Radio Okapi

03/09/08

Le vice-ministre aux Droits humains a effectué mardi une visite d’inspection à travers divers cachots de Kinshasa. Trois personnes et des chèvres détenues illégalement ont été libérées. Selon le vice-ministre, beaucoup d’officiers de police judiciaire (OPJ) accusent des lacunes dans la qualification des infractions, d’autres sont enclins à la corruption. D’où l’annonce faite par le vice-ministre sur l’organisation d’un recyclage à leur intention, rapporte radiookapi.net

Du quartier Djelo à Binza Delveaux en passant par les Commissariats de policeia de Binza UPN, le commissariat de la colline de Mont Ngafula, la maison communale de Ngaba jusqu’à Lemba, plusieurs personnes sont détenues au-delà de 48 heures prévues par la loi, sans être transférées au parquet. Les infractions ne sont pas clairement définies. Certains détenus le sont par le simple fait, selon un OPJ de Binza UPN, de l’obéissance civique. Ces faits n’ont pas laissé indifférent le vice-ministre Claude Nyabugabo. Il a préconisé deux solutions pour les infractions et la corruption : « organiser un recyclage à l’intention de plusieurs OPJ. Je vais prendre contact avec les autorités hiérarchiques des OPJ qui ont grand pouvoir pouvant aller jusqu’au retrait de la qualité de l’OPJ

Il n’y a pas que des êtres humains qui sont détenus dans les amigos. Nous avons été surpris de voir des chèvres en détention au commissariat de la colline de Mont Ngafula, en instance d’être transférées au parquet parce que leurs propriétaires les vendaient au bord de la route Matadi, au lieu de les amener à l’intérieur des entrepôts.
Après la descente sur le lieu de vente des chèvres, le vice-ministre s’est rendu compte que les OPJ ont menti. Il a ordonné la libération des bêtes et proposé le transfert de leurs propriétaires au parquet si réellement ils sont en infraction.

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