Il n’en fallait pas tant pour mieux clouer au pilori le Régime Kagamé. Il est vrai que l’opinion générale est en droit de s’interroger sur certaines vérités ou contre vérités entourant cette subite recrudescence d’assassinat politique au Rwanda, mais…
Les medias du monde qui étaient à leur faim depuis la glorieuse ère des dictateurs d’avant le discours de la Baule et l’effondrement du Mur de Berlin se félicitent de découvrir un nouveau Macias Nguema, un nouveau Bokassa dans le pays des mille collines.
Kagamé serait au bout de souffle, harassé par une forte opposition du reste plus visible à l’étranger qu’à Kigali… Il serait devenu si nerveux qu’il a perdu tout contrôle de lui même… Le voila sanguinaire, comparé ici et là à Hitler, tantôt à Caligula.
Les medias sont muselés et Monsieur Jean Léonard Rugambage, un Super policier journaliste aurait été abattu pour des découvertes des preuves accablantes sur l’implication du Régime Kagamé dans l’attentat contre le General Kayumba Nyamwasa à Johannesburg. Les investigations du journaliste étaient sans doute de loin plus avancées que celles de la Police Sud Africaine, car lui pouvait recevoir des révélations de premier main. Les agents de Kagamé se confiaient à lui sans se douter qu’il était journaliste (sic)
L’arrestation de l’assassin et de son commanditaire ne semble pas arranger outre mesures les medias et les organismes des droits de l’homme. Qu’importent les aveux et les éléments d’accusation de la police, Il serait sans doute plus utile que les coupables désignés demeurent ceux là qui étaient pointées du doigt : les Services de Sécurité Rwandaises.
Après le meurtre à Gisenyi de Monsieur Denis Semadwinga Ntare, meurtre qui n’aurait pas suscité les clameurs escomptées dans les medias et la condamnation internationale, les services secrets de Kagamé viennent d’être crédités d’un autre meurtre, celui de Monsieur Rwisereka, le Vice Président du Green Party à Butare. Un mort de trop qui à contrario vient de suggérer qu’il aurait quelque part une main manipulatrice de l’opinion.
De un, la décapitation dans les deux meurtres suggèrent plutôt des assassinats commis sous l’impulsion d’une haine sans commune mesure avec les motivations susceptibles de mener aux assassinats politiques. Les deux victimes étaient l’un et l’autre tutsi et rien dans leurs faits, gestes et déclarations n’auraient pu susciter une telle rage de la part de leurs frères.
De deux, l’usage d’armes blanches dans les deux cas et le même modus operandi suggèrent des mains autres que celles d’agents professionnels qui ne pouvaient se délecter d’une telle besogne.
Il aurait lieu de craindre que des éléments infiltrés par certains membres de l’opposition aient trouvé dans les meurtres en série un meilleur moyen de saper au maximum le régime de Kagamé qui logiquement n’aurait rien à gagner dans ces assassinats.
A qui alors profitent ces crimes ? La Police Rwandaise a du pain sur la planche.
La lecture des circonstances des choses qui se passent au Rwanda de nos jours soulevent effectivement des serieuses questions et je vous en felicite personnellement de les amener a vue.
Cependant mon cher ami avec tout le respect que je vous doit,je puis certifier au lectorat de votre presente article que le President PAUL KAGAME en est le principal commanditaire.Les preuves sont presente et l'histoire les etayera pour les futures generations.
KAYUMBA et KAREGEYA ont cree cette machine securitaire.Lorsque ils disent savoir d'ou est venu l'attentat qui a eu contre KAYUMBA,ils savent exactement de quoi ils parlent.Et ce ne sera pas certainement pas un certain Ange Michel qui les contredira.
Il y a des choses qui sont difficille a expliquer a des personnes qui ont un reve.Mais la Vie des gens n'est pas un reve.
Comment pourrez vous expliquer mon cher frere que dans un pays connu pour sa securite publique tout d'un coup une personne conteste le Chef de L'Etat dans son propre droit de citoyen se retrouve subitement assassiner de maniere bizarre,Aux USA ou vous vivez,un candidat a la Presidence se doit la protection du SECRET SERVICE immediatement de l'annonce de son intention.Pourquoi l'Etat Rwandais n'avait pas offert ce genre de service a Rwisereka???Pourquoi soudainement un journaliste qui fait une enquete dans so domaine professionelle sur la tentative d'assassinat d'une personalite ayant des problemes avec se fait subitement abattre dans ce pays reconnu pour l'UMUTEKANO wa RUBANDA,subitement et apparemment tous LES BANDITS du RWANDA aiment KAGAME.Ils vengent l'honneur de Kagame.
