Le Bureau Politique du Mouvement de Libération du Congo (MLC) s’est réuni ce samedi 9 juin 2007 en session extraordinaire. Un seul point figurait à l’ordre du jour, à savoir le retour au pays du Président national du MLC, le sénateur Jean-Pierre BEMBA GOMBO.
Kinshasa, le 09 juin 2007: La présence des groupes armés étrangers sur le territoire de la RDC a fait l’objet de discussions lors de la réunion tripartite (plus un) qui vient de s’achever, le 7 juin 2007, à Lubumbashi et à laquelle ont participé des délégations des gouvernements du Burundi, de l’Ouganda, du Rwanda et de la République Démocratique du Congo (RDC).
La conclusion de cette réunion est l’occasion de faire le point sur les efforts de la Mission de maintien de la paix des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) pour assister le gouvernement de la RDC dans la résolution de cette question.
Lors du début du processus de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réintégration et Réinsertion (DDRRR) de la MONUC en 2002, le nombre estimé d’éléments armés et de leurs familles, appartenant aux ex-Forces Armées Rwandaises (FAR) et aux milices Interahamwe venus du Rwanda, ainsi que de rebelles ougandais et burundais, était de près de 18000.
Ce meurtre a eu lieu vendredi dernier dans le groupement Rugari, en secteur Sud du parc national de Virunga, à environ 40 kilomètres au Nord de la ville de Goma. Selon l’ICCN, cette maman gorille, qui portait un nourrisson, était membre d’une famille de 33 gorilles habitués à la présence humaine, rapporte radiookapi.net
Les gestionnaires du parc déplorent ce manque à gagner pour le secteur touristique à Virunga. Une équipe de patrouille est sur place depuis samedi pour effectuer des enquêtes. Selon le conservateur Paulin Ngobobo, chef de la station ICCN Rumangabo, c’est dans les après-midi du vendredi que la population de Gatovu, près du lieu du crime, ont entendu des coups de feu. Informés, les gardes du parc s’y sont rendus le lendemain. Ils ont trouvé le cadavre de la mère gorille avec son petit de 3 mois, assis sur son corps. Le bébé a été récupéré et acheminé à goma. Il sera suivi par des vétérinaires. Selon la même source, les patrouilleurs ont vu plusieurs autres traces de sang autour du lieu du crime. Ce qui laisse croire que d’autres individus auraient été touchés par des balles. Les auteurs de ces crimes ne sont pas connus. Les autorités provinciales de l’ICCN s’inquiètent de la psychose que de tels évènements pourraient créer sur cette rare espèce de grands singes. Deux autres gorilles mâles avaient trouvé la mort en janvier dernier dans le même secteur. Deux autres sont à ce jour portés disparus.
Lecadavre de Rubiga, une femelle adulte, a été retrouvé hier (samedi) par des gardes. Son petit de deux mois était accroché au corps de la mère et a été transféré pour des soins à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, où se trouve le parc.
(AFP, 10/06/07)
El Memeyi Murangwa
30/01/07
Last year, far away from my village, a sinister event forewarned me that something insane was about to happen. I couldn’t cry out loud, afraid of disturbing my quiet neighborhood.
A local TV of my city refuge, in Texas announced the death of Jabari, a mountain gorilla brought in his young age to America. He had lost the characteristic look of Marcel Rugabo, his grand-father well known to Dian Fossey the famous apes’ specialist and renowned conservationist of this endangered species. According to the media, Jabari had just been killed by a police officer for snatching bananas from a child on a visiting tour in the Zoo. Jabari had jumped over the fence built high enough to keep him in his corner. Once outside, he created havoc almost as much as that of the collapse of the World Trade Twin Towers in New York. Ambulances, police patrol and fire brigade vehicles run all towards the Zoo Park.
Still haunted by the persecution of my government, I cannot help but feel cold sweat creeping on my forehead while I close my eyes invoking Ryangombe, for the ape to survive the open wound in his chest. I try to follow carefully the images since I don’t know English yet, and I am discouraged when I see the vet turn round the giant in what appeared like a small pool of his own blood. Unable to hold her tears, the newscaster announces Jabari’s death. This was not just an event but a premonition for me. It was going to be followed, back home, in my village, by an unprecedented persecution against my ethnic group and against the Great Apes or Mountain Gorillas, an endangered species.
Sire, Avez-vous comme moi regardé hier soir sur Arte le remarquable film documentaire Le roi blanc, le caoutchouc rouge, la mort noire?
