BBC Afrique
23/11/11
A l'approche des élections du 28 novembre, la violence ne faiblit pas en République démocratique du Congo.
On signale moins d'affrontements entre partisans des différents candidats, mais un député provincial d'opposition a été tuée par balles à Kinshasa mardi soir et la mission d'observation électorale de l'Union européenne s'inquiète de l'insécurité à l'est du pays.
Marius Gangale, le chef de file des députés du Mouvement de Libération du Congo à l'assemblée provinciale de Kinshasa, était dans sa voiture avec sa femme lorsque deux inconnus l'ont approché mardi soir.
Selon les témoignages recueillis par le secrétaire général du MLC et la police, ils ont tenté d'entrer dans la voiture avant de lui tirer dessus à travers la fenêtre du 4×4.
Selon la police, dont plusieurs services ont ouvert une enquête conjointe, les agresseurs auraient également volé un sac dans le véhicule.
Le procureur général de la République a indiqué qu'un dossier était ouvert mais qu'il était trop tôt pour dire s'il s'agissait d'un assassinat prémédité ou d'un meurtre simple.
Quelques heures plus tard, c'est le secrétaire général de la Nouvelle société civile, une fédération d'organisation de défense des droits de l'homme, qui rapporte que des hommes stationnés devant chez lui ont essayé de leur faire monter dans leur voiture dépourvue de plaques d'immatriculation.
Il raconte avoir réussi à rentrer à son domicile précipitamment.
De son côté, la mission d'bservation électorale de l'Union européenne qui vient de conduire une visite à l'est du pays, s'inquiète dans un communiqué du manque de neutralité des forces de sécurité dans la province du Nord-Kivu.
l'Union européenne rappelle que la sécurité est un élément essentiel pour la tenue d'une élection apaisée et la garantie de la libre mobilité des électeurs et des électrices le jour du scrutin.
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