1. Laurent Nkunda est-il une «création » du Rwanda, comme on le dit à Kinshasa?
Il ne servirait à rien, alors que nous recherchons la paix, de prononcer ce genre de phrase provocatrice. Chacun sait d’où viennent Nkunda Batware et son mouvement, c’est un secret de polichinelle. Mais il ne serait pas bon que cela sorte de la bouche du président de l’Assemblée nationale. Nkunda et ses troupes sont une réalité avec laquelle nous devons compter. Les intégrer dans les institutions de la République, sous certaines conditions, ressort de la même logique qui nous a conduits hier à intégrer JeanPierre Bemba et Azarias Ruberwa au sein de ces mêmes institutions, c’est une nécessité. Prenons Nkunda au mot et discutons.
Goma– Au moins trois soldats des Forces armées de République démocratique du Congo (FARDC) ont été tués par balles au cours d'un incident survenu à l'aéroport de Goma, dans l'est du pays, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
"Il y a eu une erreur de manipulation d'armes par un militaire qui était en état d'ébriété", a déclaré à l'AFP le colonel Ilunga, commandant de la Garde républicaine à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
"La gâchette s'est déclenchée d'elle-même et l'arme a tiré sur le groupe. Le détenteur de cette arme avait aussi une grenade et elle a explosé", a-t-il poursuivi.
Trois soldats sont morts sur place et un blessé a été transféré à l'hôpital, a précisé l'officier.
La Mission des Nations unies en RDC (Monuc) a confirmé l'incident, mais ajouté que deux civils, une femme et une fillette, avaient également été tués par les coups de feu.
"Vers 09H30 (07H60 GMT) il y a eu des échanges de tirs parmi les soldats des FARDC. Ils ont tiré à plusieurs reprises et lancé des grenades", a rapporté le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich.
Selon lui, les militaires sont entrés en conflit "à cause d'une histoire de dames".
Des officiers des FARDC et la Force d'intervention rapide de la Monuc sont intervenus pour sécuriser l'aéroport, où le calme est revenu en milieu de journée, a-t-il ajouté.
La province du Nord-Kivu, à 1.500 km à l'est de Kinshasa, est le théâtre depuis fin août de combats à grande échelle entre les FARDC et les rebelles de Laurent Nkunda.
La rébellion a infligé d'humiliantes défaites à l'armée régulière, dont les troupes sont mal payées, mal encadrées et très indisciplinées. Depuis la fin octobre, elle campe aux portes de Goma.
Un calme précaire s'est établi depuis l'adoption unilatérale d'un cessez-le-feu par les rebelles, mais reste émaillé d'accrochages entre leurs troupes et divers groupes armés pro-gouvernementaux.
Les africains ont jubilé avec la victoire d'Obama. Moi, j'étais l'un d'eux. Après une nuit sans fermer l'oeil, dans la pénombre irréelle de l'aube, des larmes ont jailli de mes yeux quand il a prononcé son discours de victoire. A ce moment-là, moi aussi, j'avais gagné. Le même bonheur m'avait envahi quand Nelson Mandela avait été libéré et que le nouvel homme d'état sud-africain consolidait un chemin de dignité pour l'Afrique.
Dans la nuit du 5 novembre, le nouveau président nord-américain n'était pas seulement un homme qui parlait. C'était la voix étouffée de l'espérance qui se dressait à nouveau, libre, en chacun de nous. Mon cœur avait voté, bien que je n'en aie pas la permission : habitué à demandé peu, je fêtais une victoire démesurée. Quand je suis sorti dans la rue, ma ville s'était transportée à Chicago, noirs et blancs, respirant, communiant dans un même étonnement de bonheur. Car la victoire d'Obama n'était pas seulement la victoire d'une race sur une autre : sans la participation massive des américains de toutes les races (y compris de la majorité blanche) les Etats-Unis d'Amérique ne nous auraient pas donné cette raison de commémorer.
APA-Dakar (Sénégal) Des représentants du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), le mouvement du général congolais déchu, Laurent Kunda séjourne à Dakar, au Sénégal, où elle rencontre ce samedi la presse dans un hôtel de la place, annonce l’Agence de presse sénégalaise (officielle).
Le président français Nicolas Sarkozy s'est montré très sceptique vendredi sur la nécessité d'envoyer une mission européenne en République démocratique du Congo (RDC), suggérant plutôt d'y déployer des force africaines.
"En RDC, le problème n'est pas du tout que l'Europe ne veut pas y prendre sa part. L'Europe est prête à y prendre sa part", "on ne veut pas ne rien faire", a-t-il assuré à l'issue d'un sommet de l'UE, qu'il préside jusqu'à la fin de l'année.
Mais "je fais deux remarques: quand il y a déjà 17.000 soldats (de l'ONU) et qu'on m'explique qu'il n'y en a que 800 qui servent, je me demande si c'est la peine d'en envoyer 3.000 de plus".
