VirungaNews
27/02/13
VirungaNews
27/02/13
AFP
24/02/13
ADDIS ABEBA – Onze pays africains ont signé dimanche à Addis Abeba un accord destiné à ramener la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo, notamment en renforçant la mission des Nations unies déployée dans la région pour y combattre les rébellions qui l'ensanglantent.
Les signataires de l'accord ont fait preuve d'un optimisme prudent, conscients qu'aucun effort de paix n'a réussi durablement depuis deux décennies dans l'Est de la RDC, dont les énormes ressources minières attisent les convoitises.
Dans sa logique, le gouvernement congolais estimait de bonne fois avoir respecté les recommandations des chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région de Grands lacs (CIRGL). Deux mois de « séances d’écoute » ou de négociations (en français courant) auront donc finalement abouti à deux recommandations : la libre circulation des personnes et la lutte contre la discrimination. Rien de plus, rien de moins.
Si nous nous en tenons au contenu des quatorze pages remis au facilitateur ougandais, ce sont là les seuls points retenus par la délégation gouvernementale aux pourparlers de Kampala. Les autres points soulevés par le M23 ont été superbement ignorés, car jugés par Kinshasa d’illégales, illégitimes, sans objet.
Les déclarations d’un honorable « écouteur » congolais à Kampala ne laissaient plus de doute sur la position du gouvernement : « la délégation gouvernementale a accompli sa mission. Lire la suite…
MISE AU POINT DU M23 PAR RAPPORT À LA RÉPONSE DUGOUVERNEMENT AUX POINTS 2 ET 3 RELATIFS AUX QUESTIONSSÉCURITAIRE, POLITIQUE, ÉCONOMIQUE ET SOCIALE DE L’ORDRE DU JOUR DU DIALOGUE DE KAMPALA
Le M23 vient de prendre connaissance de la réponse de la Délégation du Gouvernement de la RDC relative aux points 2 et 3 de l’ordre du jour du dialogue de Kampala.
Les questions sécuritaire, politique, économique et sociale sont d’une importance capitale dans le règlement des conflits dans notre pays; domaines dont le Gouvernement n’assume pas sa pleine responsabilité.
Vouloir éluder le débat sur ces questions c’est non seulement compromettre l’essentiel du dialogue tant attendu par le peuple congolais tout entier, mais aussi et surtout manquer de la considération aux Chefs d’État de la CIRGL qui se sont impliqués pour le retour de la paix à l’Est de la RDC.
U.S. Department of State
Remarks by Johnnie Carson
Assistant Secretary, Bureau of African Affairs
Brookings Institution
Washington, DC
February 11, 2013
Finding a Lasting Solution to Instability in The Democratic Republic of the Congo
ASSISTANT SECRETARY CARSON: Good afternoon, everyone in a very, very crowded audience. I want to, first of all, thank Dr. Kimenyi for his warm introduction, and also the Brookings Institution for agreeing to host today’s event.
I would be remiss if I did not recognize three individuals who are here with us this afternoon, including the Ambassador from the Democratic Republic of the Congo, Ambassador Mitifu, the Ambassador from Rwanda, Ambassador Kimonyo, and also the Ambassador from the newest country in Africa, but also in the world, the Ambassador from South Sudan.
I know there are a number of other distinguished individuals in the audience with us this afternoon. Please pardon me for not recognizing you by name. But I will warmly welcome your presence here this afternoon.
Moi je dis que nous ne sommes pas une force négative, d’abord parce que nous sommes en négociation avec le gouvernement de Kinshasa. À moins que ce ne soit un gouvernement irresponsable et illégitime ? Ces négociations ont lieu en présence des observateurs internationaux. Ils n’accepteraient jamais d’être dans la même salle avec une force négative.
Congodrcnews
10/02/13
C’est dans une chambre d’hôtel transformée en bureau de travail que l’une des correspondants à Kampala de Congordcnews, Gabriela LOMBEKA MADIHANO a été reçu tard ce samedi 9 février 2013 par Maitre MAHAMBA KASIWA Antoine, Avocat près la Cour d’Appels de Kinshasa-Gombe et de Goma. Malgré une journée de travail très chargée, ce fils du Grand feu Alexandre MAHAMBA Héros National et un des martyrs de la pentecôte, a daigné s’entretenir avec nous pour, dans un premier temps, balayer d’un revers de la main les allégations mensongères de Human Right Watch contre le mouvement du 23 mars dont il est le Garde des sceaux et cela en attendant une réaction beaucoup plus énergique qu’il rendra public dans les prochains jours.
Congodrcnews : Maitre MAHAMBA Bonjour
Maitre MAHAMBA : Bonjour chère amie
Dans un rapport publié le 05 février 2013, l’ONG de défense des droits de l’homme Human Right Watch allègue que le M23 a commis des crimes de guerre pendant l’occupation de la ville de Goma ?
Maitre MAHAMBA : La haute hiérarchie de notre mouvement m’a formellement instruit de diligenter une enquête et de répondre point par point a ces accusations qui a première vue, paraissent mensongères.
De son côté, le porte-parole de la délégation du M23, Bertrand Bisimwa, a estimé que l’évaluation présentée dans le communiqué est une preuve que son mouvement avait raison d’affirmer que le gouvernement congolais n’avait pas respecté l’accord conclu en 2009.
La politique étant un jeu d’ensemble, Moïse CHOKWE CEMBO a rejoint le groupe parlementaire P.P.R.D et alliés -comme allié- et c’est dans ce cadre qu’il s’est rendu compte de la mauvaise gouvernance du système Kabiliste. Présentement, il est délègue au dialogue de Kampala dans la délégation du M23.
VOA
05/02/13
Le chef militaire du M23 ne s’était plus exprimé depuis la remise de Goma aux chefs d’Etat-major de la CIRGL ; il sort aujourd’hui de son silence en accordant un entretien à Nicolas Pinault, envoyé spécial de la Voix de l’Amérique en RDC.
NP : Les négociations de Kampala s’éternisent. Qu’en pensez-vous ?
Sultani Makenga : "Nous attendons toujours. On espère que le gouvernement de Kinshasa va régler le problème, parce que tout dépend de lui. Je reste optimiste. Nous, nous sommes pour la paix."