Vangu Mambueni tué à Kinshasa par poison à retardement !
Vangu Mambueni a tiré sa révérence le mercredi 11 juillet dans la matinée à son domicile de Kinshasa-Matete, sortant ainsi pour toujours d’une paralysie générale au point que son entourage considère son décès comme une délivrance.
Selon un ancien collaborateur de Vangu Mambueni tant à la présidence de la République qu’au ministère des Affaires étrangères où le défunt a été conseiller politique et diplomatique et vice-ministre, qui s’est confié à Congoone depuis Kinshasa, son ancien patron est mort à la suite d’un poison à retardement dont les auteurs et ou commanditaires se retrouvent au sommet de l’Etat. Et pour cause, notre source souligne que les héritiers du pouvoir AFDL porté à bout de bras par le régime de Kigali n’ont jamais pardonné à Vangu Mambueni son zèle à la tête de la commission Vangu du Haut Conseil de la République-Parlement de transition (HCR-PT) en rapport avec les bruits des bottes aux frontières de la République du Zaïre avec le Rwanda en 1994.
NGWENDA-KINYANDONI: 4 Civils tués à l’arme blanche par des FDLR
lors d’une attaque dans deux localités du Nord-Kivu.
Kivupeace
113/07/07
Quatre civils dont un enfant et une femme ont été tués Jeudi soir lors d’une attaque par un groupe d’éléments
FDLR/Interahamwe par la population de NGWENDA et de KINYANDONI dans le Territoire de Rutshuru en Province du
Nord-kivu.
C’était aux environs de 16h00 heure locale que des unités FDLR dont les éléments étaient habillés en uniforme FARDC,
arborant les brassards de la brigade bravo, armés de fusils d'assaut et d’armes lourdes, ont attaqué un camp des
militaires de la brigade Bravo aux environs de la localité de NGWENDA.
Surpris par la supériorité numérique et l’accoutrement des assaillants habillés en uniforme FARDC, la compagnie du
bataillon de KIWANJA en stationnement à NGWENDA fut contrainte de se retirer pour non seulement obtenir des nouvelles
instructions mais aussi se réorganiser et lancer une contre-attaque. La contre-attaque lancée par les forces régulières s’
est clôturée à la fin de la journée à l’avantage du bataillon mixé, les assaillants furent mis en déroute et dispersés dans la
forêt.
Selon l’administrateur du Territoire de Rutshuru, Dominique BOFONDO, pendant que certains assaillants attaquaient les
positions des militaires mixés, d’autres qui opéraient en petits groupes, pillaient les villages environnants, et dans leur fuite
ils se sont introduit dans plusieurs maisons et ont poignardé une femme ainsi que d’autres personnes dans plusieurs
parcelles.
RDC: des Casques bleus indiens impliqués dans des trafics avec des rebelles.
AFP
13/07/07
KINSHASA, 13 juil 2007 (AFP) – Des Casques bleus indiens ont été impliqués dans des trafics d'or avec des rebelles hutus rwandais au Nord-Kivu, province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), selon des documents internes à l'ONU et des témoignages récoltés par l'AFP.
Des Casques bleus de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) ont pendant des mois, en 2005 et 2006, échangé "des rations alimentaires" et "du renseignement" contre "de l'or et des dollars" avec des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ont déclaré à l'AFP plusieurs responsables de la Monuc, sous couvert d'anonymat.
Ces militaires de la brigade indienne de la Monuc du Nord-Kivu, alors commandée par le général indien Gudapati Venkata Satyanarayana, étaient basés à Nyabiondo, une localité du territoire de Masisi située à plus de 80 km au nord-ouest de Goma, capitale de la province.
La 9ème brigade brassée tue, pille et viole la population civile.
Kivupeace
11/07/07
Plus de 4 personnes dont un enfant mineur dont l’âge est inférieur à 10 ans, ont trouvé la mort le lundi 9 juillet dernier au
cours d’une double attaque perpétrée par les militaires de la 9ème brigade brassée FARDC dans la localité de Bugombo
dans les environs de Rumangabo située à environ 50 km au nord-est de la ville de Goma.