Avez-vous été, vous aussi, horrifié en voyant ces souffrances terribles infligées à la population du Congo par le roi Léopold II entre 1885 et 1908 ? Ces enfants dont on tranchait la main quand ils ne rapportaient pas assez de caoutchouc ! Ces hommes dont on prenait les femmes en otage afin qu’ils produisent plus ! Ces villages entiers qu’on brûlait pour asseoir la terreur ! Ces tortures sadiques ! Avez-vous frémi, vous aussi, en entendant l’historien M’bokolo expliquer que ce génocide avait fait tomber la population du Congo de vingt millions à dix millions ? Ce n’est pas ce qu’on nous racontait à l’école, n’est-ce pas ? On nous parlait d’un « grand souverain visionnaire et bâtisseur » ! Alors qu’il s’est construit une des plus grandes fortunes du monde, à coups de tortures, de massacres et de mensonges ! Bruxelles, notre ville à vous et à moi, regorge de statues et monuments à la gloire de ce « grand roi ». C’est gênant. C’est comme si Berlin arborait fièrement des statues d’Hitler. Car, si on se place du point de vue des Noirs, Léopold II, c’était bien notre Hitler, n’est-ce pas ? Blanches ou noires, les victimes ont la même valeur.
Aujourd’hui nous examinons enfin les conclusions de la Commission d’enquête dépêchée par notre Assemblée pour déterminer les causes et les responsabilités dans les massacres survenus dans la province du Bas-Congo. Permettez-moi d’entrée de jeu de dénoncer, au nom du Groupe Parlementaire des Chrétiens Démocrates, les conditions dans lesquelles s’organise ce débat. En effet je regrette que deux mois se soient écoulés avant qu’enfin le débat sur le rapport de la Commission d’enquête se tienne. Je regrette ensuite que dans sa lecture des dispositions de notre Règlement intérieur, la Majorité ait choisi de privilégier la solution du huis clos. Mes regrets sont d’autant plus vifs que l’on annonce partout que le huis clos sera levé pour l’examen du rapport de la Commission Kahemba. A vrai dire, en bonne démocratie, le huis clos devrait être l’exception et non la règle. Le peuple congolais a le droit de savoir.Nous savons tous que la communauté nationale toute entière a été choquée par la nouvelle de ces massacres du mois de février. Le peuple congolais attend de nous, ses représentants, de défendre publiquement sa cause. Les rapports des commissions d’enquête sur les massacres du Bas-Congo et sur les événements de Kahemba sont du point de vue de tous, le premier test de notre détermination à placer les intérêts de notre population, l’Intérêt Supérieur de la Nation, au dessus des clivages partisans et de nos intérêts égoïstes. Je crains que la Majorité gouvernementale ne soit en train de rater son examen d’entrée en démocratie. Mais la Majorité ne pourra pas continuer indéfiniment à couvrir l’impéritie de ce gouvernement. Comme on dit vulgairement ; Ca va se savoir. Cette attitude est d’autant plus regrettable qu’elle mène à une crise de confiance envers la Représentation nationale et au dévoiement du rôle de l’Assemblée Nationale – qui souffrira de plus en plus d’une affection rare et fatale : la contagion des dysfonctionnements. Les Chrétiens Démocrates pour leur part ont toujours été d’avis que c’est dans la transparence et la lumière que se bâtira la démocratie au Congo.
Honorable Président,
Chers Collègues
Le 30 juillet et le 29 octobre 2006, des millions de Congolais ont parcouru de longues distances et bravé les intempéries pour aller voter. Nos compatriotes ont voté en masse, pour consacrer une nouvelle ère, celle d’une gestion régulée des affaires politiques. Et notre auguste Assemblée est le cadre ultime au sein duquel les citoyens Congolais attendent que les questions qui concernent la nation, dans ses démembrements ou dans sa globalité, soient débattues, publiquement, sereinement, et de manière responsable. C’est là, Honorable Président, le sens que notre groupe parlementaire donne au débat au sein de cette chambre.Dans la tradition en démocratie représentative, les commissions parlementaires d’enquête sont des instruments de contrôle du Gouvernement par le Parlement. En créant la Commission Parlementaire d’Enquête sur les événements survenus les 31 janvier et 1er février 2007 dans la Province du Bas-Congo, notre assemblée a exprimé sa volonté politique de se saisir d’un problème significatif et très grave. Plus d’une centaine de citoyens Congolais ont perdu la vie des mains de personnes appartenant à des services publics sensés assuré leur protection. A travers sa Commission d’enquête, Notre Assemblée a voulu recueillir des éléments d’information sur des faits déterminés survenus dans la Province du Bas-Congo les 31 janvier et 1er février 2007 et sur la gestion de cette situation grave par les autorités publiques et les services de sécurité tant au plan national qu’au niveau provincial. Les événements du Bas-Congo sont, pour notre Groupe Parlementaire, très graves. Car, ils remettent en cause les principes fondamentaux pour la consécration desquels les Congolais ont voté il y a quelques mois : (i) le principe selon lequel le Gouvernement, dans ses trois branches, représente le peuple ; (ii) le principe selon lequel les lois sont votées pour assurer la transformation pacifique de la société pour le bien de tous ; (iii) le principe selon lequel les contrevenants aux lois de la République sont sanctionnés conformément aux dispositions légales et dans le strict respect de leurs droits fondamentaux tels que garantis par la Constitution ; et enfin (iv) le principe selon lequel les représentants du peuple que nous sommes avons la lourde responsabilité de garantir que les branches exécutive et judiciaire du Gouvernement n’imposent pas l’arbitraire.
