Etrange mais pas étonnant l’appel du potentiel et des medias travaillant pour la sœur de celui qui par la force des choses conduitle destin du peuple congolais!Depuis quelques semaines la presse de la capitale Kinshasa, habituée à injecter le venin au sein de la population congolaise vient de passer à la vitesse supérieure en s’attaquant assidument au Général Laurent Nkunda, Chairman du CNDP et à l’ethnie Tutsi rappelant bien la Radio Milles Collines la veille du génocide Rwandais.
En lieu et place de faire du FDLR sa cible, un quotidien mangeant dans la main du pouvoir et recevant les subsides gaulois au nom de la Francophonie préfère verser sa bile sur les compatriotes qui dérangent l’exploitation d’un peuple meurtri, devenu amnésique, ne sachant plus scruter l’horizon pour un avenir meilleur.
Journaliste en danger (Jed), ONG de défense de la liberté de la presse, condamne l’arrestation depuis vendredi, puis la détention de trois journalistes syndicalistes de la RTNC, Radio Télévision nationale congolaise. C’est l’administrateur directeur général de cette chaîne qui aurait ordonné cette arrestation, selon Jed, rapporte radiookapi.net
Contacté, Donat Mbaya, président de Jed, précise que les trois journalistes ont été conduits vendredi à 20 heures au camp Tshatshi. Leur arrestation est liée à l’exercice de leurs activités syndicales. Car, selon Donat Mbaya, ces journalistes voulaient en tant que syndicalistes convoquer une assemblée générale des travailleurs pour analyser une situation de crise au sein de leur entreprise. Se référant aux informations qu’il a obtenues, le président du Jed indique que c’est l’administrateur de la RTNC qui aurait ordonné aux éléments de la Garde républicaine en faction d’arrêter les trois journalistes. « Il [l’administrateur] les accuse de créer des troubles. Moi je ne pense pas que les activités syndicales soient des troubles. Il ne faut pas que les problèmes sociaux que les journalistes et agents de la RTNC sont en train de connaître soient noyés dans une affaire de trafic d’influence que M. Kipolongo est en train de pratiquer depuis un certain temps », déclare M. Mbaya.
Interrogé, Emmanuel Kipolongo, l’ADG de la RTNC reconnaît l’arrestation de ces trois journalistes syndicalistes par la Garde républicaine. Mais il nie son implication dans cette affaire et qualifie les accusations portées contre lui des bobards.
C’est classique dans les annales de la criminologie: Le criminel retourne toujours sur le lieu du crime. S’il existe au monde un peuple qui ne s’offusque point des opprobres, c’est bien le peuple français de l’époque contemporaine. Ce peuple dont les braves aïeux avaient pourtant fait bénéficier au monde des réalisations formidables dans tous les domaines et qui, non seulement forçaient l’admiration et le respect de tous, mais aussi avaient bercé notre tendre enfance jusqu’àl’adolescence, de rêves les plus invraisemblables.
Les LAVOISIER, PASTEUR, PASCAL BLAISE, MONTESQUIEU, J.J ROUSSEAU, CHARPAK, AUGUSTE COMTE, pour ne citer que ceux-là (la liste est tellement longue qu’on saurait l’étaler ici), sont des vrais Messieurs et forcément des vrais citoyens du monde !
En contraste avec tout ça : les maladresses politiques aboutissant souvent à des revers sociales, économiques, et militaires qui caractérisent toutes les grandes nations en décadence. Tenez :
– Sur le plan de la politique sociale intérieure, la France est l’un des pays du monde occidental à avoir un taux de chômage le plus élevé, le SMIG parmi les plus faibles ainsi que la fréquence la plus élevée des manifestations à caractère revendicatif et des grèves!
