Le Congo qui totalisera bientôt ses cinquante ans d’âge affiche une vieillesse et une impuissance qui semble faire l’affaire de ses voisins agresseurs devenus « amis ». Ceux-ci n’hésitent plus à morceler les vastes étendues non-gouvernées au nom de la sécurité de leurs pays respectifs ou à celui de la remise en question des frontières héritées de la colonisation.Des armées entières étendards à la main, sillonnent le Congo dans des opérations dites conjointes sous la barbe de la plus grande mission onusienne, endeuillant les familles congolaises sous l’indifférence de l’autorité garante de l’intégrité du territoire.
Les Léopards de RDC ont remporté à Abidjan le premier Championnat d'Afrique des Nations face à une Black Star ghanéennepourtant favorite. A Kinshasa, l'espoir renaît chez les supporters après une série de cuisants revers de leur équipe.
Des millions de cris et de klaxons s'élèvent dans la nuit chaude et humide qui vient de tomber sur Kinshasa : contre toute attente, la République démocratique du Congo (RDC) vient de remporter la première édition du Championnat d'Afrique des Nations, une compétition entre sélections nationales de joueurs évoluant exclusivement sur le continent.
Même les supporters les plus acharnés ne croyaient pas à la victoire de la RDC, récemment éliminée de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations et de la Coupe du Monde 2010.
HARARE- Susan Tsvangirai, l'épouse du Premier ministre zimbabwéen décédée dans un accident de voiture qui a également blessé Morgan Tsvangirai, sera enterrée mercredi, a annoncé dimanche son parti.
"Le Premier ministre reviendra du Botswana pour participer aux arrangements. Tous les préparatifs seront menés par la famille", a déclaré un haut responsable du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) sous couvert de l'anonymat.
M. Tsvangirai a quitté samedi le pour ce pays voisin afin de recevoir un traitement médical adéquat après une nuit passée dans un hôpital de Harare.
L'accident s'est produit vendredi alors que le couple se rendait en voiture de Harare à Buhera, au sud, leur ville d'origine, pour un rassemblement.
HARARE- L'accident de voiture dans lequel le Premier ministre zimbabwéen a été blessé alimente les inquiétudes sur l'avenir du gouvernement d'union à Harare, et les proches de Morgan Tsvangirai, parti samedi au Bostwana pour raisons médicales, réclament une enquête indépendante.
Après avoir quitté samedi la clinique privée à Harare où il avait été admis vendredi après l'accident dans lequel sa femme a été tuée, Tsvangirai s'est envolé dans la soirée vers le Bostwana voisin pour y subir des examens médicaux, a annoncé son parti.
"Il s'est envolé ce soir pour le Botswana, et actuellement son bien être est la plus grande des priorités", a déclaré un porte-parole du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), le parti de Tsvangirai.
"Je ne sais pas quand il va revenir, il va subir des examens (médicaux). Mais il est hors de danger maintenant", a-t-il ajouté.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) s'est inquiété de la "détérioration rapide" de la situation dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où les rebelles hutus font un retour en force après les opérations militaires gouvernementales. "Le HCR est très préoccupé par la détérioration rapide de la situation au Nord-Kivu (…) où environ 160.000 personnes ont été déplacées depuis janvier", a déclaré à la presse à Genève le porte-parole du HCR Ron Redmond.
Les 34jours d’opérations militaires rwandaises contre les FDLRaffaiblissent durablement la coalition au pouvoir appelé AMP et les extrémistes antirwandaisvis-à-vis de leurs opinions. Le radicalisme a de beaux jours devant lui. Les analystes politiques et la société civile, moins pressés que les journalistes, auront de la peine à qualifier de réussite,les opérations conjointes menées contre les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, FDLR, qui ont pris fin depuis le 25 février 2009. Les FDLR,nouvelle appellation des génocidaires rwandais qui ont exporté leur idéologie au Congo depuis 1994, reprennent les terrains laissés par la coalition FARDC-RDF.
Une centaine des morts dont plusieursenfants, des femmes et des personnes âgées en 7jours de répressions des FDLR après le retrait des forces rwandaises sur le territoire congolais.