Honorable Président,
Chers Collègues
En créant la Commission Parlementaire d’Enquête sur les événements du Bas-Congo, notre Assemblée n’avait pas l’intention de se substituer aux instances judiciaires ni d’interpréter la loi. Bien au contraire, notre Assemblée, émanation de la Nation, a voulu être informée de ce qui s’est réellement passé les 31 janvier et 1er février 2007 dans plusieurs agglomérations de la Province du Bas-Congo. Or Malheureusement, la lecture des 70 pages du Rapport de la Commission nous laisse dans la même situation confuse qu’avant sa lecture. Ce rapport ne nous dit pas ce qui s’est réellement passé. Il n’identifie de manière précise et non équivoque, ni les faits, ni leurs auteurs, ni les circonstances exactes des faits. Le Groupe Chrétien Démocrate estime que la crédibilité de l’Assemblée Nationale dans sa fonction de contrôle du Gouvernement sera remise en cause si ce Rapport est adopté.Les faits sont têtus, Chers Collègues. Gardez la chose suivante à l’esprit : nous n’avons pas, à l’Assemblée Nationale, le monopole pour recueillir l’information, encore moins pour la diffuser. Au sujet de ces massacres d’autres rapports circulent de par le monde. La Monuc a déployé des investigateurs et a produit un rapport intermédiaire dès le mois de février, transmis en mars au bureau de l’Assemblée Nationale, suivi d’un rapport final gardé confidentiel jusqu’à ce jour. L’ONG de défense des droits de l’homme Human Rights Watch a dépêché son enquêtrice principale et produit un rapport intermédiaire public, dont elle avait réservé la primeur à la Commission d’enquête et au bureau de l’Assemblée Nationale il y a bientôt deux mois.Il y a tant de faits dans ces rapports MONUC et Human Rights Watch qui n’apparaissent pas dans le rapport de notre Commission. Quant aux conclusions, elles en sont si diamétralement opposées qu’on ne peut croire que toutes ces personnes aient enquêté dans la même Province.A la lumière de tout ceci, une conclusion s’impose : Il est triste, il est scandaleux, il est pénible, que des étrangers aient vu, entendu, et rapporté sur ces massacres d’une centaine de citoyens congolais, plus que nous-mêmes, les représentants du peuple congolais. Face à ce triste constat, il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer. En clair, rien n’a changé. On est toujours complice des forfaitures du pouvoir. C’est tellement plus simple. C’est tellement plus confortable. Est-ce cela que nous voulons que nos concitoyens retiennent de nous dorénavant ? L’image d’un nouveau « Parlement Croupion » ? Quelle sera notre image lorsque l’Assemblée provinciale du Bas-Congo rendra public son rapport ? J’espère que cette Assemblée-là au moins aura le courage de relater les faits dans toute leur vérité et d’en tirer les conclusions.Les faits sont têtus, Chers Collègues. L’Omerta sera brisée. Déjà les deux membres Chrétiens-Démocrates de la Commission d’enquête, les Honorables MPAKA et MUPATA, dans une lettre aux bureaux de l’Assemblée et de la Commission, se sont désolidarisés d’un rapport à l’adoption finale duquel ils n’ont pas été associés. A la lecture de ce rapport, on les comprend, et on comprend pourquoi la Commission a adopté ses conclusions en catimini, à l’insu même des plus indépendants de ses membres.
Un retour prochain à Kinshasa du chef de l'opposition de la République démocratique du Congo Jean-Pierre Bemba, en exil sanitaire au Portugal depuis la mi-avril, paraît de plus en plus improbable à trois jours de l'expiration de son autorisation de sortie de RDC.