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a officiellement demandé la semaine dernière à l'UE d'envoyer une force relais en RDC, en attendant le déploiement des 3.000 Casques bleus de la mission des Nations unies (Monuc) qui "prendra jusqu'à quatre mois". Mais l'UE est pour l'instant très réticente.
"Deuxième remarque, le président (angolais José Eduardo) dos Santos m'a dit que l'armée angolaise – et vous connaissez son efficacité – est prête à s'engager pour la paix à condition que ce soit sous mandat de l'ONU", a ajouté M. Sarkozy.
"Est-ce qu'il ne vaut pas mieux faire appel d'abord à des forces régionales quasiment installées qu'à des forces européennes?", a-t-il continué.
L'Angola est un allié fidèle de la RDC voisine: son armée est intervenue pour soutenir le gouvernement de Kinshasa pendant la guerre régionale de 1998-2003 dans l'ex-Zaïre, contre la coalition dont faisait partie le Rwanda.
BRUXELLES – Les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont examiné jeudi des options "militaires" pour répondre à la demande de l'ONU d'envoyer une force européenne en République démocratique du Congo (RDC), sans parvenir à une décision, ont indiqué des responsables européens.
"C'était une première discussion" lors d'un dîner en marge du sommet européen, "on va continuer à analyser la situation et à préparer une réponse au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon", a expliqué un diplomate européen, précisant que les ministres s'étaient penchés sur un document préparé par le diplomate en chef de l'UE Javier Solana.
Lundi, les ministres avaient demandé à M. Solana de "préparer rapidement les éléments de réponses techniques, humanitaires et politiques" pour les Nations unies.
NAIROBI – Les pourparlers entre gouvernement congolais et rébellion de Laurent Nkunda se sont poursuivis jeudi à Nairobi pour la quatrième journée consécutive avant d'être ajournés au 17 décembre, a annoncé l'envoyé spécial de l'ONU pour la République démocratique du Congo, Olusegun Obasanjo.
"Le dialogue national entre le gouvernement de République démocratique du Congo (CNDP) et le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) ont repris ce matin", a indiqué jeudi soir l'ex-président nigérian Olusegun Obasanjo dans un communiqué.
KIWANJA, Congo, Dec 11 (Reuters) – A European Union envoy urged Congolese rebel leader Laurent Nkunda on Thursday to show flexibility to advance faltering U.N.-backed peace talks aimed at ending the conflict in eastern Democratic Republic of Congo.
EU Development and Aid Commissioner Louis Michel met renegade Tutsi General Nkunda near Kiwanja, a rebel-held town in North Kivu province where human rights groups say 150 civilians were massacred by rebel and militia fighters in early November.
"I urged some flexible proposals with Nkunda," Michel told reporters. He flew to meet the rebel chief after a U.N. mediator complained that Nkunda's demands were delaying progress in talks with Congo's government aimed at forging a lasting peace.
Nkunda's fighters have routed the government army and captured large swathes of North Kivu since August, sending around a quarter of a million people fleeing for their lives.
Le commissaire européen au Développement Louis Michel a demandé jeudi dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) au chef rebelle Laurent Nkunda d'abandonner ses revendications nationales pour se concentrer sur "les causes profondes" du conflit dans l'Est.
"Je lui ai dit qu'il devait d'abord se focaliser sur les problèmes qui font le conflit à l'Est et pas généraliser tous les débats", a déclaré M. Michel à l'AFP à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
Les discussions entamées lundi à Nairobi entre la rébellion et des représentants du gouvernement de Kinshasa doivent porter "sur les causes profondes qui font qu'à l'Est il n'y a pas de stabilité politique", a-t-il poursuivi.
L'ancien ministre belge des Affaires étrangères s'exprimait après avoir rendu visite à l'ex-général Nkunda près de son fief de Rutshuru (75 km au nord de Goma).
A l’issue de la séance d’hier mercredi 10 Octobre 2008 tenue dans la salle des réunions du « UN Center » de Nairobi, le médiateur dans la crise de la RD-Congo et Emissaire spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, l’ancien président du Nigeria, Chief OLUSEGUN OBASANJO a déclaré à la presse que les négociations entre le CNDP et le gouvernement de Kinshasa étaient bloquées. "La réussite des négociations a été bloquée par deux difficultés : la volonté de la rébellion de discuter de la situation globale de la RDC et l'absence de pouvoir de décision de la délégation rebelle aux pourparlers.", a déclaré Chief OBASANJO.
C’est à croire qu’à peine trois semaines après son implication dans la crise rd-congolaise, le médiateur nigérian est déjà atteint du « syndrome MONUC ». Présente depuis près de 10 ans en RDC, la Mission Onusienne est soumise à des critiques et à des pressions du pouvoir kinois qui veut à tout prix la voir, non plus appuyer le Gouvernement essoufflé dans sa guerre contre le CNDP, mais carrément prendre sa place. Pour cela, les services secrets du régime KABILA manipulent aussi bien la population que les déplacés et les média nationaux pour les inciter à s’en prendre à la MONUC accusée de mollesse envers les rebelles.