Radio Okapi
18/04/07
Les agents réclament un service de transport et la prise en charge de leurs soins médicaux. Un service minimum est encore assuré par une équipe réduite. Les agents menacent de tout arrêter si leurs revendications ne sont pas prises en compte rapidement, rapporte radiookapoi.net
Les grévistes ont déclenché ce mouvement pour protester contre un traitement qu’ils qualifient de « ségrégationniste » de la part de leurs responsables. Selon eux, seuls les médecins sont bien traités. Depuis mardi, seule une équipe réduite offre un service minimum. Les grévistes donnent 3 jours, à dater de ce mardi, pour que des solutions soient trouvées aux problèmes posés. Les agents en grève affirment qu’ils avaient adressé un mémo il y a 15 jours à leurs supérieurs pour tirer la sonnette d’alarme et exposer leurs revendications. Le médecin directeur, Dr Richard Kabuyanga, déplore que les agents soient allés si vite en besogne pour amorcer la grève. Il affirme néanmoins que des efforts sont consentis pour trouver des pistes des solutions. Celui-ci ajoute que les responsables de l’institution sont en concertation avec les autorités provinciales en vue de régler tout d’abord la question de transport. Le médecin directeur précise que l’hôpital n’a pas les moyens d’assurer la prise en charge des soins des familles des agents. Selon lui, les agents de l’état doivent solliciter auprès du gouvernorat de province des bons de soins pour leurs familles.