Statement by Secretary Condoleezza Rice
Addis Ababa, Ethiopia
December 5, 2007
Statement by Secretary Condoleezza Rice
Addis Ababa, Ethiopia
December 5, 2007
El Memeyi Murangwa
05/12/07
L’interahamwisation du régime Kabila se confirme. La presse est dominée par l’assaut final contre le CNDP, mouvement politico-militaire protégeant une partie de la population au Nord Kivu contre son extermination par les FDLR qui bénéficient de l’aide du pouvoir congolais, mais aussi de la logistique d’une MONUC caractérisée par une ambiguïté sans précédent dans l’histoire de missions onusiennes sur la planète.
La ou le bas blesse c’est d’entendre le numéro un congolais denier le rôle de protecteur au Général Laurent Nkunda qui du reste sécurise à ce jour le plus grand camp des personnes déplacées à Kitchanga, refuge composé des personnes persécutées et des survivants d’une extermination planifiée par un régime qui utilise la presse nationale pour une campagne xénophobe à l’égard d’une partie de sa population.
Antoinette K. Kankindi
Orléans, 5/12/07
Bilan
Le Raïs et son alliance majoritaire sont sans doute en train de préparer la célébration du premier anniversaire de leur victoire électorale de l’année dernière. Leur anniversaire et pas celui du peuple. Celui-ci a eu toute une année pour constater le désastre annoncé par le CNDP quand en Octobre 2006, il prévenait tout le monde contre la démocratie de façade, par élections biaisées interposées, que le CIAT, la MONUC, l’UE et l’UA fabriquaient pour la RDC. Maintenant le peuple congolais sait qu’il a été trompé sur toute la ligne. Il l’a senti depuis les tous premiers affrontements qui ont eu lieu entre les deux scrutins, il en a eu confirmation quand le régime de Kabila et ses parrains ont violement et définitivement calculé la décapitation de l’opposition issue des élections marquées par une corruption à outrance. Le peuple s’est vu trompé dans la structure et l’ineptie du gouvernement Gizenga I et plus récemment Gizenga II qui ne change rien à la chose, puisqu’il s’agit d’un gouvernement de replâtrage pour paraphraser le mot célèbre de Clemenceau.
Kivupeace
05/12/07
Il est devenu de tradition pour les Kabila de cracher sur des secrétaires d’état américains surtout lorsqu’elles sont
femmes.
Pareil à son "père", Laurent Désiré KABILA qui avait peu de considération envers madame AlBright, Joseph KABILA vient d’
humilier, à son tour, Madame Condollezza Rice, Secrétaire d’Etat Américain en charge des affaires étrangères. Attendu
depuis ce matin à Addis-Abeba pour participer à une rencontre de la tripartite plus un où sont déjà présents les chefs d’
Etat rwandais, Paul KAGAME, ougandais, Yoweri KAGUTHA MUSEVENI, burundais, Pierre NKURUNZIZA et Condollezza
Rice qui s’est déplacé spécialement pour la crise en RDC, Joseph Kabila, quant à lui, a préféré attendre à Kinshasa son
tambour d’or, prix de meilleur mécène de la musique qui lui sera remis par les musiciens congolais de Kinshasa et de
Brazzaville.
AFP
05/12/07
La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice est arrivée mercredi matin à Addis Abeba, où elle doit s'entretenir avec plusieurs chefs d'Etat africains de crises et conflits qui minent la stabilité du continent, a constaté un journaliste de l'AFP.
Ces entretiens organisés en Ethiopie, principal allié de Washington en Afrique de l'Est, se déroulent sur fond de violents combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), déchiré par des affrontements depuis le début des années 90, et d'absence de perspective de règlement politique de la guerre civile somalienne déclenchée en 1991.
Sur le dossier des Grands Lacs, Mme Rice doit participer à une réunion des pays de la région – Burundi, RDC, Rwanda et Ouganda – consacrée à "la paix et la sécurité régionales", selon le département d'Etat.
Roger Ndekezi
04/12/07
En ce lundi 3 décembre 2007, date tant attendue par le gouvernement de la RDC afin de mettre son plan d’extermination de peu des gens qui restent sous le contrôle du CNDP est enfin arrivé. Après avoir mené des attaques d’essais d’une grande envergure aux fronts de Kikuku et de Nyanzale, où les FARDC/FDRL ont utilisé des armes de destruction massive en tirant sur les positions de l’ANC/CNDP (http://www.monuc.org/news.aspx?newsID=16182), ces derniers voyant que la population sous sa protection est prise pour cible ont riposté afin de défendre leurs positions. Ils ont ouvert le feu et sans trop de résistance (comme d’habitude), les FARDC ont pris la fuite. Ils ont laissé derrière eux plusieurs morts, plusieurs armes et véhicules que le CNDP a récupérés.