Avec effusion, des officiers congolais prennent congé de James Kabarebe, le chef d’état major rwandais, hier encore considéré comme l’ennemi numero un. Des journalistes rwandais invités à Goma fraternisent avec leurs collègues congolais. Les deux pays vont échanger des ambassadeurs, normaliser leurs relations. Et surtout, le Rwanda garde en détention Laurent Nkunda, séquestré dans une résidence de Gisenyi, tandis que les Congolais assurent aux combattants hutus qui campent sur leur territoire depuis quinze ans que « le temps de l’hospitalité est terminé » et qu’ils sont bien résolus à les forcer au retour. Même si les opérations ne sont pas terminées, 1300 combattants et 4000 civils ont déjà été rapatriés au Rwanda et chaque jour le HCR enregistre de nouveaux candidats au retour.
LE GÉNÉRAL-MAJOR LAURENT NKUNDA EST DÉTENU SANS BASE LÉGALE – SA REQUÊTE DE MISE EN LIBERTÉ PROVISOIRE PRÉSENTÉE DEVANT LES JURIDICTIONS CIVILE ET MILITAIRE DU RWANDA
EST REÇUE PAR LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE KIGALI
MAIS LE TRIBNAL MILITAIRE REFUSE DE LA REÇEVOIR
À défaut pour le Gouvernement du Rwanda de préciser les motifs et le fondement juridique de l’arrestation et de la détention sur son territoire du Général-Major LAURENT NKUNDA, ce dernier doit être libéré sans délai.
Madame Elizabeth NKUNDA – par l’entremise de son avocat, Me Stéphane Bourgon (membre du Barreau du Québec – Canada) – a entrepris des démarches auprès des autorités rwandaises dans le but de faire libérer son mari, LAURENT NKUNDA, détenu par les autorités rwandaises, sans aucune base légale, dans un endroit secret, sans avoir accès à son épouse ou à sa famille, et privé du droit fondamental d’avoir accès aux services d’un avocat.
Contrairement à toutes les rumeurs au sujet de son arrestation,le Général-major LAURENT NKUNDA n’a pas été arrêté alors qu’il était en fuite; LAURENT NKUNDA a plutôt été mis aux arrêts alors qu’il participait volontairement à une réunion dans le district de RUBAVU, secteur de Gisenyi, suite à l’invitation des autorités militaires rwandaises, dans la nuit du 22 au 23 janvier 2009. Le Chef d’état-major général des Forces armées du Rwanda (RDF), le général James KABAREBE était d’ailleurs présent lors de cette réunion.
Le président soudanais Omar el-Béchir a répliqué jeudi au mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) en expulsant des ONG internationales du Darfour, menaçant l'acheminement d'une aide humanitaire vitale pour des centaines de milliers de civils.
Dans le même temps, le président, visé par un mandat pour crimes de guerre et contre l'humanité dans cette région de l'ouest du Soudan en proie depuis 2003 à une guerre civile, a fustigé le "néo-colonialisme" occidental.
Le président a confirmé l'expulsion, annoncée la veille, de 10 ONG actives au Darfour, théâtre de la plus importante mission humanitaire au monde, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA).
Le conflit, qui a fait 300.000 morts selon l'ONU, 10.000 selon Khartoum, a déplacé 2,7 millions de personnes très dépendantes de l'aide humanitaire.
La rage au cœur, ces deux militaires portent désormais l’uniforme des forces armées congolaises. Lorsque nous les rencontrons dans un endroit discret, ils dissimulent leurs noms et leurs visages car ils se sentent en danger : «la trahison est partout, nous ne pouvons plus faire confiance à personne et surtout pas à nos chefs »…Jusqu’au bout, ils sont restés fidèles à Laurent Nkunda, dont il parlent avec affection et respect. Ils racontent. « Lorsque James Kabarebe, le chef d’état major de l’armée rwandaise, l’a invité à une réunion au Rwanda, Laurent a convoqué une réunion de son état major à Rumangabo. Il nous a dit au revoir, comme s’il savait qu’il pouvait être tué.