L'Agence Internationale
21/10/13
Ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo
En 1998, Abdoulaye Yerodia Ndombasi, alors Ministre des Affaires étrangères de Laurent Désiré Kabila, tenait des discours très virulents, appelant les Congolais à "l’auto-défense", les encourageant à exterminer les populations congolaises et étrangères désignées comme agresseurs ou soutiens "infiltrés" des agresseurs – les rwandophones et les Tutsi (rwandais et congolais).
L'Agence d'Information
21/10/13
"Un accord de paix à Kampala dans les heures qui suivent"
« Les extrémistes du régime de Kinshasa assument publiquement l’option militaire comme unique solution de la crise et se servent [des négociations] de Kampala comme d’une simple couverture. »
« L’Afrique a les moyens pour s’affirmer comme protagoniste de la mondialisation et ne veut plus se faire imposer de mauvaises solutions à ses crises. »
« Le gouvernement congolais a eu recours aux moyens les plus ignobles et inhumains, à savoir la mise à mort de ses propres citoyens par le largage à l’aveuglette des bombes sur la ville de Goma, dont la responsabilité aurait dû être rejetée sur le M23. »
« Le Kivu nécessite un statut spécial avec un plan pour sa sécurisation, sa stabilisation et sa reconstruction. »
Today at Urugwiro Village, President Kagame received a delegation of five Great Lakes Envoys led by UNSG Special Envoy for the Great Lakes, Mary Robinson, and including Russ Feingold, US Special Envoy for the Great Lakes Region of Africa and the DRC; Martin Kobler, Special Representative of the Secretary General in the DRC and Head of MONUSCO; Koen Vervaeke, Senior EU Coordinator for the Great Lakes Region; and Boubacar Diarra, Special Representative of the African Union to the Great Lakes Region.
El Memeyi Murangwa
19/10/13
KAMPALA (Ouganda) – Si Kinshasa n’arrive pas à expliquer la décision de ré-envoyer sa délégation aux négociations de Kampala, l’opinion publique à travers la RDC commence à comprendre le pourquoi de cette présence réfutée à maintes reprises par le communicateur Lambert Mende Omalanga dans ses points de presse.
« Nous ne négocierons jamais avec le M23, qui est une force négative » aimait dire Mende.
A la place Kinshasa préféra convoquer à la hâte des concertations nationales mal préparées du reste et n’ayant aucun agenda consistant. Ceci en lieu et place d’un dialogue politique cadrant avec l’accord cadre d’Addis-Abeba et répondant à la volonté de l’opposition politique de mettre fin à la crise institutionnelle et politique en RD du Congo.
Alors que les pourparlers de Kampala se poursuivent, une délégation du M23 a rencontré la « facilitation » ougandaise pour protester contre l'occupation de certaines des positions rebelles par les Forces armées de la RDC (FARDC). Le groupe armé donne 48 h à l'armée congolaise pour se retirer sous peine de riposter. Plusieurs sources ont même confirmé un accrochage, le mardi 15 octobre 2013 au matin, entre les rebelles et des soldats congolais.
Un hélicoptère de la Monusco a essuyé le vendredi 11 octobre dans l’après-midi des tirs à partir des positions du Mouvement rebelle du 23 mars (M23) dans la région de Rumangabo au Nord-Kivu.
U.S. ambassador to the United Nations, Samantha Power, and British U.N. Ambassador Mark Lyall Grant raised the issue during a meeting between the 15 Security Council envoys and Congo's defence, interior and justice ministers in Kinshasa on Saturday.
La crise provoquée par l'irruption de la rébellion du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) n'a "pas de solution militaire", et ne sera surmontée que par voie "politique", a estimé, samedi 5 octobre, le Conseil de sécurité de l'ONU.
Chef de la délégation du M23 aux négociations de Kampala, René Abandi fait le point sur les contacts avec Kinshasa.