Kivupeace
27/04/07
Au cours des opérations militaires déclenchées par la brigade bravo le jeudi dernier contre les éléments FDLR/Interahamwe dans le territoire de Rutshuru et se poursuivent encore au moment où nous mettons en ligne cette dépêche, ces génocidaires rwandais viennent d’essuyer un revers spectaculaire.
Selon nos reporteurs à Rutshuru, le bilan provisoire fait état, dans le rang des assaillants, de plus
de vingt morts et environ 37 blessés abandonnés derrière eux dont 17 trouvés à l’hôpital et 20
abandonnés sur le champ de bataille. Il est également signalé que 147 autres Mai-Mai alliés aux
Interahamwe ont été capturés par les forces régulières.
Signalons que ces combats se sont déroulés dans la localité de BINZA sur l’axe NYABANIRA –
CYONDO. Des sources humanitaires nous apprenons que plusieurs habitants des alentours des zones des
combats auraient fui ces secteurs pour se réfugier dans les localités de BUKOMA, KATORO,
KINYANDONYI et KIWANDJA suite à l’intensité et à la violence des dits affrontements.
Ces opérations militaires de la brigade bravo dans ce secteur de Rutshuru ont été confirmées ce
vendredi par le commandant adjoint de la 10ème région militaire, le colonel Delphin KAYIMBI. Il
les a justifié par le besoin de rétablir la sécurité sur l’ensemble de cette région en proie aux actes
de banditisme et de haute criminalité à répétition dans ce secteur, œuvre des Interahamwe pour
saboter les efforts fournis jusque là par la brigade bravo.
Les derniers affrontements dans ce secteur avaient été signalés il y a environ un mois plus
précisément à BURAMBA où les assaillants avaient une fois de plus enregistré dans leurs rangs
plusieurs pertes en vies humaines.
Signalons pour terminer que la brigade bravo est l’une des brigades mixées constituées des
éléments de l’Armée Nationale Congolaise, ANC/CNDP du général Laurent Nkunda et les forces
non brassées des FARDC. L’une des missions confiées à toutes ces brigades mixées était de
traquer les éléments FDLR/Interahamwe dans la province du Nord-Kivu en vue d’accélérer leur
rapatriement au Rwanda. Cette tâche est malheureusement rendue de plus en plus difficile par
les difficultés d’approvisionnements en matériels militaires, en aliments et autres médicaments,
par une stratégie de l’adversaire qui lui-même habillé en tenu civil, se dissimile parmi la
population civile qu’il utilise comme bouclier humain. Ce qui lui a permis de faire porter des
accusations contre la brigade bravo lors des affrontements de Buramba faisant état des
massacres de la population civile.
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