Les manœuvres du gouvernement congolais pour se disculper de ses engagements pris à Nairobi.

Kivupeace

16/11/07

 

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Quand le mensonge s’institue en mode de gouvernance, l’inversion des valeurs et la
culpabilisation des victimes se banalisent et se normalisent.

Si le ridicule pouvait tuer,  la République Démocratique du Congo seraient un ‘’no man
land’’ ou mieux un bien sans maître.

Pourtant l’ère de la démocratisation était porteuse d’espoir pour des millions des
congolais qui croyaient encore à la renaissance d’une république plus humaniste avec un
pouvoir à corps humain. Seulement une année plus tard l’on est convaincu que l’on s’est
trompé, que l’on a commis une erreur, peut-être la plus grave que l’on ait jamais
commise.

Comme pour dire que l’on ne pourrait s’attendre à une différence des résultats aussi longtemps que l’on ne se départirait
pas du vieil homme pour en revêtir un nouveau. Le mensonge mal cousu reste plus mobilisateur qu’une vérité servie sur
un plateau d’or ; les politiciens congolais ont su s’y accommoder et en sont passés maîtres ; Bravo.

MBUSA NYAMWISI lâche du leste et annonce les préludes  de la dénonciation prochaine de l’accord de Nairobi

Les propos du Ministre congolais des affaires étrangères tenus devant les ambassadeurs des pays membres
permanents du Conseil de Sécurité des Nations-Unies le mardi 13 novembre dernier au salon rouge du ministère des
affaires étrangères à Kinshasa sont révélateurs du climat de malaise et de méfiance qui règne dans les allées du pouvoir
congolais après la signature de l’accord de Nairobi.

Réagissant aux combats de mardi dernier à Mugunga et Mubambiro, quartier général opérationnel des FARDC dans la
Province du Nord-Kivu, le Ministre des affaires étrangères MBUSA NYAMWISI a accusé le Général Laurent Nkunda d’avoir
attaqué le camp des déplacés de Mugunga en vue de compromettre les accords signés entre la RDC et le Rwanda à
Nairobi le 9 novembre dernier pour le désarmement des éléments des FDLR/Interahamwe auteurs du génocide de 1994
au Rwanda et qui ont trouvé refuge en République Démocratique du Congo où ils excellent dans des massacres et autres
exactions contre la population civile congolaise. Il n’est l’ombre d’aucun doute que Laurent NKUNDA n’étant pas
signataire des dits accords, MBUSA NYAMWISI ne pouvait prendre pour responsable de la violation de l’accord de Kigali
personne d’autre que son cosignataire le Rwanda. Sachant que la RDC a prétendu négocié avec le Rwanda pour mettre
fin à l’insurrection de Laurent NKUNDA que le gouvernement congolais accuse de constituer le bras exécutoire du
Rwanda en RDC. Nous en voulons pour preuve les déclarations fortement médiatisées des dirigeants congolais en ces
termes ‘’nous ne négocierons pas avec NKUNDA mais avec ceux qui agissent à travers lui’’. Ajouter à cela les propos du
commandant adjoint de la 8ème région militaire, le Colonel Delphin KAHIMBI, tenus ce matin à Goma au cours d’une
conférence de presse où deux personnes étaient présentées comme des militaires du CNDP capturés sur le champ de
bataille à Mugunga. Cet officier FARDC a accusé le Rwanda d’avoir planifié avec les troupes du Général Laurent NKUNDA
la prise de la ville de Goma. Comme on peut le constater, Kinshasa se prépare à se déclarer ne plus être lié par les
accords de Nairobi.

