto : des hommes et des femmes déplacés de leurs villages sont sortis de la brousse pour se confier à la mission conjointe et ont déclaré ce qui suit :
La publication du gouvernement de coalition fort de 60 personnes a suscité et suscite encore des réactions diverses à travers le pays de Lumumba. Non seulement que Kabila et Gizenga n’ont pas tenu compte de l’état des finances du pays qui est fort critique constatent les observateurs de la scène politique congolaise, mais plus grave, ils n’ont pas tenu compte de la géopolitique chère aux congolais depuis des décennies.