Des nébuleuses sociétés étrangères continuent leur hold-up sur le patrimoine minier de la RD Congo avec la complicité tant du « président élu » Joseph Kabila que des membres de sa famille politique et biologique.
Dans la lettre – que d’aucuns qualifient aujourd’hui de testament – adressée aux évêques du Congo-Kinshasa, en date du 30 novembre 2006, le regretté Cardinal Frédéric Etsou, dénonçait non seulement « les différentes stratégies de spoliation totale des richesses de la RDC » mais aussi « l’occupation totale du pays par les étrangers ». « (…), la communauté internationale, s’enrageait-il, veut simplement signifier que « les contrats juteux ont été déjà signés ! Désormais, coltan, cobalt, uranium, cuivre…or, diamant, bois, mercure congolais et j’en passe, sont propriétés des Asiatiques, des Occidentaux, des Africains etc. ».
Complice d´un pouvoir faisant l´équilibriste sur une corde raide, le quotidien kinois, penche ce dernier temps son éditorial sur une province décidée à se prendre en charge de part la volonté politique de ses dirigeants et les membres des communautés qui ont jurés de ne plus être dupes.Loin de renseigner les autres provinces sur la renaissance du Katanga qui semble réussir l´autonomie pour ne pas entraîner l´éveil collectif au sein des entités administratives composant la RDC, ce journal, nouveau dans les médias bleus tient à réussir un difficile pari : celui de la distraction du peuple congolais sur la faillite de l´état et l´appauvrissement d´une population qui pourtant aspire à un véritable changement.
Kinshasa, le 03 août 2007: C’est avec une très grande inquiétude que la MONUC note la multiplication de rumeurs, de discours, de tracts, d’émissions de radio et de télévision, d’articles de presse, ou de manipulation des foules, faisant appel à l’incitation à la haine intercommunautaire, ethnique ou tribale, à l’intolérance, à l’exclusion et à la xénophobie.
De tels propos sont tenus et colportés avec une fréquence grandissante dans plusieurs parties de la RDC, notamment à Kinshasa et à l'Est de la RDC, en particulier dans les Kivus, où le risque de voir se creuser davantage le fossé entre les diverses communautés qui y vivent est bien réel.
APA Kinshasa (RD Congo) Une foule en colère a attaqué jeudi la base des observateurs militaires de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUC), dans la localité de Moba, dans la province du Katanga (Sud-Est), a appris APA vendredi.
Environ 500 à 1000 personnes se sont ruées sur la base de la MONUC après qu’a dégénéré une manifestation organisée par quelques habitants de Moba, pour protester contre un éventuel retour des réfugiés Banyamulenge (Tutsi congolais d’origine rwandaise), considérés comme des étrangers dans la région.
Les photos de M.Christian Badibangi, président de l'union des socialistes congolais interné aux cliniques universitaires sont insupportables. Son bras droit a été broyer par les militaires qui ont attenté à sa vie.
Il est rare de voir les acteurs politiques congolais rouler à vélo ou sur une moto. Si l'acteur politique Christian Bandibangi, le jour de son agression était sur sa moto et avait emprunté la route qui va de rond point Ngaba vers l'Upn en passant par la commune de Selembao. Cela prouve à dessein qu'il n'avait pas peur de son peuple surtout que son quartier général est à Ngaba,l' une des quatrescommunes populeuses de Kinshasa. Durant la transition congolaise, j'ai eu l'occasion à deux reprises d' interviewer M.Christian Badibangi, président du Parti Socialiste Congolais (USC).
Le leader historique du Front national de libération de l’Angola (FNLA), Mr. Alvaro Holden Roberto est décédé à Bruxelles en Belgique, le jeudi soir 02 août 2007, à l’âge de 83 ans, des suites d’une courte maladie, indique un communique signé par le député André Paulo Nelembe, membre du bureau politique du FNLA .
Né en 1924 à Mbanza-Kongo, Holden Roberto était une figure bien connue de Kinshasa, capitale du Congo ou il a vécu longtemps en exil, luttant contre la colonisation portugaise .
Ils sont plus de 1000 éléments en attente du brassage depuis des mois, regroupés dans ces deux localités. Ces Mai-Mai n’ont plus à manger depuis quelques jours, selon le colonel Musabao, chargé de l’administration au sein des troupes. Pour survivre, ils se rabattent sur les populations civiles, rapporte radiookapi.net
L’unique ration qui avait été envoyée à ces groupes l’a été à l’occasion de la sensibilisation et du regroupement de ces éléments par la 8e région militaire, indique la même source. Depuis deux mois, le stock de cette ration est épuisé. Pour trouver de quoi mettre sous la dent, ces Mai-Mai se sont tournés vers les paysans de la contrée.
Contacté, le colonel Delphin Kahimbi, commandant second à la 8e région militaire, reconnaît la situation. Ce dernier séjourne actuellement à Kinshasa pour y trouver la solution avec la hiérarchie. En attendant, le colonel Kabimbi invite ces éléments à la patience. D’après lui, leur départ pour le brassage interviendrait dans un proche avenir.
Bingi et Alimbongo sont à 60 kilomètres, au sud de Lubero.
Nous nous sommes fait avoir, tel est le credo des populations habitant le Mayumbu.Heureux d’apprendre qu’un de leur dirige le gouvernement, les fils du Mayumbu se rendent enfin compte que le Ngwashi a trahi la mémoire de Pierre Mulele en acceptant de diriger un gouvernement sous tutelle des véritables assassins de Patrice Emery Lumumba dont l’un possède en trophée une dent en or de notre héros national que le commandant Hyppolyte Kanambe (le porteur des œufs) a oublié volontairement d’exiger la restitution à la famille lors de son dernier voyage officiel au pays de Tintin.
