Kivupeace
(la Rédaction)
05/02/07
KAFUKIRO et MIRANDA, deux villages de la localité de NINDJA dans le territoire de Walungu ont été la cible des attaques menées par les génocidaires rwandais les Interahamwe, dans la nuit de Jeudi à Vendredi dernier.
Ces Interahamwe qui ont réussi à prendre le contrôle de ces deux villages, y exercent présentement des exactions de tous ordres sur la population civile. Ils ont entre autres violé quatre femmes devant leurs maris tous capturés par ces assaillants.
Au cours de ces attaques, neuf personnes capturées par les assaillants, ont été relâchées après avoir violé parmi elles trois femmes en présence de leurs maris.
Le commandant de la 6ème brigade qui contrôle le territoire de Walungu a promis d’envoyer des troupes dans ce secteur pour déloger les assaillants.
Le territoire de Walungu fait partie des zones de la RDC qui connaissent une forte activité des Interahamwe depuis plus d’une décennie. Ils y exercent toute sorte d’exactions sur la population civile auprès de laquelle ils perçoivent des taxes.
Ce territoire autrefois connu pour ses activités d’élevage et d’agriculture, est actuellement en proie à toute sorte de malnutrition, il n’y existe plus ni ferme ni champ.
La population est abandonnée à la merci des bandes armées qui y exercent toutes sortes d’exactions malgré des multiples promesses de la part des responsables politiques et militaires du Pays.
La mission des Nations-Unies dont le mandat est la protection des populations civiles n’a pas réussi à débarrasser les populations congolaises de ces bandes armées, moins encore à assurer la sécurité des habitants de cette partie du pays.
Rappelons que dans les objectifs que s’est assigné la transition en RDC, la sécurisation des populations civiles contre ces bandes armées n’a pas été retenue comme priorité malgré les accords que les autorités du pays avaient signés avec les gouvernements des états voisins dont l’objet consistait à traquer, arrêter, cantonner, désarmer et rapatrier ces bandes armées dans leurs pays respectifs ; ces opérations sont loin de se concrétiser.
Pendant ce temps la population civile, abandonnée à son triste sort, continue à faire les frais de ces bandes armées.