Selon plusieurs sources sur place, la cargaison d’armes récupérée pourra servir aux militaires de l’ANC/CNDP pour une période estimée d’au moins six mois. Cela a aussi été aussi confirmé par tous les médias progouvernementaux dont Radio Okapi, la MONUC et même le fameux site antisémite digitalcongo de Janet, la sœur jumelle de Kabila. Suite à cette énième défaite, enregistrée par les FARDC face aux troupes aguerries de l’ANC/CNDP, comme ce fut le cas dernièrement dans la cité de Rutshuru; et étant donné l’effet très honteux et démoralisant pour les troupes kabilistes, la hiérarchie militaire de FARDC a décidé pendant la nuit de dimanche à lundi de mettre en pratique le plan machiavélique d’exterminer la population restante ayant confiance au CNDP dans les territoires de Masisi et de Rutshuru. Avant l’aube, l’assaut a été lancé pour éviter que la triste nouvelle de Kikuku et Nyanzale ne circule au sein des militaires FARDC; qui déjà combattent sans aucune motivation puisqu’ils savent qu’ils vont y laisser leurs vies pendant que leurs chefs continuent à remplir leurs poches au détriment de simples soldats FARDC laissés à eux-mêmes de fois sans ration ( http://www.virunganews.com/content/view/846/28/ ).
Connaissant donc la détermination et l’expérience de militaires aguerries de l’ANC/CNDP qui ne reculent jamais une fois avancé; certaines FARDC préfèrent subir des représailles voire des exactions de leurs chefs au lieu d’aller subir la défaite des militaires engagés de l’ANC/CNDP. Voilà maintenant qu’aujourd’hui tous les fronts du Nord-Kivu sont ouverts sous le regard méprisant (en même temps moqueur) de la MONUC dans le seul but d’exterminer la population du Nord-Kivu qui a cherché refuge dans les zones du Masisi et de Rutshuru sous protection du CNDP. Sans tarder, les fronts s’ouvriront au Sud-Kivu. La MONUC qui offre appui et logistique aux FARDC/ FDRL/ Interahamwe (génocidaires de Tutsi et de Hutu modérés au Rwanda en 1994), en collaboration avec le gouvernement de Kinshasa a préféré faire sourde oreille aux appels incessants de la communauté
internationale dont celui de Mr. Mauro De Lorenzo ( http://www.kivupeace.org/temoignage_mauro_lorenzo.html ), celui du rapport de l’International Crisis Group ( http://www.kivupeace.org/ramener_paix_nordkivu.html ) et tant d’autres qui préconisent la solution pacifique de ce conflit qui perdure. Cette fameuse MONUC supposée être impartiale dans ce conflit, montre sa détermination à soutenir uniquement le camp Kabila qui use de la force contre sa population comme il l’a fait contre l’opposition politique à Kinshasa il y a quelques mois.
Qui soutient donc Kabila, soutient automatiquement la position des génocidaires FDRL faisant partie de FARDC, ayant juré d’exterminer tout le monde qui collabore avec le CNDP. La MONUC supposée être neutre afin d’aider la RDC à mettre en pratique l’accord signé récemment à Naïrobi, qui devrait se consacrer à sa noble mission, celle de protéger la population congolaise sans aucune exception; a décidé de ne porter secours uniquement qu’à celle se trouvant sous le contrôle gouvernemental. Depuis toujours, elle préfère aider la coalition FARDC/FDRL à combattre les troupes du CNDP.
La MONUC pour la énième fois, ignore la population sous les territoires contrôlés par le CNDP. C’est scandaleux que la plus grande force de maintien de la paix actuelle de l’ONU au monde, au lieu de poursuivre la mission lui confiée; ses militaires et personnels se distinguent plutôt en faisant le trafic de pierres précieuses (en échange d’informations pour le compte de leurs alliés préférés FDRL génocidaires), etc. Objet de toutes sortes de scandales dont plusieurs cas des viols de mineurs (documentaire de la télévision de Radio Canada : le déshonneur des casques bleus de Mme Mimi Kashira, voir http://www.radio-canada.ca/documentaires/play-video/index.asp?idContenu=2553), voir aussi ( http://www.kivupeace.org/monuc_cache_rapport.html ) et comme si cela ne suffisait pas, voici l’histoire de la fameuse amoureuse des commandants des FARDC Sylvie Van Der Wildemberg qui surgit http://www.kivupeace.org/sylvie_van_derwildemberg.html.
