Radio Okapi
14/05/07
C’est la quintessence du discours prononcé par le tout nouveau président du Sénat ce lundi 14 mai, à l’occasion de l’installation officielle du bureau définitif de cette institution. Léon Kengo wa Dondo a mis l’accent sur la paix et la justice, supports, selon lui, de tout développement, rapporte radiookapi.net
« La charge que vous venez de me confier est nouvelle. Je vais m’en acquitter avec humilité. Je serai donc à l’écoute de tous et de chacun… », a déclaré Kengo wa Dondo. Pour lui, sa victoire est le triomphe de la démocratie. Elle n’est pas la victoire d’un camp contre un autre. Auquel cas elle ne doit pas susciter d’inquiétude. Elu indépendant, le nouveau président du Sénat se dit centriste. Cette position lui permet, poursuit-il, de rapprocher voire de concilier le contraire et pas de diviser. Kengo wa Dongo reconnaît la place et le rôle de l’opposition : «Conformément à l’article 8 de la constitution, la démocratie ne se conçoit pas sans l’opposition. Par conséquent, elle (Ndlr : l’opposition) doit disposer de droits liés à son existence. Sinon, elle serait tentée de s’exprimer hors du parlement avec toutes les conséquences que cela comporte » Quant à l’article 75 de la même constitution, la rumeur publique lui confère une portée politique, alors qu’il s’agit d’une disposition éminemment mécanique, a indiqué M. Kengo. « Je suis élu président du Sénat et non vice-président de la République avec droit de succession », a-t-il conclu.