Bien cher Ange Michel,Kagame est un homme mauvais par nature,je l'ai appris beaucoup plus tard.Dans les prochains jours,je partagerai avec le monde des crimes epouvantable qu'il a commit avant meme que la Revolution du FPR vit le jour.Il n'est pas CALIGULA,il est pire.
Kagame est aujoud'hui une tare pour la revolution du FPR.J'avais un ami qui s'appellait NKUNDA MIHIGO.Je soupsconne que vous le connaissiez aussi.Pouvez vous me dire si il est encore vivant? Et me dire qu'il vu la derniere fois?
J’ai été très honoré par ton attention et les commentaires suscités par mon article : KIGALI : UN MORT DE TROP A KIGALI, A QUI PROFITE LE CRIME ? http://www.virunganews.com/content/view/1833/2/
Merci aussi pour la belle photo qui accompagne ta réponse.
Je ne puis que constater le degré d’intimité qui existe entre toi et le Président Kagamé que je n’ai jamais eu l’honneur de rencontrer.
S’il a tenu à te serrer personnellement la main à New York, je me réjouis qu’il te tienne autant en haute estime. Des lors, il me serait hasardeux de m’immiscer dans les hauts et les bas de vos sentiments réciproques.
Détrompes toi, je n’écris pas sur le Rwanda en rêveurs, j’essai autant faire se peut de taire mes sentiments et porte sur le Régime Kagamé un jugement réaliste.
Zaïrois à l’époque du génocide Tutsi et à la Libération, je ne pouvais que remercier le Ciel pour l’œuvre du Front Patriotique Rwandais qui mettait non seulement fin au génocide, mais aussi à des massacre répétitive des mes frères et à leur errance de par le monde.
A 1984, Je contemplai de loin la frénésie ou plutôt la fureur d’engagement des mes frères Tutsi aux idéaux du Régime Kagamé naissant. Je ne pouvais m’empêcher d’entrevoir les désillusions que beaucoup allaient fatalement connaitre des années plus tard.
Personnellement, je me refusais de m’emballer pour l’inconnu. Kagamé et ses hommes avait incontestablement réussi militairement, mais d’autre part j’étais plutôt dubitatif sur la capacité des militaires à pouvoir juguler le chaos qui fatalement allait s’ensuivre et réussir sur le difficile plan politique qui sous entendait une réconciliation nationale dans un pays ou plus de 50 % de la population active avait joué de la machette. Je doutais de la capacité du FPR à refréner effectivement l’esprit de revanche qui habitait fatalement chaque tutsi.
D’autre part, le long exil en terre étrangère ne pouvait que présager une difficile réintégration des tutsi qui rentraient. Longtemps brimés, les rescapés du Génocide avait fini par se laisser convaincre du bien fond de leur statut de sous citoyens, s’étaient soumis corps et âmes à leur bourreaux.
Leurs frères du Zaïre rentraient en seigneur, prétentieux, magouilleurs et cupides. Les Burundais avait été profondément marqué par une profonde ségrégation et les Ougandais rentraient triomphants, méprisants, imposant l’anglais et leur méthode de travail. La cohabitation ne promettait pas d’être aisée.
Je n’ai jamais eu l’occasion de mettre mes pieds au Rwanda et de côtoyer les acteurs du miracle accompli dans ce pays. Sur le plan général, l’indéniable réussite du Front Patriotique a dépasse mes attente et je ne puis que constater qu’un homme a eut le courage et les capacités de régénérer le Rwanda. Que tu le veuille ou pas, cet homme est Kagamé Paul qui a tes yeux devient subitement « le foncièrement mauvais » parce que n’ayant pu exhausser les rêves démesurés de les opportunistes de chaque camps.
Les premiers à déchanter furent naturellement ceux venu du Zaïre qui pensaient entrer dans un eldorado sans lois. Ne pouvant vivre de leur magouille, beaucoup s’en allèrent chercher fortune ailleurs sous statut de refugiés politique.
Suivirent ensuite une poignée des rescapés du génocide qui malgré leur avilissement pendant trois décennies avaient souvent tissé des liens étroits, parfois matrimoniale avec leurs bourreaux. Ceux sont la les Mushayidi qui souffre d’une crise identitaire aigue dont les causes ne sont pas Kagamé.
