Incapable de faire face au CNDP, les FARDC et les forces supplétives (FDLR et Mayi-Mayi) de Joseph Kabila comptent désormais sur les troupes angolaises pour faire la guerre au CNDP.Différentes sources indiquent qu’un contingent des militaires angolais se trouve déjà en position à Goma.
Les Angolais (MPLA) qui ont une haine viscérale contre les Congolais depuis l’appui et l’aide militaire que Le Marechal Mobutu Sese Seko accorda au FNLA de Holden Roberto et à l’UNITA de Jonas Savimbi en pleine guerre froide, ne cessent d’expulser les Congolais d’une façon inhumaine, torturant et violant les Congolais de l’ex Zaïre.
Le porte-parole du conseil exécutif Kabila (Muzito I) n’aura pas surpris l’opinion en donnant la position de la succession Gizengaqui s’oppose aux négociations directes avec le CNDP, traitant ce Mouvement National de Libérationau même titre que les forces supplétives du régime Kabila (FDLR et Mayi-Mayi).
Lambert Mende confirme que ces forces négatives qui déstabilisent le Kivu sont des groupes armés nationaux en omettant de préciser qu’ils sont membres d’une seule coalition combattant le CNDP.
Le mardi 27 octobre 2008, lorsque le CNDP s’est mis à pourchasser la coalition gouvernementale défaite à RUMANGABO et qu’il devenait clair qu’il poursuivrait sa progression vers Goma, la MONUC n’a pas arrêté de vociférer. Elle martelait à tue-tête qu’elle défendrait la Ville de Goma par tous les moyens militaires dont elle dispose aux fins de protéger la population civile. Elle aurait été mieux inspirée en se taisant. Car, on peut constater aujourd’hui que Goman’a aucune raison de lui savoir gré de l’avoir protégée du CNDP, puisque c’était pour mieux la livrer aux mains des meurtriers, des violeurs et des pilleurs FARDC-FDLR/PARECO. En effet, le jeudi suivant, au petit matin, le chef-lieu du Nord-Kivu offrait le visage terrifiant d’une ville-fantôme : rues désespérément désertes, population barricadée chez elle en plein midi, cadavres de civils et d’hommes en uniformes indécemment couchés sur la chaussée ou sur le bas-côté de la route, familles endeuillées pleurant leurs morts assassinés pendant la nuit, boutiques et magasins pillés, stations d’essence démolies, chambres de l’hôtel KARIBU mitraillées et l’on en passe.
Les camps des déplacés du Nord-Kivu commencent à disparaitre de par la volonté de leurs habitants qui confiant dans l’encadrement du CNDP reprennent le chemin vers leurs milieux respectifs, abandonnant de ce fait les pogroms ou les avaient entassés sans assistance une administration insouciante de la dignité humaine rapporte M. Mbanguka Ndateba, notable du Bwisha fatigué par la marche à pied.
Depuis hier, les camps de Kasasa, Dimez et Nyongera vidés de leurs occupants offrent un décor d’Halloween.
De Kibati, les déplacés en colonnes traversent en toute aisance les lignes CNDP pour retourner chez eux.
Londres n'écarte pas la possibilité d'envoyer une mission militaire européenne en République démocratique du Congo (RDC), mais estime qu'il est encore "trop tôt" pour envisager cette éventualité, a déclaré jeudi le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères.
"Nous devons garder à l'esprit la perspective que la paix pourrait ne pas être restaurée et nous ne pouvons donc pas exclure un déploiement supplémentaire, que ce soit un renforcement de la Monuc (Mission des Nations unies en RDC) ou une force européenne additionnelle", a déclaré Mark Malloch-Brown devant la chambre des Lords.
Le chef des rebelles tutsis en République démocratique du Congo (RDC) Laurent Nkunda a déclaré jeudi vouloir des négociations directes avec le gouvernement de Kinshasa, qu'il a de nouveau accusé d'association avec des miliciens hutus rwandais réfugiés dans l'est du pays après le génocide de 1994. Des coups de feu ont éclaté au coucher du soleil près du lac Kivu.
Laurent Nkunda, chef du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) s'exprimait dans un entretien par téléphone à l'Associated Press dans les faubourgs de Goma, la capitale du Nord-Kivu située dans l'est du Congo-Kinshasa. Le CNDP a décrété mercredi un "cessez-le-feu unilatéral" dans la périphérie de Goma, qui restait pour le moment sous le contrôle de l'armée régulière congolaise, selon un de ses commandants, le colonel Jonas Padiri.
Les habitants de Goma qui n'ont pas pris la fuite s'empressaient mercredi après-midi de rentrer chez eux après l'abandon de cette ville de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) par l'armée régulière congolaise, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les magasins de la capitale de la province du Nord-Kivu ont fermé, les enfants sont rentrés plus tôt de l'école, les taxis-motos ont déserté les rues.
Cette fois-ci, la Monuc doit demander des comptes au gouvernement provincial du Nord Kivu sur ces meurtres. Il est inacceptable que des hommes qui quittent leurs pays pour venir aider un gouvernement, se fassent lyncher comme des vulgaires criminels, par une foule manipulée par des autorités aux abois qui ont fait de la corruption leur mode de gestion.
Selon l’agence de presse catholique Misna, deux soldats de maintien de la paix appartenant à la force onusienne en république démocratique du Congo, Monuc, ont trouvé la mort ce mardi, suite aux accrochages avec une foule en pleine colère.
Depuis quelques temps, les autorités congolaises manipulaient les populations, en attisant en elles, la haine de la mission onusienne, en leur disant que c’est la Monuc qui soutient les forces rebelles, alors qu’elles sont victimes de leur mauvaise gestion.
Profitant de leur puissance médiatique et de leur influence populaire, ces autorités ne laissent passer aucune occasion, pour dire tout le mal qu’ils pensent de la mission onusienne. Malgré tout ce que cette force apporte comme soutien à ce gouvernement, il continue de demander plus.
Dans cette affaire, le gouvernement congolais agit avec une duplicité hors du commun. Or, le Général sénégalais Babacar Gaye, ancien commandant en chef de la Monuc l’avait mentionné : « jamais une force onusienne n’est allé aussi loin dans le soutien apporté à un gouvernement. » Mais les autorités de Kinshasa préfèrent faire la politique de la tête brûlée qui risque de se retourner contre elles.
Voici que la force onusienne qui fait de son mieux pour sauver Joseph Kabila vient de perdre deux de ses militaires
Les rebelles tutsis du général congolais Laurent Nkunda ont annoncé avoir capturé mardi la localité de Rutshuru, dans le Nord-Kivu, dans l'est du Congo démocratique.
"Nous avons pris Rutshuru et la localité voisine de Kiwanja", a déclaré à Reuters Bertrand Bisimwa, porte-parole des forces rebelles.
Auparavant, le chef des opérations de l'armée pour le Nord-Kivu, le colonel Delphin Kahimbi, avait admis qu'il devrait abandonner la ville face à l'avance rebelle qui a débuté dimanche.
Le porte-parole militaire de la Mission des Nations unies au Congo démocratique, le colonel Samba Tall, a fait savoir que la Monuc s'efforçait de vérifier l'information, tout en affirmant que des casques bleus étaient toujours présents à Rutshuru.