La MONUC fait obstruction aux  manœuvres  de MBUSA NYAMWISI

Les déclarations de MBUSA NYAMWISI qui ont surpris plus d’un observateur, paraissent comme une fuite en avant pour le
Gouvernement congolais avec l’intension de se constituer une panoplie de prétextes pour couvrir son incapacité à
respecter les engagements pris avec le Rwanda à Nairobi. La MONUC qui était sur place lorsque les combats ont éclaté
à Mugunga, a réfuté les allégations du gouvernement congolais contre les troupes insurgées du Général Laurent
NKUNDA. Cette organisation a voulu se démarquer de ce qui est devenu une hystérie chez les dirigeants congolais dont
la tendance est d’ériger le mensonge en mode de gouvernance, surtout lorsqu’il s’agit de la problématique sécuritaire de
l’Est du pays.

Dans sa conférence de presse hebdomadaire du mercredi 14 Novembre dernier, la mission onusienne en RDC a
attribué la responsabilité de l’attaque du quartier général avancé des FARDC de Mugunga aux éléments
FDLR/Interahamwe qui, d’après le porte-parole militaire de la MONUC, tenaient, par cet acte, à marquer leur désaccord
avec le processus entamé par les gouvernements congolais et rwandais à Nairobi et dont l’aboutissement est
principalement le désarmement de leurs éléments considérés comme des forces génocidaires. Le porte-parole de la
MONUC a surenchéri que les FDLR/Interahamwe disposaient d’une position dans le parc de Virunga à quelques
distances près du camp de Mugunga, théâtre des événements de mardi dernier. Il a ensuite ajouté que les assaillants n’
avaient pas l’intension d’attaquer le camp des déplacés contrairement aux allégations des dirigeants congolais qui
accusaient, eux, les troupes de NKUNDA d’avoir voulu perpétrer des massacres des déplacés. Cette position de la
MONUC qui rétablit la vérité dans cette affaire constitue un appel du pied au gouvernement congolais contraint à honorer
ses engagements vis-à-vis des accords de Nairobi.  

Les témoignages des déplacés font la honte de  MBUSA NYAMWISI et de tout un gouvernement

L’appel du pied de la MONUC semble avoir eu des échos parmi les déplacés du camp de Mugunga dont les
témoignages pertinents viennent réconforter la position de la mission onusienne. En effet, ces réfugiés affirment avoir fui
leur camp lorsqu’ils ont entendu des détonations d’armes lourdes tirées à partir des positions des FARDC à Mugunga à
environ 2 Km dudit camp. Ils ont ensuite ajouté que pendant qu’ils fuyaient le camp, des soldats gouvernementaux ont fait
irruption dans le camp des déplacés, ils ont vidé  les entrepôts et piller systématiquement les provisions et autres biens
dans les résidences des déplacés avant de se retirer dans leurs positions. A ce sujet, Monsieur Kemal SAIKI, porte-parole
de la MONUC, a indiqué qu’il ne s’agit de rien d’autre que les coups des canons tirés par les FARDC qui ont été la cause
principale de la fuite des déplacés et non une éventuelle attaque du camp par les assaillants qui d’ailleurs été armés
uniquement des fusils d’assauts. La détonation de leurs armes légères n’auraient eu aucun impact sur les déplacés, ‘’ il
a suffi que les FARDC réagissent à coups des canons, alors que les assaillants s’étaient déjà retirés, pour qu’une
panique généralisée envahisse le camp et jette sur le chemin d’exil plus de 28.000 déplacés à destination de la ville de
Goma’’ a affirmé Kemal SAIKI.

A ce sujet d’ailleurs, notons cette prolifération des petits marchés clandestins autour des camps militaires à Goma où les
épouses des soldats FARDC vendent au grand jour les biens pillés dans les camps des déplacés de Mugunga aux prix
défiant toute concurrence et à l’indifférence totale de la hiérarchie militaire qui continue à réfuter la perpétration de ce
pillage par les éléments des FARDC. Stupéfaits par cette situation, les habitants de la ville de Goma se sont interdits d’
acquérir à quelque prix que ce soit ces biens qualifiés de produits de la honte. L’opinion se demande si les tirs nourris à l’
arme lourde n’auraient pas été le d’un acte délibéré dans l’intension de créer la débandade dans les camps des
déplacés en vue non seulement d’y perpétrer le pillage systématique mais aussi et surtout de faire diversion sur les
armes lourdes qui auraient été emportées par les assaillants alors que l’on faisait croire à l’opinion que la ville et ses
alentours étaient hautement protégés et que les ennemis auraient été repoussés à des dizaines des kilomètres de la ville
de Goma. Quoiqu’il en soit les allégations du gouverneur de la Province du Nord-Kivu soutenues par le commandement
de la 8ème région militaire n’auraient convaincu personne ; l’on a tendance à croire qu’elles n’avaient pour but que se
constituer une conscience tranquille et s’assurer une couverture pour ne pas se faire évincer.