Nous sommes alors en droit de se demander, à quoi sert réellement cette mission de l’ONU qui dépense autant d’argent aux détriments du peuple congolais, si ce n’est de s’enrichir tout en se moquant des africains en général et de congolais en particulier. Il est très surprenant d’apprendre le budget mensuel faramineux que dépense cette mission, en payant ces soi-disant garant de la paix qui ne font que s’embourber dans la débauche, le trafique des minerais et les viols de nos filles mineurs. Enfin, comme son chef actuel William Swing est entrain de plier bagages (il ne lui reste que moins de 26 jours) et sa position étant bien connue depuis le début de sa mission en RDC ainsi que celle de son proche collaborateur, le plus que général françafricain Babacar Gaye dans ce conflit qui oppose le CNDP et le gouvernement, les deux chefs veulent se démarquer dans l’histoire du 21e siècle en exterminant le dernier de Tutsi en RDC. L’insensé dira qu’on peut les comprendre car, ils doivent avoir une justification à donner à Kabila avant que le nouveau chef de la MONUC ne prenne place.
En attendant de savoir ce que nous réserve le sommet d’Addis sous Mme Condoleeza Rice en ce 5 décembre 2007, espérons que l’histoire demandera à Lacy Swing et à Babacar Gaye le rapport de la MONUC sous leur mandat.
Ottawa, Canada
Bahati Amani
03/12/07
Aucun jour ne passe sans que le gouvernement de Kinshasa n’accuse le Rwanda de ravitailler le CNDP en armes et munitions de guerre. La dernière bataille de Kikuku, chef lieu de la chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru, sous la responsabilité du Mwami Bughunda à 160 Km de Goma, vient de montrer à quel point ce sont les FARDC qui fournissent les armes au CNDP. Ceci, pour l’aider à mener à bien sa mission de sécurisation du Nord Kivu, et la lutte contre les génocidaires Interahamwe. En tout cas, depuis plusieurs jours, les militaires FARDC ont commencé à masser beaucoup d’armes et de munitions à leur base militaire de Kikuku pour saper l’accord de Nairobi. Continue reading
Radio Okapi
03/12/07
Des combats se sont poursuivis toute la journée de ce lundi entre les FARDC et des hommes fidèles à Laurent Nkunda vers Mushaki, à près de 40 kilomètres à l’ouest de Goma. Les FARDC affirment avoir repris le contrôle de Kimoka, à 2 kilomètres de Sake et que le calme est revenu à Nyange, rapporte radiookapi.net
Les FARDC ont déclaré avoir lancé l’après midi ce lundi, une offensive contre les positions des insurgés à Mushaki. Selon eux toujours, l’objectif était de récupérer cette localité qui a toujours été occupé par des insurgés.
Entre temps, le calme serait revenu à Nyange, près de Karuba, où les insurgés avaient attaqué tôt le matin, ce lundi vers 6 heures locales, les positions des FARDC.
Les FARDC affirment avoir libéré toute la localité de Kimoka, près de Sake, de l’emprise des insurgés. La position des FARDC, près des antennes de la société de communication CELTEL qui était entre les mains des insurgés ce lundi vers 5 heures 30 du matin, est à nouveau sous contrôle des FARDC.
Pour l’instant, l’évolution autour de Bihambwe, à environ 50 kilomètres au sud-ouest de Goma, dans le territoire de Masisi, n’est pas connue. Les responsables militaires de la 81e brigade, sont restés injoignables. Des combats avaient également été signalés ce lundi matin.
A Kalengera, dans le territoire de Rutshuru, des échanges des tirs ont eu lieu la nuit dernière entre les insurgés et les FARDC de la 6e brigade intégrée. Selon des sources administratives sur place, le calme y est revenu. Les FARDC gardent toujours le contrôle de leurs positions, affirme la même source.
