Dans sa logique, le gouvernement congolais estimait de bonne fois avoir respecté les recommandations des chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région de Grands lacs (CIRGL). Deux mois de « séances d’écoute » ou de négociations (en français courant) auront donc finalement abouti à deux recommandations : la libre circulation des personnes et la lutte contre la discrimination. Rien de plus, rien de moins.
Si nous nous en tenons au contenu des quatorze pages remis au facilitateur ougandais, ce sont là les seuls points retenus par la délégation gouvernementale aux pourparlers de Kampala. Les autres points soulevés par le M23 ont été superbement ignorés, car jugés par Kinshasa d’illégales, illégitimes, sans objet.
Les déclarations d’un honorable « écouteur » congolais à Kampala ne laissaient plus de doute sur la position du gouvernement : « la délégation gouvernementale a accompli sa mission. Lire la suite…