Soixante heures après les attaques de Bomba qui ont fait au moins 155 morts, les forces spéciales de la police indienne ont repris le contrôle de l'hôtel Taj Mahal de Bombay en tuant quatre activistes islamistes retranchés.
L'émissaire spécial de l'ONU pour le conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), Olusegun Obasanjo, est arrivé vendredi à Kinshasa où il doit s'entretenir avec le président Joseph Kabila avant de rencontrer le chef de la rébellion, a constaté l'AFP.
M. Obasanjo a été accueilli à l'aéroport de Kinshasa par le vice-ministre congolais des Affaires étrangères, Ignace Gata Mavita, et n'a fait aucune déclaration à son arrivée.
La Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc) a confirmé vendredi la prise de contrôle par la rébellion de Laurent Nkunda d'une localité de l'est du pays frontalière avec l'Ouganda.
"Il y a une petite présence CNDP (Congrès national pour la Défense du peuple, rébellion) à Ishasha", a indiqué à l'AFP le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich.
Ishasha est situé le long de la frontière avec l'Ouganda, et à plus de 130 kilomètres au nord-est de Goma (capitale provinciale du Nord-Kivu), dans une zone où les rebelles affrontaient depuis plusieurs jours des miliciens Maï-Maï pro-gouvernementaux
Des accrochages ont opposé jeudi matin dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) les rebelles de Laurent NKunda à des groupes armés alliés au gouvernement congolais, a-t-on appris de sources concordantes.
Des rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et des miliciens Maï-Maï, deux groupes qui servent régulièrement de supplétifs à l'armée congolaise, "menaçaient nos positions" près de la localité de Kiwanja, a affirmé à l'AFP Bertrand Bisimwa, le porte-parole de la rébellion de Laurent Nkunda.
Kiwanja est située à environ 80 km au nord de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, et à plus de 1.500 km à l'est de la capitale congolaise Kinshasa.
"Face à cette menace, nous avons fait une action de prévention", a ajouté M. Bisimwa, parlant d'"accrochages et non de combats".
Les FLDR et les Maï-Maï ont été stoppés à 4 km au nord de Kiwanja, contrôlée depuis fin octobre par la rébellion de Laurent Nkunda, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), a-t-il affirmé.
Le Conseil de sécurité a entendu mercredi des appels à renforcer le mandat de la Mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monuc), afin de pallier les défaillances de l'armée gouvernementale qu'elle est censée appuyer.
"Il est essentiel de réviser le mandat de la Monuc à la lumière des récents événements au Nord-Kivu, afin de l'adapter aux nouvelles réalités", a déclaré le chef de cette mission, le représentant de l'ONU en RDC Alan Doss, lors d'un débat public au Conseil.
Les députés du Nord-Kivu, province de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) en proie à un conflit, a demandé mercredi à la France d'"organiser" une force européenne pour combattre la rébellion de Laurent Nkunda, a-t-on appris de sources parlementaires.
"Nous demandons à la France, qui a été coorganisatrice d'Artemis, d'organiser une force identique" dans le Nord-Kivu, a déclaré à l'AFP Côme Sekimonyo wa Magango, le doyen des députés de cette province, où la guerre a repris depuis trois mois.
La force européenne Artemis, dirigée par l'Union européenne (UE) et dont la France était la nation cadre, a été déployée pendant quelques mois en 2003 pour sécuriser la ville de Bunia, dans la Province Orientale (est) voisine du Nord-Kivu où opéraient à l'époque de nombreux groupes armés.
"Cette force +Artemis 2+ nous aiderait à faire la guerre, pas la Croix-Rouge, comme le fait la Monuc", la Mission des Nations unies en RDC, a estimé M. Sekimonyo wa Magango à Kinshasa.
"On ne veut pas une force qui vienne constater. On voudrait une force à côté du gouvernement pour buter les rebelles, pour protéger nos populations, nos institutions", a-t-il ajouté.