Dans une réunion du patelin, Mbuta Antoine Gizenga aurait lâché que le bilan positif de son gouvernement serai son voyage en Belgique ou il a eu à recouvrir la vue, et pourrai désormais voir claire dans les dossiers litigieux que lui présentent les enfants terribles du PPRD (Augustin Katumba, Janet Kanambe, Georges Forrest…) qui bradent à volonté le tissu économique du Congo.
Si Lumumba a réussi à mettre les colons belges à la porte du Congo, son successeur Gizenga légitime la présence nocive des FDLR qui pour lui, sont des fils du Congo Belge et Ruanda-Urundi (nostalgie). Il se réveille en sursaut quand un conseiller lui raconte à l’oreille, l’histoire du génocide rwandais et préfère laisser la résolution de ce problème à Kanambe et à son prochain tombeur l’UFERI, John Numbi (envoyé spécial à Kigali) qui détient dans ses geôles quatre journalistes de la RTNC.L’octogénaire cherche depuis peu à remanier son ministre de l’intérieur qui confondant le service national avec son nouveau poste, croit normal que les Mbororo armés jusqu’aux dents ne constituent pas une menace pour la stabilité de la province orientale.Le Ngwashi regrette de ne pas être à Stanleyville pour leur régler les comptes (Mateka) comme au beau vieux temps.
Commentant sur la dernière visite de Louis Michel, le patriarche de Ngungu fustige la demande du commissaire européen qui tient à ramener dans la capitale l’agresseur du frangin qui risque de voir ses œufs cassés par le brutal Igwe, Jean Pierre Bemba de Poto. Le vieux n’arrive pas à comprendre le zèle du ministre des colonies (Louis Michel) qui venant de perdre les élections dans son pays tient à se mêler des questions congolaises (séquelle de nationalisme).
A propos de la situation au Kivu, le Premier Ministre reste confiant en Nkunda, seul capable de faire face aux Interahamwe du FDLR. Et de dire, sa lettre m’interpelle jusqu'à ce jour,lisant la lettre du chairman du CNDP, j’ai en face de moi la pensée politique de Pierre Mulele et soutient sa détermination à défendre le peuple contre l’association des milices (Mai-Mai, RCD, MLC, Rasta, Interahamwe, ex-FAR, et MPLA) dénommée FARDC. Et de dire moi au pouvoir, il n’y aura pas d’assaut final contre le fief de ce patriote, autant concentrer nos efforts sur Kahemba (bwala na beto) qu’occupe l’Angola.
L’entretien se termine par un diner offert par la maman premier ministre fait d’un grand Fufu, servi avec un plat de Misili et de Mikungu.Et le vieux de clôturer disant, je suis devenu végétarien depuis les journées sanglantes de Kinshasa en aout 2006 et mars 2007, c’était pire que Stanleyville.
Le ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale a ouvert, le mercredi 1er août, la série des conférences scientifiques à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin). A cet effet, la vice-ministre des Congolais de l’Etranger (CDE), Colette Tshomba a décliné les attributions et le plan d’actions prioritaires dévolus à son département. D’entrée de jeu, elle a indiqué que son ministère a été mis en place pour mobiliser les Congolais de l’étranger pour le développement du pays et leur intégration dans la vie nationale. L’identification, le recensement, le suivi, la protection et la défense des droits, des intérêts des Congolais de l’étranger font partie des compétences du vice-ministère des CDE.
Concrètement, révèle-t-elle, ces taches consistent, entre autres, à mettre en place des mécanismes et des projets incitatifs en vue d’encourager les compatriotes de l’étranger à investir au pays ; à canaliser leurs flux financiers vers les circuits économiques productifs du pays ; à encourager la création d’une caisse de solidarité ; à assurer la promotion de l’emploi et de la formation, la protection sociale et culturelle susceptible d’améliorer la situation de nos compatriotes dans leurs pays d’accueil ; à encourager et persuader les investisseurs étrangers, à travers le faisceau des Congolais vivant à l’étranger, de manière à recourir en priorité à leur expertise lors de leur implantation en RDC, etc.
Les actions prioritaires de Colette Tshomba
Préoccupé par le sort de plus de 6 millions de ressortissants congolais éparpillés dans le monde, le ministère des CDE entend publier des dépliants ainsi que la revue « Les Racines », lettre des CDE, pour un échange régulier d’informations entre eux et avec la mère patrie ; créer et animer un site Internet destiné aux Congolais de l’étranger, des émissions radio et télé pour une communication permanente ; Organiser le premier Forum des CDE dans le but de recueillir leurs avis et suggestions sur leur implication dans le développement du pays ; organiser des points focaux, des conseillers des CDE au sein de nos Ambassades et des Consulats ; participer chaque année aux activités foraines de la Fikin, en aménageant un espace dénommé « Maison des Congolais de l’étranger », pour la vulgarisation de la politique de gestion et d’encadrement des Congolais de l’étranger, l’exposition des activités des CDE et des projets à venir ; obtenir l’ouverture des Bureaux d’Accueil et d’Information des CDE aux points d’entrée principaux, à l’aéroport de Ndjili et au Beach Ngobila dans un premier temps, pour la facilitation des formalités de voyages en vue de lutter contre les tracasseries récurrentes à chaque retour au pays ; constituer une banque de données sur les expertises et compétences des CDE en les incitant à participer au développement et à la reconstruction de notre pays, etc.