Kivupeace
26/05/07
Ils étaient installé dans le Territoire de Rutshuru et circulaient librement dans ce territoire où ils s’adonnaient
au braconnage à grande échelle des animaux du parc National de Virunga et par la complicité de tous les
commandants brigades qui s’étaient succédés à Rutshuru, du Colonel She KASIKILA au Colonel SMITH.
Mais depuis février 2007 la Brigade Bravo, conduite par le Colonel MAKENGA SULTANI, a intensifié les
combats contre ces génocidaires rwandais et a pu les déloger dans leurs grands QG se trouvant à Riva, à
Nyamitwittwi et à Kabuhendo dans le parc National de Virunga où tous les animaux avaient fui le braconnage
effectué par ces FDLR dont munitions et armes étaient données par les militaires de l’Armée régulière en
échange des gibiers.
Depuis l’arrivée de MAKENGA ces interahamwe sont devenus ‘’none grata’’ et la brigade bravo a multiplié des
opérations militaires contre ces interahamwe dont le pouvoir mythique de dompter toutes les forces s’était
installé dans les chefs de la population qui ne pouvait pas dénoncer par peur des représailles sanglantes dont
ils faisaient objets à chaque réclamation. « Il ne faut jamais se plaindre il ne faut jamais réclamer» : tel était le
mot d’ordre dans les villages, sinon le prix à payer était soit, sa propre femme violée sous les yeux des
enfants, des femmes enceintes éventrées pour servir de leçon aux récalcitrants, la saisie de tout bien et tout
animal respirant.
Depuis des années déjà, les récoltes étaient partagées entre la population qui peinait à cultiver et les
interahamwe qui venaient se servir. Mais actuellement, grâce aux efforts conjugués de la population et de
militaires de la Brigade Bravo, certaines contrées du territoire de Rutshuru peuvent respirer l’air fraîche de la
paix et les commerçants qui se rendent à Butembo peuvent espérer y arriver sans risque d’être dévalisé au
niveau du BUSENDU devenu célèbre par les nombres des camions dévalisés et des morts, victimes des
embuscades de ces coupeurs des routes.
Désormais le compte à rebours peut commencer pour ces interahamwe qui laissent derrière eux une histoire
chargée de sang, d’idéologie génocidaire, d’innombrables morts et blessés, des orphelins et veuves, des
amputés parmi la population, des traumatisés et des infrastructures détruites, bref, ils ont appauvri et avili la
population congolaise.
Mais pour eux il n’existe plus de Quartier Général, tous ont été détruits, et devant l’intensité du feu de la brigade
bravo, on compte plus de 700 hutu rwandais qui ont rejoint le processus de rapatriement volontaire en trois
mois seulement, plus de 40 interahamwe capturés et rendus aux autorités de la 8e Région Militaire par la
brigade bravo et plusieurs d’entre ces FDLR ont péri dans les combat , leur arsenal et autres effets de
camouflage saisis.
Les actions de ces forces négatives qui sont maintenant dispersées dans le Parc National et autres forêts et
dont les descentes dans les villages à la recherche de la nourriture se fait avec une grande violence sur les
populations locales qui commencent à sortir de leur torpeur et dénoncer les interahamwe, ne tiendra pas long
feu.
La preuve est cette action conjuguée de la population du Village de Gako et des militaires FARDC mixés qui a
permis de mettre la main sur des biens volés par les interahamwe.
Cette collaboration entre les populations et les militaires de la brigade bravo a permis de démystifier l’
invincibilité des interahamwe comme nous le rapporte notre envoyé à Rutshuru qui a interrogé un habitant de
Gako : « Nous ne savions pas qu’il y avait une force militaire capable de vaincre les interahamwe et nous
sommes surpris qu’en quelques minutes seulement les militaires de la brigade bravo puissent en capturer
deux. Depuis longtemps les militaires FARDC n’acceptent jamais d’intervenir contre ces interahamwe et nous
craignions les représailles. Maintenant que nous sommes sûrs de la sécurité, nous allons collaborer avec les
militaires de la brigade bravo et chasser ces hommes qui nous tuent et violent nos femmes». Signalons que
ces pillards portaient des brassards et des macarons d’identification des Forces Armées de la République
Démocratique du Congo, preuve d’une grande complicité avec certains militaires FARDC.
Loin de GAKO, à KIWANJA, pour manifester leur ras le bol des exactions des interahamwe, un FDLR capturé
par la population a été tabassé sous l’œil impuissant de la Police Nationale et de la MONUC qui a essuyé un
jet des pierres, accusée de complicité avec les interahamwe. « Depuis plus de trois ans que la MONUC a
déployé des avions de chasses, des chars de combats mais nous n’avons jamais vu un seul des FDLR
capturé par eux, qu’ils rentrent chez eux et nous allons assurer seuls notre sécurité » a révélé un habitant de
Kiwanja à notre reporter. Cette scène macabre a montré que la patience avait des limites. On pouvait voir toute
la population jubiler devant cet acte de vengeance qu’ils ont considéré comme de la bravoure de la par de ceux
qui l’ont capturé. Nous apprenons qu’un milicien FDLR tué lors des echanges de feu avec les elements de la
brigades bravo s’était rendu célèbre par les pillages du bétail et les viols des filles qui se rendaient aux
champs.
L’on était loin de s’imaginer que cette population instrumentalisée depuis plus de trois ans puisse se révolter
et dénoncer tous les collaborateurs des FDLR et autres génocidaires recherchés par la cour pénale
internationale. Que tous les affameurs et autre manipulateurs du peuple congolais sachent qu’il y a un temps
pour tout : un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour semer et un temps pour récolter, un
temps pour jeter les pierres et un temps pour les ramasser.
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