En Afrique du Sud les premières tendances après le dépouillement des résultats des l’élections de ce mercredi 22 avril laissent apparaître une nette victoire de l’ANC. Même si ce matin on n’avait pas encore les résultats définitifs, il semble que le parti née de la scission au sein du Congès National Africain n’est pas parvenu à faire la percée significative que certains analystes et médias prédisaient.
Le parti COPE n’arrive en effet qu’en troisième position.
Et malgré une crise interne qui a conduit à la création du parti COPE dirigé par des proches de l’ex-président Thabo Mbeki, l’ANC semblait en position de reconduire sa majorité des deux tiers.
Le parti que préside Jacob Zuma arrive largement en tête, même dans les localités où on le croyait en perte de vitesse, comme dans la province du Eastern Cape, région d’origine de Thabo Mbeki.
Des analystes estimaient en effet que cette région pourrait tourner dos au Congrès National Africain après que le parti a forcé le président Mbeki à démissionner en Septembre dernier.
L’Alliance Démocratique, formation qui recrute généralement dans la minorité blanche du pays semble confirmé sa place de deuxième force politique.
Par contre le parti COPE ne semble pas avoir convaincu les Sud-africains de la justesse de son message qui consistait à appeler les électeurs à voter un parti qui se dit attaché aux valeurs de probité morale.
Pour bien s’accrocher à ce slogan, c’est un homme d’église que le Congrès du Peuple était aller chercher pour être son candidat à la présidence, plutôt que de désigner un de ses deux premiers responsables, qui ont occupé des hautes fonctions publique sous Thabo Mbeki.
Mais comme le disait un des électeurs hier à la sorti du bureau de vote, on vote pour l’ANC plus par affection au mouvement de libération que pour les hommes qui l’animent.
Du coup, rien ne semble plus pouvoir empêcher Jacob Zuma de devenir président de la république dans quelques jours.
BBC Afrique