MONUC

04/04/08

Goma, le 4 février 2008 – Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Monsieur Alan Doss, est arrivé à Goma pour la cérémonie officielle d’ouverture de la session ordinaire de la Commission technique mixte Paix et Sécurité dans les Kivu, autrement connu sous le nom de «Programme Amani».

Lors de son allocution, Monsieur Doss a souligné que le lancement du programme Amani est la deuxième étape du processus de paix pour les Kivus.

La Conférence était la phase des négociations, maintenant c’est la phase de réalisation. Il a donc exhorté toutes les parties à se mettre au travail avec sérieux, et avec un sens d’urgence car plus d’un million de personnes déplacées et réfugiées, attendent avec impatience que les engagements pris lors de la Conférence soient concrétisés.

Les Nations unies a-t-il ajouté, «ont donné, au cours de ces dernières semaines, la priorité à l’observation et la consolidation du cessez-le-feu. En établissant un mécanisme informel de concertation entre les FARDC et les groupes armés, un mécanisme que l’ONU aimerait voir rapidement formalisé».

Il y a eu – a-t-il dit «beaucoup de violations du cessez-le-feu, mais une bonne partie relevait plus du banditisme que de véritables actions militaires ; et aucune des violations n’était de nature à remettre en cause le processus».

Il a invité tous les groupes armés, mais aussi les commandants des FARDC, à imposer plus de discipline à leurs troupes afin d’éviter de nouveaux dérapages et surtout de réduire les violations des droits de l’Homme.

Il a invité les membres de la future Commission Mixte à aborder très rapidement les questions délicates à l’observation stricte du cessez-le-feu et aux structures militaires qui seront déployées à l’Est dans l’avenir, afin de parvenir à l’aboutissement du processus qui doit conduire les Kivus à la paix durable.

Il a indiqué enfin la disponibilité de la MONUC et des autres partenaires internationaux, à mettre à la disposition du programme Amani les experts qui puissent l’aider à élaborer des options concrètes, réalistes, et pour lesquelles les ressources requises peuvent être mobilisées.

«Atteindre la paix – une paix durable – à l’Est de la République démocratique du Congo est une priorité pour nous», a-t-il conclu.

«Le Conseil de Sécurité l’a inscrit dans notre mandat. Mais je suis convaincu que c’est une priorité partagée de nous tous, du Gouvernement, des groupes armés, des autres acteurs du programme Amani, et surtout du peuple des deux provinces du Kivu et de l’ensemble des Congolais. C’est maintenant le moment de réaliser la paix dans un effort conjoint et concerté».

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