Ces attaques qui ont eu lieu entre 19h00 et 21h00, ont été perpétrées principalement dans deux habitations le lundi dernier
; les militaires de la 9ème brigade qui étaient à la recherche de provisions se sont introduit dans l’une desdites habitations
et ont abattu sur place 3 personnes dont le responsable de la maison pour avoir hésité d’ouvrir la porte, ils ont emporté tout
sur leur passage, argent, vivres, ustensiles de cuisine et plusieurs biens de valeur avant de se retirer sans inquiétude dans
leur Quartier Général. Dans une seconde habitation, une autre attaque a eu lieu simultanément avec la première, les
assaillants ont également emporté plusieurs biens de valeur, violé deux femmes et abattu à bout portant un enfant de
moins de 10 ans qui a refusé de transporter le butin de leur opération. Ils se sont par la suite retirés dans leur quartier
général en tirant quelques coups de balles en l’air pour dissuader les voisins des victimes à intervenir.
Ces attaques font suite à plusieurs autres qui ont déjà eu lieu dans la même localité depuis plusieurs mois déjà et qui ont
fait beaucoup des victimes. On se rappellera qu’au mois de mai dernier, le territoire de Rutshuru a enregistré plus de 1000
déplacés en une semaine seulement fuyant l’insécurité de plus en plus grandissante à Rumangabo causée par les
éléments de la même brigade brassée accusée de s’approvisionner dans les champs et résidences de la population
civile. La plupart de ces déplacés ont décidé de s’installer définitivement à Rutshuru, une entité sous contrôle de la brigade
mixée bravo où ils estiment leur sécurité garantie.
Kinshasa : Le ministre de la recherche scientifique révoqué.
Radio Okapi
13/07/07
La mesure a été annoncée jeudi à la Radio télévision nationale. Selon le ministre près le premier ministre, Mushi Bonane a porté atteinte à la crédibilité du gouvernement en usant de sa position de ministre pour faire saisir un compte de l’OFIDA, rapporte radiookapi.net
Selon cet arrêté, le chef de l’Etat saisi par le premier ministre, saisi par le premier ministre, a décidé de révoquer le ministre de la recherche scientifique de ses fonctions. Le ministre près le premier ministre, Godefroid Mayobo donne des précisions : « C’est sur base des problèmes survenus à l’occasion de l’exécution des décisions judiciaires qui mettaient en cause la société ESTAGRI à laquelle monsieur Mushi Bonane était partie prenante et l’OFIDA, entreprise publique préjudiciée. Le dossier en rapport avec cette affaire qui s’est terminé par une perte d’un montant très élevé par l’OFIDA de l’ordre de 700.000 $us saisi par la société Estagri au moment où monsieur Mushi Bonane est membre du gouvernement. Cette affaire a été considérée comme ayant portée gravement atteinte à l’honneur et à la dignité de ses fonctions ministérielles, ainsi qu’à la crédibilité du gouvernement ».
Radio Okapi
Condoleezza Rice : le dernier message de George W. Bush.
Kenge Mukengeshayi
13/07//07
Depuis le début de la semaine, tout Kinshasa politique et diplomatique ne parle que de cela. La Secrétaire d’Etat américaine, Mme Condoleezza Rice, est attendue à Kinshasa dans le courant de la semaine prochaine, plus exactement le mercredi 18 juillet. Un déplacement qui entre dans le cadre d’une tournée qu’entreprend la chef de la diplomatie américaine à partir du 16 juillet, d’abord au Moyen Orient – où elle devrait passer par Israël avant les territoires palestiniens – pour conclure par le continent africain.
En Afrique, Condoleezza Rice visitera deux pays symboles. Symbole de l’Afrique qui réussit, avec le Ghana, où elle va participer au Forum sur le commerce et la coopération avec l’Afrique subsaharienne, AGOA. Symbole, également, de l’Afrique qui peine, avec la République Démocratique du Congo, un pays post-conflit qui tente de reprendre sa place dans le concert des nations grâce à un processus politique sensé apporter la paix, la réconciliation, la sécurité pour tous, la stabilité, le respect des droits de l’homme, la démocratie et la croissance économique.
