Direct.cd
29/07/2009
Une base militaire, située dans la localité de Mandje (Province du Nord-Kivu) a été attaquée dernièrement par les rebelles hutu rwandais (FDLR). Au cours de cette attaque, vingt-quatre personnes ont trouvé la mort, révèle la Monuc.
La localité de Mandje, une base militaire des FARDC, située près de Lubero dans le Nord-Kivu a été attaquée, il y a une semaine par les éléments de FDLR. Une attaque qui a coûté la vie à vingt-quatre personnes, renseigne la Monuc. L'agression rebelle a duré toute la nuit d'après Misna qui a publié cette information.
La population civile et les proches des soldats ont également été blessés, voire tués au cours de l'affrontement entre les rebelles et les FARDC. Tout en évoquant l'intensité de ces accrochages, le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, a indiqué qu'un déploiement d'une compagnie des Casques bleus uruguayens a été envoyé à Kanyabayonga, afin de renforcer la présence de cette force dans la région.
L'appui aux FARDC par la force de la Monuc a permis de contenir l'attaque des FDLR à Mandje, dont les éléments étaient dispersés. Outre les FDLR, la présence d'autres forces de nuisance a été signalée dans la région occidentale du lac Edouard. C'est le cas de PARECO et d'autres groupes résiduels de Maï-Maï qui ont tendance à quitter le processus d'intégration.
Au cours du dernier point de presse de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich avait noter : « Le 17 juillet 2009, à Musenge, près de Walikale au Nord-Kivu, le groupe Maï-Maï Kifuafua s'était attaqué aux FARDC au point de pousser la force de la Monuc à menacer d'utiliser tous les moyens contre certains militaires des FARDC qui s'opposaient par la force que les agents du processus de DDRRR de la Monuc de soustraire de la base opérationnelle des Casques bleus des enfants soldats et des éléments étrangers sortis des rangs destroupes gouvernementales et du groupe Maï-Maï Kifuafua ».
A rappeler que la Monuc et les FARDC ont lancé, il y a plusieurs semaines, une offensive dans le cadre de l'opération Kimia II contre les rebelles FDLR. Depuis la reprise des affrontements dans la région du Kivu, des milliers de Congolais se sont vus contraints à la fuite.
Selon les chiffres diffusés par le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), cela a provoqué plus de 1,8 million de personnes déplacées et 36.000 autres personnes ont pris la fuite dans la province du Sud-Kivu en direction des frontières du Rwanda et du Burundi.
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