En quittant Kinshasa, sous escorte de blindés de l'ONU dans la nuit du 10 au 11 avril, trois semaines après des combats sanglants entre sa garde rapprochée et l'armée régulière, l'ancien vice-président Bemba avait assuré qu'il ne partait que "quelques semaines" pour faire soigner une vieille fracture à une jambe dans une clinique de Lisbonne.
Mais alors que son autorisation officielle de sortie du territoire expire dans trois jours, le sénateur Bemba, adversaire malheureux de Joseph Kabila à la présidentielle d'octobre 2006, ne semble pas prêt de regagner son pays.
"La situation est bloquée. Il n'y a aucun dialogue entre les parties. Bemba veut des garanties de sécurité et le camp Kabila n'est pas pas prêt à la moindre concession", affirme un observateur occidental ayant requis l'anonymat.
Pendant que les gourous et Ayatollah font des incantations, lancent des fatwa et en appellent à une guerre militaire généralisée contre les initiatives de paix et de réconciliation en lieu et place du combat contre les bandes armées étrangères qui massacrent et violent au quotidien la paisible population civile congolaise, au moment où des rumeurs folles circulent, faisant état des préparatifs accélérés d’une offensive gouvernementale généralisée contre les FARDC mixées qui, pourtant viennent de démontrer leurs prouesses dans la sécurisation de Rutshuru et de Masisi, le Congrès National pour la Défense du Peuple persiste et croit plus que jamais dans sa démarche de résolution pacifique de la crise entre congolais et propose des pistes de solution.
Dans un document d’une douzaine des pages, signé à son Quartier Général à Bwiza le 01 mars 2007, publié ce jour et intitulé ‘’Propositions du Congrès National pour la Défense du Peuple(CNDP) en vue de la consolidation du processus de paix en RDC’’, ce mouvement politico-militaire fait une autopsie, un véritable diagnostic du mal congolais qui a résisté au processus dit de paix lancé en 2002 et décèle les causes profondes de l’insécurité en RDC ; avant de constater l’absence de l’Etat-Nation en République Démocratique du Congo pour enfin proposer des pistes de solutions à court, moyen et long terme pour éradiquer, et ce de manière définitive, tous les germes des conflits en République Démocratique du Congo pour plus de cohésion, plus de collaboration et pour une véritable réconciliation nationale et sécurisation de toute l’ étendue du territoire national, seul gage de la réelle démocratisation du pays.
Tous les avions des compagnies congolaises ont été cloués au sol vendredi matin à l'aéroport de Kinshasa, empêchés de ravitaillement en carburant sur décision du chef d'état-major des Forces aériennes, a-t-on appris de sources aéroportuaires.
Le général John Numbi a dépêché des militaires pour bloquer l'accès aux cuves de carburant de l'aéroport international de N'Djili, à Kinshasa, ont affirmé des témoins à l'AFP.
La direction de l'aéroport a confirmé le blocage des vols domestiques vendredi matin, tout en assurant que la situation "était en train de revenir à la normale" et que les militaires déployés autour des cuves s'étaient retirés vers 9H30 locales (08H30 GMT) – ce qu'ont confirmé des témoins.
Selon une source aéroportuaire ayant requis l'anonymat, le général Numbi était "furieux" de s'être lui-même vu refuser la délivrance de combustible pour ses appareils par la société d'entreposage de produits pétroliers Sep Congo au motif que la ligne de crédits de la Défense auprès de cette société était épuisée.
The call for a round table on the Kivu region by the interior minister seems to be a move to slide over the real and hot security issue in that region that has become the smokestack of the DRC from an uncontainable fire that is spreading beyond control all over the country.
The heavy smoke in Kivu is a result of the fire deliberately set by the amateurishness at the highest level of the State together with a blind support of the FDLR Interahamwe, an organization that keeps changing names to hide their genocidal ideology that led to the extermination of nearly one million innocent civilians in the neighbouring Rwanda.The officials who hold real power in the hierarchy are indeed bogged down into a situation that was however showing some signs of a peaceful solution. The voluntary repatriation of the FDLR Interahamwe was on course despite its slow pace, with returnees getting incentives to facilitate their reintegration in Rwanda. A biased media is trying to sway the public opinion that Rwanda is deliberately trying to keep the so called negative forces out of its borders. This thinking makes little sense, especially to the ordinary Kivu residents who themselves witnessed the keenness of the Rwandan authorities to repatriate over two million refugees shortly after the towns of Goma and Bukavu fell in October 1996. With no help from the United Nations, Rwandan troops, using sticks rather than bullets, successfully repatriated spectacular masses of people,. It was a total surprise for those who were still struggling to put together a study group that would have cost millions of dollars to the international community to repatriate everyone from those vast refugee camps.