El Memeyi Murangwa 

25/11/09 

Débutées en mars 2009 à Dongo, dans la province de l’Equateur, les violences entre communautés Lobala et Boba en conflit au sujet de l’exploitation d’étangs piscicoles ont fait une centaine de mort et plus de 50.000 déplacés. 

Depuis la tentative de reprise de Dongo par la Police Nationale Congolaise (Forces gouvernementales), les insurgés de Dongo (Résistants Patriotes de Dongo) se dirigent vers d’autres localités à l’Est et au Sud, proclamant par leur porte-parole une nouvelle libération en marche. 

Ambroise Lobala Mokobe accuse les policiers venus de Kinshasa d’avoir massacré la population locale, provocant en elle un sentiment de légitime défense qui se cristallise en un mouvement contre une dictature dite: "sous tutelle du Rwanda" d’après les communiqués de la résistance en gestation.

De Kinshasa, le gouvernement congolais par la bouche de son communicateur, Lambert Mende Omalanga, qualifie la rébellion de paysanne à minimiser ! 

Quelles sont les composantes de cette nouvelle force dite de résistance? Qui donc cherche à balkaniser le géant Congo, aux pieds d’argile ? Quel sera le rôle dans ce nouveau conflit, des nombreux refugiés rwandais installés a Impfondo (Congo-Brazzaville) depuis la guerre de l’AFDL en 1996? Est-ce un déplacement du front de l’Est vers l’Ouest du pays ? Qui donc a intérêt à internationaliser ce nouveau foyer de tension?   

Autant des questions qui méritent réponses. 

A l’aube de la fin du mandat de la mission onusienne au Congo (MONUC), une radio en ligne sur le net à partir de Londres, appelle déjà les congolais à la résistance.  

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