Le  gouvernement congolais se prépare à utiliser le Général Laurent NKUNDA comme bouc émissaire pour couvrir son
incapacité non seulement de respecter ses engagements vis-à-vis des accords de Nairobi mais aussi la réalisation des
promesses faites aux congolais.

La position de la MONUC appuyée par les témoignages des déplacés compromet gravement la stratégie du
gouvernement congolais qui consistait à se constituer une marge suffisante des manœuvres pour se disculper de ses
engagements vis-à-vis des accords de Nairobi. La prochaine étape était de prendre le Général dissident Laurent Nkunda
pour responsable de l’échec de l’application d’un accord pour lequel il n’est pas signataire. D’autres sources indiquent
déjà que ce le même gouvernement se réjouissait déjà de la présence de ce général dans les maquis parce qu’il lui
permettrait de justifier l’échec de l’accomplissement des cinq chantiers du Chef de l’Etat. Et d’ailleurs un responsable
congolais de haut rang se serait adressé aux enseignants qui menaçaient d’aller en grève pour revendiquer l’application
du barème de MBUDI en ces termes ‘’ Comment voulez-vous que le gouvernement réalise ses promesses alors que
Laurent NKUNDA menace notre sécurité ?’’. La présence du Général Laurent NKUNDA dans les montagnes de Masisi
peut également servir à des pêcheurs en eau trouble, c’est le cas du pouvoir qui a tendance à capitaliser cette situation et
à en tirer avantage sous divers aspects. Que le Général se détrompe, les dirigeants congolais ne sont pas prêts à lui
faciliter les choses. D’après plusieurs sources crédibles, des nombreux cas de détournements de fonds sous prétexte de
la guerre sont signalés simultanément au sein du gouvernement qu’au niveau de la hiérarchie militaire des FARDC. C’est
ce qui justifierait la présence à Goma des cinq inspecteurs des finances de l’armée qui enquêteraient sur des allégations
du genre, procédure qui justifierait les manœuvres militaristes actuelles de la hiérarchie militaire de la 8ème militaire pour
faire diversion à l’enquête.

(…) L’Ouganda sur les traces du gouvernement congolais contre les congolais, tels congolais tels ougandais.