Entre temps, les insurgés ont pris le contrôle des positions des FARDC depuis hier dimanche à Kikuku et Nyanzale, environ 150 kilomètres au nord-ouest de Goma, dans le territoire de Rutshuru. Selon des FARDC, à Kikuku, les hommes de Nkunda ont pris possession du charroi automobile des FARDC et d'une importante quantité de minutions.
Aucun bilan de tous ces combats n'est encore disponible. Les responsables de la 8e région militaire sont restés injoignables. Les insurgés eux déclarent avoir réagi aux attaques des FARDC sur leurs positions.
Pour rappel, ce lundi matin, des insurgés fidèles à Laurent Nkunda ont attaqué plusieurs positions des FARDC dans les territoires de Masisi et de Rutshuru.
Radio Okapi
Le Monde
03/12/07
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont lancé, lundi 3 décembre, une offensive contre les troupes insurgées dans plusieurs localités au nord-ouest de Goma, la capitale du Nord-Kivu (Est), a-t-on appris de sources militaires. "Les forces gouvernementales ont lancé ce matin des opérations dans la zone de Mushake", à environ 40 kilomètres au nord-ouest de Goma, a déclaré le major Viveck Goyal, porte-parole militaire de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc) au Nord-Kivu.
REPRISE DES COMBATS DIMANCHE
Dimanche, des affrontements avaient été signalés entre des soldats loyalistes et des insurgés ralliés au général Nkunda, à plus d'une centaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale provinciale, Goma. Le Nord-Kivu, province frontalière du Rwanda et foyer de rébellions qui ont par deux fois plongé le pays dans la guerre (1996-1998 et 1998-2003), est depuis plus de trois mois le théâtre d'affrontements entre les FARDC, qui y ont massé plus de 20 000 hommes, et quelque 4 000 soldats insurgés ralliés au général Nkunda.
Tutsi congolais, Laurent Nkunda se pose en défenseur de sa communauté contre les rebelles hutus rwandais stationnés dans l'est de la RDC, estimés à environ 6 000 par l'ONU et dont certains ont participé au génocide rwandais de 1994, essentiellement dirigé contre les Tutsis. Il accuse les FARDC d'armer des rebelles "génocidaires" et a récemment lancé des menaces à peine voilées à l'encontre de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc), prévenant qu'elle devrait "assumer les conséquences" d'un soutien aux forces gouvernementales.
LA PRESSION DES ÉTATS-UNIS
Vendredi, les Etats-Unis avaient annoncé avoir appelé le général Nkunda à "se rendre, s'exiler et inciter" ses hommes à désarmer afin d'éviter une effusion de sang au Nord-Kivu, soulignant que le président Joseph Kabila avait "le droit d'utiliser ses forces contre celui qui est avant tout un général rebelle de sa propre armée". Ces derniers mois, les Etats-Unis se sont fortement impliqués pour essayer de trouver une issue pacifique à la crise, multipliant les contacts avec Kinshasa et Kigali, abordant de front les menaces sécuritaires constituées par Nkunda et les rebelles hutus rwandais.
Le lancement d'une offensive d'envergure contre Laurent Nkunda inquiète humanitaires et observateurs militaires, qui doutent de la capacité de l'armée régulière à l'emporter contre des troupes mobiles, familières du terrain et qui pourraient se lancer dans des opérations de guérilla meurtrières pour les civils. Plusieurs agences humanitaires, dont le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU, ont commencé à réduire leurs équipes de terrain. Depuis fin 2006, les violences ont entraîné le déplacement forcé de plus de 400 000 civils au Nord-Kivu, qui compte quelque 800 000 déplacés de guerre.
Le Monde
By Scott Baldauf
Staff writer of The Christian Science Monitor
12/02/07
(AXcess News) Kitchanga, Democratic Republic of CONGO – The general walks into the hut, his boots freshly brushed, his green beret tilted just so, his silver-capped swagger stick tucked under his arm. He greets a group of journalists, puts his hand over a table full of food, and closes his eyes in prayer.
"Father, we thank you for the food we are about to eat, and we ask you to ensure a safe journey for your children who have come to visit us," Gen. Laurent Nkunda intones, in the rhythm of an evangelical preacher, which he has been in the past.
It's not the picture one expects of Congo's Public Enemy No. 1.
Called a war criminal and terrorist by his opponents in the Congolese Army, General Nkunda maintains a well-armed and -supplied militia of 8,000 in the mountainous eastern region of Congo, carrying out a guerrilla war against the government and other ethnic militias in defense of his ethnic group, Congolese Tutsis.