La machine de répression dont tu attribues toi-même la paternité a nos frères Karegeya et Nyamwasa se montra utile aux vues des réalités du moment. Si tu en connaissais l’existence, tu auras mis du temps pour nous en parler. La réconciliation, la reconstruction et la réussite économique du Rwanda a certes eu un prix et je crains personnellement que des sacrifices soient encore nécessaire pour que le ‘Plus jamais cela ‘ soit une réalité et non un slogan.
Je ne contredirais en rien mes frères Karegeya et Nyamwasa s’il me démontrait qu’ils avaient à l’époque désigné Mr Kagamé comme l’unique operateur de leur sinistre machine et Je te serai gré de me faire savoir si présentement, le duo tente de briser la machine ou s’il cherche tout simplement à remplacer l’operateur. Je me méfie particulièrement de ce genre de machines qui me font trop penser aux mésaventures du pauvre Guillotin inventeur et victime de la guillotine.
Il est plutôt surprenant que vous puissiez ironiser sur la sécurité publique au Rwanda qui ne pourrait prétendre à la perfection. Les États Unies qui sont de loin plus outillées en la matière n’ont pas pu empêcher l’assassinat du Président Kennedy, de son frère Candidat-Président Robert, de Martin Luther King Jr, l’attentat contre le Président Renard Reagan et j’en passe.
Il est aussi erroné d’affirmer que chaque illuminé qui rêve d’être Président des États Unies se voit automatiquement octroyé une protection rapprochée. Nous avons-nous aussi notre Umuhoza nationale en la personne de la belle Cynthia MC Kenny.
Candidate autoproclamée aux dernières élections présidentielles. Elle a par suite trouvé un terrain plus facile dans les forums bruxellois des génocidaires rwandais aux cotés de Onana. Elle s’est aussi essayée à forcer le blocus Israélien sur le Gaza du Hamas. Présidente d’un nébuleux Green Party Américain, elle ne jouit cependant d’aucune protection particulière.
Je comprends par ailleurs que ton attachement aveugle à votre hier-ami Kagamé te fasse surestimer l’homme qu’il est. Encore que le rôle de protection physique de chaque Rwandais n’est pas dans la description de son déjà difficile rôle de Président d’un pays qui se relève d’un génocide.
La machine élaborée par nos frères Karegeya et Nyamwasa ne pouvait et ne pourrait suffire à elle seule détourner tous les rescapes du génocide de leur criminel souhait de venger leurs proches. Il est ridicule d’affirmer que le génocidaire et journaliste à ses heures perdues ait été la victime de ses enquêtes sur l’attentat de notre frère Nyamwasa.
Tu ne pourrais croire en même temps en l’efficacité de la machine du FPR et en des fuites qui tombaient dans les oreilles d’un individu dont les agents secrets ignoraient qu’il était journaliste…Le haineux Umuseso est à lire avec discernement ou alors à éviter.
Il se pourrait que je me trompe, mais selon toutes analyses, Nkunda est bel et bien vivant et aurait encore de l’avenir devant lui, pour autant qu’il révise ses ambitions à la baisse.
Il parait tout aussi évident que sa mise à l’ombre et les élans pacifistes de Kagamé ne pouvaient que causer beaucoup d’agitation parmi les agents publicitaires du généreux General Nkunda. Je comprends que la paix ne puisse être nécessairement lucrative pour tous !
Je voue de l’admiration pour toute entreprise qui serait bénéfiques pour un jeune frère que tu es et pour notre communauté. Mais quand tu me fais part de tes projets de révéler certains petits secrets sur la vie de Paul Kagamé «Caligula-Pire» (J’ignorais du reste que vous ayez gardé les chèvres ensembles) je me trouve dans l’obligation de te conseiller d’éviter de piquer dans les bons Romans de Fiction de Mushayidi et Ruzibiza. La justice est ferme en matière de plagiat.
Il est aussi un autre projet auquel tu pourrais plus utilement ouvrer en ce moment crucial pour le devenir menacée de notre communauté : Rechercher les moyens susceptibles de susciter une réconciliation parmi nos frères que rien de fondamental ne divise.
Veuilles aussi et surtout évites ce nouveau langage que je considère avoir été utilisé à accidentellement. Il est loin d honorer la bonne éducation à toi dispensée par feu Rufagari, ton Noble et Illustre Père : Kagamé est non seulement ton ainé mais il est aussi un héro pour près de 10 millions des personnes qui ne pourrait être qualifiés de bandits pour leur gratitude.