Plusieurs observateurs de la région des Grands-Lacs se disent souvent estomaqués par les similitudes des
comportements déviants de plus en plus réelles entre les armées congolaise et ougandaise. En effet, et à titre d’exemple,
les Ougandais marchent sur les traces des pas des congolais. S’agirait-il d’un exemple positif qui inspirerait les autres
états ou que ces états ne moqueraient tout simplement de la RDC en lui rendant la pièce de sa monnaie ? L’armée
ougandaise, par le truchement de son porte-parole, a fait usage du même prétexte que celui de l’armée congolaise pour
dissimuler la violation de l’intégrité territoriale congolaise dont ses éléments se sont rendus responsable la semaine
dernière en territoire de Rutshuru, plus précisément dans la localité de Nyarubuye, entité située à la frontière avec l’
Ouganda. Intervenant dans l’édition matinale de la BBC, le porte-parole de l’armée ougandaise a affirmé que ses
éléments en poste à Gisoro aurait intercepté des éléments du CNDP qui tentaient de s’introduire dans le camp des
réfugiés congolais en Ouganda pour y massacrer les réfugiés ; ainsi, l’armée ougandaise aurait tué un des assaillants.  
Or, il est établi qu’il s’agissait plutôt des bergers ougandais qui, par insuffisance d’espace pour paître leurs troupeaux,
font habituellement des incursions en RDC pour ce faire. La semaine dernière, des troupeaux ougandais avaient envahi
les champs des paysans congolais dans la localité de Nyarubuye. Ces derniers se référèrent à la police nationale
congolaise pour se faire justice. Pendant qu’un détachement de la police était dépêché sur le lieu, un berger ougandais
courut en Ouganda pour demander du secours auprès des éléments militaires postés à la frontière au motif que les
policiers congolais venaient de leur ravir leurs troupeaux ; vite des renforts de l’armée firent irruption dans cette localité
congolaise avec une telle violence qu’ils tirèrent sur le commandant de la police de ce détachement qui mourut sur-le-
champ avant de pourchasser ses collègues et procéder aux pillages des biens des habitants de cette entité. Plus tard
dans la soirée, c’est une version autre que l’on entendra sur les antennes de la BBC-Afrique de la bouche du porte-parole
de l’armée ougandaise. Une version sans doute pour faire diversion sur la violation du territoire national par une armée
étrangère suivie du meurtre d’un officier congolais en territoire congolais au moment où cet officier accomplissait les
devoirs liés à ses fonctions.

Ce qui est plus curieux, c’est le silence des autorités congolaises sur ces faits répréhensibles en droit international.
Curieusement, que l’on tue un citoyen congolais par des étrangers comme les FDLR/Interahamwe en massacrent,
violent, torturent, brûlent vifs,  pillent systématiquement sur les biens des congolais depuis plus de 13 ans, le
gouvernement de la république reste indifférent. Il suffit que l’on refuse de se faire massacrer par ces criminels ou que l’
on s’oppose à ces exactions pour qu’à l’instant l’on se retrouve en face d’un impressionnant arsenal militaire lourd de
dernier cri qu’accompagnent plus de 10.000 hommes des troupes soutenus par une campagne médiatique de
dénigrement et de diabolisation pour aboutir à un mandat d’arrêt international que l’on décerne à ceux qui refuse de
mourir par l’épée des étrangers alliés et protégés du gouvernement de la République.
Rien n’est encore perdu pour la RDC : des FDLR en passe de devenir des citoyens congolais à part entière, stratégie
ultime pour bloquer l’application de l’accord de Nairobi

Si l’accord de Nairobi survivrait grâce à la montée au créneau de la Mission Onusienne contre les contrevérités du
gouvernement de la République, cette organisation ne saura pas cependant faire sauter le dernier verrou qui bloquerait l’
application desdits accords. En effet, le Gouvernement congolais se porte bien et, peut-être même, mieux que jamais
après Nairobi, contrairement à ceux qui pensent le contraire. Les accords signés à Nairobi par les gouvernements
rwandais et congolais sont pourtant clairs, même si la formulation du passage y relative n’a pas attiré l’attention de la
presse, comme d’ailleurs l’auraient souhaité les signataires, parce que dissimilé en une phrase sans commentaire vers
le bas du document pour le rendre moins accessibles à tous. En effet sur le point 11dudit accord, il est stipulé que les
Gouvernements de la RDC et du Rwanda s'engagent à prendre ou renforcer les mesures suivantes : ……(c) ‘’ Appeler les
Congolais associés aux ex-FAR/Interahamwe à les quitter immédiatement et définitivement ; les combattants désarmés
qui seront reconnus comme étant Congolais ou éligibles pour acquérir la nationalité congolaise en conformité avec la
législation nationale, ne seront pas soumis au rapatriement; ceux-ci seront enregistrés et une liste les identifiant sera
transmise au Gouvernement du Rwanda’’.