Près de 100 personnes, dont six étrangers, ont été tuées à Bombay mercredi soir dans des fusillades et explosions en série, menées par des hommes armés de fusils d'assaut et de grenades, qui ont visé notamment des grands hôtels de la ville, a annoncé le gouvernement de l'Etat du Maharashtra.
"Des terroristes inconnus" ont ouvert le feu dans "au moins sept ou huit endroits" de la capitale financière de l'Inde, a indiqué un des responsables de la police locale, A.N Roy, à la chaîne de télévision NDTV.
Ces attentats ont été revendiqués au nom d'un groupe islamiste se présentant comme les Moujahidine du Deccan. Ce groupe a envoyé des courriels à plusieurs médias, a rapporté l'agence de presse indienne PTI.
Le bilan des morts est monté à 78 tués, a déclaré le gouvernement de cet Etat du sud-ouest de l'Inde, cité par PTI. Il a ajouté que six unités de l'armée avaient été envoyées sur les lieux.
Sur les flancs du volcan Mikeno, les derniers gorilles des montagnes mènent leur vie comme s'ils étaient à des années-lumière des combats de l'est de la République démocratique du Congo (RDC). Mais c'est pourtant en plein milieu que se trouve l'habitat de cette espèce en voie de disparition, dans le parc national des Virunga, zone contrôlée par la rébellion depuis fin 2007.
En lisière des zones de guerre, le secteur où vivent les gorilles est depuis lors surveillé par des rangers restés dans le parc après l'arrivée des rebelles. Aujourd'hui, un accord entre les insurgés et le gouvernement de Kinshasa permet aux rangers qui avaient fui de revenir, pour la première fois depuis 15 mois.
Nov. 25 (Bloomberg) — Human Rights Watch said Congo’s President Joseph Kabila had opposition members tortured in a “lurch to authoritarian rule” after winning the nation’s first democratic elections in four decades in 2006.
“Kabila set the tone and direction” for the killing or summary execution of 500 people and often arbitrary detention of about 1,000 more, the New York-based group said in an e-mailed report today. Torture included “the use of electric batons on their genitals and other parts of their bodies, beatings, whippings, and mock executions,” it said.
Congolese Communications Minister Lambert Mende may comment on the report later today, his personal secretary, Benoit Wetshindjabi, said in a phone interview. Kudura Kasongo, Kabila’s spokesman, didn’t answer several calls to his mobile phone seeking comment.
Congo’s elections two years ago marked a key step in the central African nation’s transition to democracy after years of economic and political mismanagement, mostly under former dictator Mobutu Sese Seko. Two civil wars between 1996 and 2003 killed at least 4 million people, the majority from disease and starvation. The country, the size of Western Europe, has a population of about 62 million people.
L'émissaire spécial de l'ONU pour le conflit dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), Olusegun Obasanjo, est attendu ce week-end dans ce pays où il doit rencontrer séparément le président Joseph Kabila et la rébellion, a-t-on appris mardi de source onusienne.
L'ancien président nigérian "doit être là le (samedi) 29 novembre. Il a l'intention de rencontrer le président de la République (Joseph Kabila) et le CNDP", le Congrès national pour la défense du peuple du chef rebelle Laurent Nkunda, a déclaré à l'AFP Kevin Kennedy, le directeur de l'information à la Mission des Nations unies en RDC (Monuc).
"Il a l'intention de poursuivre les discussions" entamées mi-novembre lors de sa première visite en RDC depuis sa nomination, le 3 novembre, au poste d'émissaire de l'ONU pour ce pays d'Afrique centrale, a précisé M. Kennedy à Kinshasa.
M. Obasanjo est attendu samedi à Kinshasa et devrait ensuite se rendre à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu (est) qui est le théâtre depuis trois mois de combats entre d'un côté le CNDP de Laurent Nkunda et de l'autre l'armée congolaise et des groupes armés alliés, selon la même source.