ADDIS ABEBA – Les présidents de la République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda ont accepté dimanche le principe de la mise sur pied d'une force internationale neutre afin d'éradiquer les rébellions actives dans l'est de la RDC et de surveiller leur frontière commune, a annoncé le président rwandais Paul Kagame à l'AFP.
Rwanda’s President Paul Kagame has a private meeting with President Joseph Kabila of DRC this afternoon in Addis Ababa Ethiopia. Details of their discussions are underway. However, it was expected that the two presidents would discuss the ongoing crisis in eastern part of DRC.
President Kagame arrived today in Addis Ababa for the 19th Session of the African Union Assembly taking place from 15-16 July 2012 under the theme “Boosting Intra African Trade and which aims to build upon the commitment of all nations to achieve integration, economic growth and development. President Kagame will participate in a closed session for the voting of the Chairman of the AU Commission and in a session for the heads of state of the International Conference on the Great Lakes Region following the meetings of foreign ministers of ICGLR.
Political language is designed to make lies sound truthful and murder respectable, and to give the appearance of solidity to pure wind." ~~ George Orwell
Early on Thursday, July 12, 2012, the United Nations peacekeeping force in the Democratic Republic of Congo (MONUSCO) joined with the Congolese army (FARDC) and sent five Mi24 and Mi25 Soviet helicopters flown by Ukrainian pilots to bomb positions north of the provincial capitol of Goma. The goal was to conduct a joint operation with FARDC in opposition to the M23 rebel movement. MONUSCO was flexing its muscle in order to escape accusations of incompetence. In thirteen years, 20,000 troops with a budget of 1.4 billion USD have been unable to protect the civilian population of eastern DRC, and the mission has been under increased scrutiny since its mandate came up for renewal in June.
En date du jeudi 12 juillet 2012, des hélicoptères de la MONUSCO etceux des FARDC ont décollé de l’aéroport de GOMA, en début d’après-midi, et ont pris la direction du Nord de la ville pour aller bombarder les positions occupées par le M23 lors d’une opération conjointe. Celle-ci dont l’objectifétait de prouver à suffisance l’implication de la MONUSCO sur le terrain des combats aux côtés des FARDC pour répondre auxréclamations de certaines organisations de la Société Civile manipulées par le Gouvernement Congolais, après la débâcle totale des FARDC qui ne sont plus en état de combat.
Cette opérationconjointe planifiée et exécutée à partirdes renseignementsfournis par les services d’intelligence des FARDC qui sont comme dans toute armée sur les positions avancées du front proches de l’ennemi, n’ont pas permis d’atteindre l’objectif escompté et ont par contre aboutit au bombardement des habitations des populations civiles dans la Localité de KANYAMAGANA , Groupement de RUGARI, blessant plusieurs personnes dont une femme tuée Mme BUSHYE AGATHE et 4 autres qui ont été évacuées et reçoivent des soins en ce moment à l’Hôpital Général de RUTSHURU.
Kigali, 14 July 2012 Rwandan authorities today rejected an attempt by MONUSCO representatives to "repatriate" alleged defectors on the grounds that suspected combatants must undergo the agreed joint verification process established with the Democratic Republic of Congo.
Twenty-nine alleged M23 defectors, along with seven FDLR combatants who had surrendered to MONUSCO troops, were escorted to the Rwanda/DRC border on Saturday. Among these were eleven who are currently investigated by the Rwanda/DRC Joint Verification Taskforce (JVT) along with 18 unknown individuals. The seven ex-FDLR combatants were accepted as part of the established disarmament, demobilization and repatriation process.
Depuis plus de trois mois, la rébellion du M23 tient tête à l’armée congolaise dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Les rebelles progressent actuellement vers la ville de Goma, la capitale régionale du Nord-Kivu. Dans une interview accordée à Afrikarabia, le représentant du M23 en Europe, Jean-Paul Epenge analyse les raisons du conflit et les objectifs de la rébellion. Il revient également sur le rapport de l’ONU accusant le Rwanda de soutenir la rébellion et la possible prise de Goma.
Le Nord-Kivu renoue avec ses anciens démons. Depuis le mois de mai 2012, les rebelles du M23 affrontent l’armée régulière congolaise (FARDC) dans cette province de l’Est de la République démocratique du Congo. Une douzaine de localités tombent rapidement aux mains de la rébellion, qui menace maintenant de prendre Goma, la capitale provinciale. Le M23 est constitué d’anciens combattants de la rébellion tutsie congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), intégrés dans les FARDC dans le cadre d’un accord de paix avec Kinshasa signé le 23 mars 2009. Le M23 réclame la pleine application de ces accords et a commencé à prendre le maquis en avril. Mais le conflit est plus complexe. L’étincelle qui a mis le feu au poudre a été allumée par Kinshasa, qui a décidé sous la pression de la communauté internationale, d’arrêter Bosco Ntaganda, un ex-CNDP, intégré dans l’armée régulière et nommé général depuis les accords de paix 2009. Parallèlement, le Rwanda est accusé par les Nations unies et Human Rights Watch de soutenir la rébellion dans le Kivu, ce qui sème le trouble entre les deux états voisins, jusque là alliés pour traquer les « forces négatives » dans l’Est du pays.
Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, a apaisé la communauté tutsi qui s’est plaint jeudi 12 juillet à Kinshasa des propos xénophobes de certains cadres du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Prononcés mercredi 11 juillet au cours d’une matinée politique à Kinshasa, ces mots de ces cadres du parti présidentiel avaient mis en mal la communauté tutsie et «péché contre les prescrits de la loi de 1966 réprimant les incitations à la haine ethnique et tribale en RDC».
Face à la guerre de l’Est, le ministre a appelé les Congolais à l’unité en s’interdisant toute xénophobie d’une communauté contre une autre et il s’est opposé également à tout comportement qui frise le règlement des comptes.
Rwanda’s Foreign Minister Louise Mushikiwabo on Wednesday welcomed the recommendations of the International Conference of the Great Lakes Region (ICGLR) meeting aimed at returning stability to the troubled Eastern DRC. The meeting attended by Foreign Ministers and representatives from each of the 11 member states agreed on a range of measures aimed at de-escalating the crisis in the DRC, including:
– Renewed focus on strong and decisive action against the FDLR who remain a threat to Rwanda as well as to Rwandophone and other communities in Eastern DRC.
RUMANGABO – Des hélicoptères de l'armée congolaise et de l'ONU bombardaient jeudi des positions des mutins du M23 dans la province du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo.
Trois hélicoptères de la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) et deux autres des Forces armées congolaises (FARDC) ont été vus au dessus de la zone de Nkokwe et Bukima, où des explosions étaient entendues, selon la même source.
Les FARDC et l'ONU ont confirmé à l'AFP que des bombardements étaient en cours.
"Les FARDC sont en train de bombarder nos positions, mais ils ne savent pas où nous sommes. Il n'y a pas de problèmes", a affirmé à l'AFP un colonel des mutins.
La localité de Nkokwe et la colline de Bukima se trouvent entre 5 et 10 km à l'est de la route qui va de Rutshuru à Goma, à environ 50 km au nord de la capitale du Nord-Kivu.
Ces deux lieux se situent la frontière ouest du parc national des Virunga, adossé à l'est au Rwanda et à l'Ouganda, où les mutins tiennent depuis mai plusieurs collines, malgré des bombardements fréquents des FARDC et de la Monusco.
Sur la route menant à Goma, les FARDC bloquaient tout passage des civils au niveau de Rumangabo, une localité située à une quinzaine de km à l'ouest des positions bombardées, a constaté un journaliste de l'AFP.