Ainsi les masques du gouvernement congolais sont enfin tombés, il n’existe plus l’ombre d’aucun doute sur le traitement
de faveur dont bénéficient jusqu’à présent les FDLR/Interahamwe des gouvernants congolais malgré des nombreux
crimes dont ils se rendent coupables depuis 1994 sur le sol congolais ; crimes d’ailleurs qui n’ont jamais fait l’objet d’une
plainte du Gouvernement congolais contre cette bande, pire encore, aucun mandat d’arrêt n’a jamais été décerné contre
ces criminels internationaux pendant que l’on se plaise à en distribuer à ses propres citoyens comme si les étrangers
avaient le droit de vie et de mort sur les congolais au Congo. Cette attitude du gouvernement congolais traduit non
seulement sa volonté de pérenniser les massacres de ses propres citoyens en dédouanant les criminels étrangers mais
aussi et surtout constitue une trahison pour ceux qui ont élu les actuels animateurs des institutions de la République.

Conclusion

Plusieurs analystes et observateurs qui ont décortiqué les conclusions de la rencontre de Nairobi ne sont pas loin de
considérer que les représentants de la RDC ont gagné le pari de la question FDLR/Interahamwe. Ils auraient fait preuve d’
un coup de maître en réussissant à infiltrer dans cet accord le germe de sa propre destruction. En effet, pour ces
analystes et observateurs, cette clause située au point 11 (c) constitue en lui-même la raison que se prévaudra la RDC
pour se désengager de ses obligations, en ce sens ci que ne disposant pas d’une armée capable de faire face aux FDLR
et surtout que ces derniers constituent des supplétifs pour son armée dans les combats qui l’opposent actuellement aux
troupes insurgées à l’Est de la République, la RDC ne saurait lancer les opérations de désarmement de ses alliés
réputés plus aguerris et plus déterminés que sa propre armée .

Pour ce faire, les dirigeants congolais disposent d’une marge suffisante des manœuvres traduites à travers cette
alternative :

–        ils pourraient dans un premier temps recourir aux services du parlement national qui dispose du pouvoir d’entériner
les accords passés entre la RDC à l’étranger pour bloquer cet accord au prétexte qu’il octroie la nationalité congolaise aux
criminels. Le parlement alors renverrait ledit accord au gouvernement pour seconde lecture, ce qui permettra au
gouvernement de se constituer une raison valable pour la renégociation du contenu de l’accord. L’avantage direct que le
gouvernement congolais compte en tirer, c’est le gain en temps qui mettrait en suspens toute opération contre les FDLR.
Ces dernières, fatalement fragilisés par les opérations des brigades mixées dans les territoires de Masisi et de Rutshuru,
mettraient ce temps à profit pour se reconstituer une santé de fer, se réorganiser et s’apprêter pour des nouvelles
offensives contre soit le CNDP soit leur propre pays.

–        S’il arrivait que le parlement congolais entérine cet accord, alors la seconde carte dont dispose le gouvernement
congolais serait de soutenir que la plupart de ces FDLR/Interahamwe se seraient en instance d’acquérir la nationalité
congolaise, ce qui paralyserait toute opération militaire contre eux et ouvrirait la voie pour le gouvernement congolais de
négocier la liste des personnes réputées génocidaires que lui présentera le gouvernement rwandais. Cette liste pourrait
sans doute ouvrir une autre page d’histoire dans ledit processus. En effet, il suffira que les FDLR par l’entremise du
Gouvernement congolais prennent connaissance de ladite liste pour les personnes y figurant se soustraient de toute vue ;
alors le Gouvernement soutiendra qu’elles ne se trouveraient pas sur le sol congolais. Ainsi se clôtura cette page pour en
ouvrir une autre du genre épopée dans les relations entre le Rwanda et la RDC, cette dernière aura alors survécu aux
graves enjeux que renferme l’application de l’accord de Nairobi. En attendant que le contenu du litige entre les deux états
soit vidé, les animateurs actuels auront eu le temps de remettre à plus tard le dossier FDLR/Interahamwe et finir
paisiblement leur mandat au sein des institutions de la République.

Il est vrai que la politique, dit-on, est jeu des dames, cependant celle des dirigeants congolais est une honte pour ce
grand pays qui souffre de carence en grandeur d’âme de ses dirigeants. 

 

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