La guerre d’usure initiée par Joseph Kabila tourne au détriment des FARDC.

El Memeyi Murangwa 

18/09/08 

 

fardc-pareco.jpgImpatient de voir les FDLR, PARECO et Mayi-Mayi (forces supplétives des FARDC) en finir avec le CNDP, Joseph Kabila gaillardie  par les extrémistes d’un gouvernement parallèle à celui que dirige le passif, Antoine Gizenga, a décidé d’aligner les FARDC au grand jour contre les positions du Congres National pour la Défense du Peuple (CNDP), violant le 28 Aout 2008, le cessez-le feu en vigueur depuis la fin de la Conférence sur la Paix à Goma. 

L’ex « Général Major » Joseph Kabila, commandant suprême d’une armée caractérisée par le vol, le viol et le vagabondage campe depuis bientôt une semaine dans une tente plantée dans l’enceinte du gouvernorat de la province du Nord-Kivu.  Ce stratège formé à la hâte dans une Académie militaire chinoise (Juin-Août, 1998)  n’arrive pas à contenir les fuyards de son armée.

En effet l’armée actuelle de la RDC (FARDC) n’est composée que des miliciens, hier enfants soldats, commandés par une crème d’anciens gendarmes Katangais dont est issu le ministre de la guerre, Tchikez Diemu.   

Dépourvue d’un commandement unique, l’armée de la RDC étonne par un comportement qui se mesure en dessous de l’indiscipline.  Les populations de Minembwe et de Kabare au Sud-Kivu en savent quelque chose.   

De Kanombe (Rutshuru), à Numbi (Kalehe), en passant par Nyanzale (Masisi), les milices FARDC ont abandonnées armes et munitions, préférant s’adonner au 100 m plat (fuite face à l’adversaire) et au pillage, paupérisant à outrance les populations déplacées.  

Le régime Kabila a tout fait pour déplacer la population, mettant constamment celle-ci en insécurité pour faire intervenir la MONUC.  Les observateurs onusiens savent que Kinshasa ne facilite pas la séparation des forces sur le terrain, opération devant cheminer au désengagement  prévu par les Actes d’Engagement. 

Le Support continu accordé par Joseph Kabila aux FDLR, PARECO et aux différents groupes Mayi-Mayi que dirigent certains députés nationaux bien connus, ainsi que la vaste campagne de diabolisation à l’encontre d’une partie de la population congolaise sont à la base de la tragédie humanitaire qui s’observe au Kivu.  

Pleurnicher pour que la MONUC applique le chapitre 7, en utilisant la force à l’égard du CNDP n’est qu’utopie.  Il en est de même d’une éventuelle opération Artémis (Bis) tant souhaitée par Vital Kamerhe, qui pratiquement serai une nouvelle rescousse française aux forces génocidaires rwandaises FDLR, alliées ce jour à Joseph Kabila et à son système. 

Le Programme Amani ayant montré ses limites, la facilitation ferai mieux de privilégier des négociations directes entre  les deux véritables belligérants, à savoir, le pouvoir en place qu’incarne Joseph Kabila (Commandant en chef des FARDC et des forces supplétives) d’une part, et de l’autre, le Congres National pour la Défense du Peuple (CNDP) qu’anime le Général Laurent Nkunda Mihigo.  

Un autre « assaut final » sur les positions du CNDP ne freinera pas l’élan de ceux qui luttent pour la restauration de la dignité du Congo et du Congolais.   

Communiqués du CNDP : 

http://www.cndp-congo.org/Lettre_ADOSS_RSSGUN_RDC.pdf 

http://www.cndp-congo.org/communique_officiel_cndp_15_sept_2008.pdf     

 

 

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