La cour militaire de Kisangani siégeant en chambre foraine à Bunia a acquitté samedi Yves Kawa Panga Mandro, ancien leader du groupe armé Parti pour l’unité et la sauvegarde de l’intégrité du Congo, Pusic, rapporte radiookapi.net
Yves Kawa ne s’est pas présenté devant les juges de la cour ce samedi, pour assister au verdict de son procès en deuxième instance entamé il y a 10 jours. Il s’est fait représenter par son conseil. Le prévenu avait été condamné au premier degré pour crime de guerre, crime contre l’humanité, détention illégale d’armes de guerre et participation à un mouvement insurrectionnel. Ce jugement avait été prononcé l’année dernière par le tribunal militaire garnison de l’Ituri. Il est donc annulé par la cour militaire siégeant en chambre foraine à Bunia.
Kigali a aboli la peine capitale pour tous les crimes, y compris ceux de génocide, ce qui lève le principal obstacle au transfert à la justice locale d'accusés du Tribunal pénal international pour le Rwanda.
Promulguée mercredi soir, l'abolition de la peine de mort a été votée début juin par l'Assemblée nationale rwandaise, puis par le Sénat le 11 juillet dernier. Elle est l'aboutissement d'un projet de loi proposé par le parti au pouvoir, le Front patriotique rwandais (FPR) du président Paul Kagamé.
L'abolition de la peine de mort était l'une des conditions posées par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), pour transférer devant la justice du pays les acteurs présumés du génocide de 1994.
Le ministre de la Justice rwandais, Tharcisse Karugarama, précise que cette décision a été prise dans un strict "intérêt national". Il se réjouit aussi que certains pays aient accepté "de transférer certains dossiers génocidaires devant la justice rwandaise".
Deux présumés génocidaires arrêtés en France Pour leur implication dans l'extermination, qui a fait selon l'ONU 800 000 morts, essentiellement dans la minorité tutsie, plus de 600 condamnés se trouvent à l'heure actuelle dans les couloirs de la mort au Rwanda. Le pays n'a appliqué qu'une seule fois la peine capitale : en 1998, 22 génocidaires avaient été exécutés.
En France, la Cour d'appel de Paris a renvoyé au 1er août l'examen des mandats d'arrêt délivrés contre deux Rwandais soupçonnés de génocide par le TPIR. Les deux hommes, arrêtés vendredi dernier, sont pour le moment maintenus en détention sur le territoire français. Wenceslas Munyeshyaka, un prêtre catholique de 49 ans et Laurent Bucyibaruta, un ancien préfet rwandais de 62 ans, sont recherchés pour extermination, assassinats et viols.
Human Right watch appelle aux sanctions des casques bleus coupables de trafic d'armes avec les FDLR.
L'organisation internationale de défense des Droits de l'Homme, Human Rights Watch (HRW) se dit choqué des conclusions des rapports des Nations Unies et émet des doutes sur divers rapports d'enquêtes des Nations Unies tendant à disculper les coupables de trafic d'or et de diamant parmi les Casques bleus de la MONUC. L'ONG juge superficielle l'enquête menée par l'Office of Internal Oversight Services (OIOS). HRW déplore ''le manque de transparence, la lenteur et le manque continue de responsabilité dans la réalisation de l'enquête''. L'ONG a exprimé ses doutes à travers une correspondance adressée au chef des opérations de maintien de la paix des Nations Unies, Jean-Marie Guéhenno.
Il n’est plus un seul jour sans versement de sang dans la ville de Goma, les assassinats, les enlèvements, les visites nocturnes et diurnes à domicile par des hommes en armes et en tenue militaire, des menaces de mort au téléphone, des tortures et autres exactions de ce genre font le lot du quotidien à Goma.
