Ange Michel Murangwa
08/12/11
Les historiens pourraient demain retenir le mois de décembre de l’an deux milles onze comme le début d’une guerre dont on ne pourrait déjà prévoir la durée, mais dont les conséquences sur le futur de l’Afrique Sub Saharienne se dessineraient.
Hier, Frantz Fanon ne croyait pas si bien dire en disant que l’Afrique était comme un revolver dont la gâchette se trouvait au Congo-Zaïre. Il ne pouvait bien entendu prévoir quel évènement allait un jour appuyer sur cette gâchette…
Après les tentatives plutôt malheureuses de l’Etat Indépendant du Katanga, la Sécession du Biafra , le Soudan venait de démontrer qu’il était possible de remettre en question le sacro-saint principe des frontières héritées de la colonisation et briser les colosses aux pied d’argiles que constituent encore des géants états africains crées de toutes pièces de par la seule volonté des pays colonisateurs qui ne pouvaient s’embarrasser de leurs viabilité après une occupation dont ils ne pouvaient prévoir ni la durée ni la fin.