Le numéro deux de la majorité démocrate du Sénat américain, Richard Durbin, a estimé lundi à Goma, dans l'est de la RD Congo, que la question des rebelles hutu rwandais "devrait être résolue par les gouvernements congolais et rwandais, et la communauté internationale".
"La question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) devrait être résolue par le gouvernement congolais et le gouvernement rwandais, et la communauté internationale", a déclaré à l'AFP lors d'une visite à Goma le sénateur démocrate de l'Illinois (nord des Etats-Unis), un proche de Barack Obama.
L'influent sénateur a par ailleurs suggéré que le Rwanda publie les noms des combattants FDLR qui sont accusé de violations des droits de l'Homme.
"L'opportunité devrait être donnée aux gens qui n'ont pas été impliqués dans des crimes horribles de retourner au Rwanda. Il y en a qui sont déjà rentrés au Rwanda. Ils vivent assez bien, parce qu'ils n'ont pas été impliqués dans des crimes horribles", a-t-il expliqué.
HALLE, Belgique – Une collision frontale entre deux trains de banlieue à l'heure de pointe a fait au moins 18 morts lundi près de Bruxelles.
L'accident s'est produit vers 08h30 du matin dans le village de Buizingen, près de Halle, à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de la capitale belge, alors que la neige tombait dans la région.
Plusieurs heures après la catastrophe, certains passagers étaient toujours bloqués à l'intérieur des voitures, dans des températures glaciales.
Nicolas Sarkozy se rendra au Rwanda le 25 février, a indiqué l'Elysée aujourd'hui , pour une visite qui sera la première d'un président français dans ce pays depuis le génocide de 1994.
Il se rendra au préalable, le 24 février, au Gabon, a également indiqué l'Elysée. Lors de ses voeux au corps diplomatique, le 22 janvier, Nicolas Sarkozy avait indiqué qu'il se rendrait à Libreville puis à Kigali en février. La France et le Rwanda ont renoué leurs relations diplomatiques fin novembre, après trois ans de brouille.
NAIROBI — Le Kenya fait de la rétention d'information sur le sort du richissime homme d'affaires rwandais en fuite, Félicien Kabuga, présenté comme l'argentier du génocide de 1994, qui se trouvait jusqu'à récemment dans le pays, a estimé jeudi un haut responsable américain.
Selon l'ambassadeur extraordinaire des Etats-Unis en charge des crimes de guerre, Stephen Rapp, en visite jeudi à Nairobi, les autorités refusent de coopérer avec le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR, basé à Arusha, en Tanzanie) sur le sort de M. Kabuga.
"L'équipe en charge de l'enquête s'est vue refuser l'accès à d'importantes informations par le NSIS (services secrets kényans) et d'autres autorités", a déploré M. Rapp au cours d'une conférence de presse.
Considéré par les rescapés comme un des cerveaux du génocide rwandais, Protais Zigiranyirazo, beau-frère de l'ancien président Juvénal Habyarimana, a officiellement demandé de pouvoir retourner en Belgique… où il avait été arrêté en 2001 avant d'être déféré au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).
La force de l’ONU en RDC (Monuc) a conditionné son soutien aux FARDC dans une nouvelle opération contre les rebelles hutu, au retrait de certains officiers soupçonnés de violations des droits de l’Homme, a-t-on appris mercredi 10 février de sources onusiennes.
Trois commandants d’unités sont actuellement visés par la demande de la Monuc qui attend la réponse des Forces armées de la RDC (FARDC), a précisé une source onusienne à l’AFP. La Monuc a dit aux FARDC «qu’elle ne pouvait pas travailler avec» ces officiers, dans le cadre de l’opération «Amani Leo», qui aurait dû commencer début janvier contre les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), a ajouté cette source sous couvert d’anonymat.
ARUSHA – Le richissime homme d’affaires rwandais exil, Félicien Kabuga, présenté comme l’argentier du génocide de 1994, "se trouve toujours au Kenya", a affirmé mardi un diplomate américain en visite au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) basé à Arusha, en Tanzanie.
"Je me rends demain à Nairobi pour discuter avec les autorités kényanes de l’arrestation de Kabuga qui se trouve toujours au Kenya", a déclaré à l’AFP l'ambassadeur extraordinaire des Etats-Unis en charge des crimes de guerre, Stephen Rapp.
Le représentant américain venait de s’entretenir du même sujet avec les responsables du TPIR, dont le président du tribunal, Dennis Byron, et le procureur en chef, Hassan Bubacar Jallow.
LONDRES- La compagnie britannique Tullow a remporté lundi sa bataille contre le groupe pétrolier italien Eni, s'assurant le contrôle de gisements d'hydrocarbures prometteurs dans le bassin du lac Albert, en Ouganda, qu'elle partageait jusqu'ici avec sa partenaire canadienne Heritage OiLa compagnie britannique Tullow a remporté lundi sa bataille contre le groupe pétrolier italien Eni, s'assurant le contrôle de gisements d'hydrocarbures prometteurs dans le bassin du lac Albert, en Ouganda, qu'elle partageait jusqu'ici avec sa partenaire canadienne Heritage Oill.
KIGALI — Un opposant rwandais rentré d'exil en janvier dernier, Joseph Ntawangundi, a été arrêté samedi à Kigali et devait être transféré lundi à la prison centrale de la ville, a-t-on appris de sources concordantes.
M. Ntawangundi est l'assistant de Victoire Ingabire Umuhoza, présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU) et candidate au scrutin présidentiel d'août prochain.
Mme Ingabire et M. Ntawangundi sont rentrés dans leur pays le mois dernier pour faire enregistrer leur formation politique créée en exil.
Selon Radio Rwanda, M. Ntawangundi a été arrêté en exécution d'un jugement rendu en 2007 par le tribunal gacaca de Ngoma, dans la province de l'Est.
La commission Ecofin de l’Assemblée nationale a dénoncé la “dilapidation” de fonds publics. Des remboursements de dettes douteuses en cause.
En novembre dernier, la commission Economie et Finances de l’Assemblée nationale à Kinshasa s’est inquiétée de "scandales financiers". Les élus s’indignaient particulièrement du remboursement de la dette intérieure de l’Etat congolais à quelques entreprises seulement, au détriment des autres, remboursement qui, en outre, induisait le soupçon quant à sa régularité. "Seules deux entreprises, sur la multitude qui attend, ont bénéficié de paiements, jusqu’au dépassement de 502,4 % de la ligne budgétaire", notaient les commissaires.