Tenez, trois personnes dont un berger accompagné par deux membres de la famille de son patron ont été assassinés à MUGUNGA le mardi dernier aux environs de 16h et leurs bétails emportés par les assassins qui, selon plusieurs témoignages, sont des éléments de la 8ème région militaire en poste à la barrière de MUGUNGA à environ 10 Km de Goma. D’après ces témoignages, les victimes auraient été interpellées par ces militaires lorsqu’ils tentaient de traverser la barrière avec leurs vaches qu’ils conduisaient vers la localité de Sake. Ils furent arrêtés et acheminés à un endroit reculé dans la brousse où quelques temps plus tard l’on trouvera leurs corps gisant dans un bain de sang pendant que les militaires, quant à eux, s’étaient déjà volatilisés dans la nature emportant avec eux les quelques dizaines des vaches. Surprise, car on entendra plus tard le colonel Jonas PADIRI responsable de la brigade qui contrôle la ville, dire que ces personnes étaient des voleurs qui avaient tenté de subtiliser le bétails appartenant à une tierce personne dont curieusement l’identité n’a jamais été révélée.
Après la grève des Régies financières qui a privé pendant 10 jours le Gouvernement des moyens de sa politique, le Premier ministre, Antoine Gizenga, et les membres de son équipe doivent faire face à un mouvement d’humeur de l’Intersyndicale de la RDC, une structure qui regroupe en son sein 12 syndicats ayant pignon sur rue. CSC, UNTC, OTUC, CDT, Solidarité, CTP, FOSYCO, SOPA, NDS, Actions, FGTK et ATC.
C’est pour tenter de désamorcer cette grève en perspective aux conséquences incalculables que Gizenga rencontre ce vendredi 27 juillet les syndicats.
W.E. Burghart Du Bois écrivait, il y a si longtemps, que « la présente génération des américains des Etats du Sud n’étaient pas responsable des horreurs du passé (commis contre les noirs par leurs ancêtres), et qu’ils ne pouvaient être ni hais ni blâmés pour ce fait ». Il pensait sérieusement que l’on ne pouvait pas imputer les horreurs de l’esclavage dans les Etats du Sud à tous les blancs de manière indiscriminée. Il faisait une distinction très intéressante. Par exemple il précisait que le blanc du sud ignorant haïssait le noir purement et simplement. Les travailleurs blancs avaient peur de la compétition du noir, les hommes d’affaires voulaient le maintenir dans son état de main d’œuvre bon marché (ce qui continue à être le cas d’ailleurs d’une certaine manière). Les blancs instruits voyaient dans le progrès du noir une menace contre le leur. D’autres, normalement les fils de ses maîtres, souhaitaient l’aider. Ils avaient tous en commun la peur de voir le noir se développer et cette peur finissait par les convaincre de le maintenir en état d’esclavage ou simplement de le persécuter et le lyncher. Il est prudent de se ranger du coté de l’illustre anti-esclavagiste et pionnier des penseurs noirs, surtout quand il faut analyser l’épineuse question des fameux auteurs du génocide rwandais – devrait-on les appeler les Nazi africains pour réveiller une opinion publique apparemment endormie ?- qui continuent leur besogne au Nord et au Sud du Kivu. Leurs enfants nés depuis 1994 sur le sol congolais ne sont pas coupables de génocide très certainement.
Par contre la hiérarchie militaire des FAR, dans l’entre-temps transformée en structure qui se veut politico-militaire sous le nom populaire de FDLR, est absolument coupable de ce qui s’est passé au Rwanda en 1994 et de ce qui se passe à l’Est du Kivu depuis lors. Leur haine contre les tutsis est aussi inexplicable que l’acharnement des Etats du Sud de la Confédération, qui deviendrait plus tard les Etats-Unis, contre les noirs en plein mouvement anti-esclavagiste. Il ne s’agit pas ici d’une comparaison simplificatrice. La différence se trouve cependant sur un point crucial : les victimes de la violence et de l’injustice. Dans le contexte de l’esclavage tout est clair. Dans le contexte des génocides du XX siècle, on n’en est plus certain du tout. Les congrès niant les horreurs du Nazisme, ne fut-ce que pour combattre l’existence d’Israël comme Etat, se multiplient d’année en année. Un nombre de pseudo historiens révisionnistes s’évertuent à nier l’holocauste. Comme s’il était possible de redorer le blason du nazisme !