Enigme
Personne n’est encore en mesure, à ce stade, de donner le détail du séjour de la Secrétaire d’Etat américaine, qui ne devrait rester que quelques heures seulement à Kinshasa. Les observateurs notent cependant – et ce n’est pas un simple détail – que la visite de Condoleezza Rice intervient dans la foulée de celle d’une délégation du Conseil de sécurité, il y a un mois, sous la conduite de l’Ambassadeur français à l’ONU, Jean-Marc De la Sablière. Mais aussi et surtout après celle d’une autre Secrétaire d’Etat, Mme Albright, en 1997. Au minimum, il y a lieu de s’interroger sur le réveil soudain des Américains et sur le sens de ce déplacement lorsqu’on sait que la délégation onusienne a récemment eu à faire l’évaluation du processus politique en RD Congo et s’est investie dans la collecte de toutes les données indispensables pour définir le profil du nouvel engagement de la Communauté internationale dans ce pays.
Borders stores in UK shelve Tintin book.
Raphael G. Satter
12/07/07
LONDON – Borders is removing "Tintin in the Congo" from the children's section of its British stores, after a customer complained the comic work was racist, the company said Thursday.
"The material suggests to (children) that Africans are subhuman, that they are imbeciles, that they're half savage," Enright said in a telephone interview.
"My black wife, who actually comes from Africa originally, is sitting there with my boys and I'm about to hand this book to them…. What message am I sending to them? That my wife is a monkey, that they are monkeys?"
The book is the second in a series of 23 tracing the adventures of Tintin, an intrepid reporter, and his dog, Snowy. The series has sold 220 million copies worldwide and been translated in 77 languages.
Affaire Kolwezi : Pourquoi la France a sauvé Mobutu.
Nord-Kivu : insécurité croissante, notables et hautes personnalités ciblées.
Radio Okapi
11/07/07
Les violences contre des notables et autres personnalités du monde politique ou économique se sont multipliées depuis le début de l'année dans la province. Un tour d’horizon avec radiookopi.net
L’ancien secrétaire exécutif du Rassemblement congolais pour la démocratie de Azarias Ruberwa était porté disparu depuis samedi dernier. Floribert Bwana Chwui était en charge de la jeunesse au Nord-Kivu pour le compte du RCD. Il a été trouvé mort lundi dans le périmètre de l’Hôtel Karibu de Goma. Selon la police, il aurait visiblement été battu à mort.
Bwana Chwui était un jeune diplômé en droit de l’Université de Goma. Il était également chef de service à l'Office congolais de contrôle, OCC. Il y vérifiait notamment la qualité des produits alimentaires importés. Ses camarades du RCD n’écartent pas l’hypothèse d’un assassinat politique, au vu, disent-ils, des tortures infligées au corps avant sa mort. La police dit avoir ouvert une enquête.
Le 5 juillet dernier, quatre Ougandais et deux Kenyans avaient été arrêtés dans l’affaire de l'assassinat de Kambale Kisoni. L’opérateur économique de Butembo avait été assassiné le même jour.
A ces assassinats, s’ajoutent des enlèvements ou arrestations. L'ancien administrateur assistant du territoire, résidant à Minova, a disparu samedi dernier. Sa résidence principale se trouvait à Goma. Selon différentes sources, il serait à Kalehe, au sud-Kivu, détenu dans un cachot de l’Etat-major de la 14ème Brigade intégrée. Selon ces mêmes sources, ses détracteurs le soupçonnent de pactiser avec Laurent Nkunda.
Le 24 juin dernier, le président du Parti national May-may, Kambale Malonga, a été arrêté à sa résidence du quartier Mabanga à Goma. Sa famille a reconnu les auteurs de cet enlèvement comme des éléments relevant du bureau T2 de la 8ème Région militaire. Jusqu’à ce jour, personne n’a de ses nouvelles. La plupart du temps, les victimes sont conduites vers des destinations inconnues. Des lieux où leurs familles n’ont pas accès.
Par ailleurs, plusieurs organisations des Droits de l’Homme oeuvrant dans la région ont dénoncé de nombreux autres cas de « harcèlements, pillages et autres exactions telles que des déplacements forcés de civils, commis dans leur grande majorité par les FDLR, les forces de sécurité congolaises et des groupes armés irréguliers ». Des cas qui sont en augmentation ces dernières semaines, selon ces organisations. Elles demandent aux autorités militaires de respecter les procédures judiciaires existantes, notamment en ce qui concerne la détention des personnes.
Radio Okapi