A Goma, capitale du Nord-Kivu, le remaniement ou aménagement du gouvernement Muzito sans le CNDP/R mieux connu sous le nom de Kifuafua (invertébré) n’a pas été du tout une surprise pour la population.Voulu parti politique par le pouvoir, la « dissidence » du mouvement cher à Laurent Nkunda est devenu à coup des billets de banque membre de l’alliance de la majorité présidentielle (AMP) juste après les accords d’Ihussi.L’évocation de ce nouveau parti Kabiliste (pur et dur) et son marché de dupe avec le pouvoir font jaser.
L'élection présidentielle au Rwanda n'est prévue qu'en août mais la controverse née des propos tenus, samedi 16 janvier, par Victoire Ingabire, une adversaire potentielle du président sortant, Paul Kagamé, donne le ton. Sitôt arrivée à Kigali, la capitale, après seize années d'exil en Europe, la présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU), un parti d'opposition non encore reconnu, est allée déposer une gerbe au Mémorial du génocide des Tutsi, situé sur la colline de Gisozi.
Les auteurs de la convention internationale de Vienne ne pouvaient penser, à l’époque, devoir garantir explicitement une quelconque protection diplomatique contre la rage amoureuse d’un officiel congolais …
Son excellence Mme Sigrid Anna Johnson la très gracieuse ambassadrice du Canada en République Démocratique du Congo, ne pouvait, elle non plus, savoir qu’il fallait s’entourer de gardes de corps pour entrer dans le Palais Présidentiel ou elle avait été conviée dans le cadre des négociations sur le litige opposant l’Etat Congolais à la Société minière Canadienne Alpha Quantum.
Le 14 Janvier dernier, dans l’antichambre du Bureau de Kabila, Mrs Ingrid croisent et décroisent ses jolies jambes, souriant diplomatiquement au rudique conseiller du président. Le sourire de la Joconde est interprété par celui-ci comme une invite. Suant à chaudes gouttes, il se jette sur l’Ambassadrice qui ne sait à quel saint se vouer.
Sans soulever l’intérêt des foules au sein de l’opinion française, la visite de Nicolas Sarkozy à Kigali ne manque pas de passionner les cercles impliqués dans la promotion et le suivi des intérêts français en Afrique. En témoignent ces articles de presse d’une violence surprenante, où M.Sarkozy est accusé de ridiculiser la France en se rendant à Kigali, le traitant pratiquement de traître.
Evoqué depuis des mois, le remaniement n’a pas posé les gestes d’ouverture attendus. Un cabinet resserré inclut beaucoup de nouvelles têtes au profil politique incertain.
Annoncé depuis plusieurs mois, le remaniement du gouvernement congolais est finalement tombé tard dans la nuit de vendredi à samedi.
On en attendait une ouverture aux ex-rebelles du Kivu ralliés à l’armée (CNDP de Laurent Nkunda principalement, voire des maï maï pro-Kabila) depuis le début 2009 mais, selon Reuters, qui cite les services du Premier ministre, il n’en est rien, contrairement à ce que la présence de plusieurs nouveaux "non identifiés" a pu laisser croire un moment. Pour les spécialistes du conflit kivutien, c’est une mauvaise nouvelle : il importait, selon eux, de consolider l’intégration des rebelles dans l’armée par une intégration politique à Kinshasa.
La nouvelle équipe reste sous l’autorité du Premier ministre Muzito, dont la gestion est contestée. Elle est toutefois ramenée de 54 à 43 membres "par austérité" commente-t-on à Kinshasa.
Selon l’agence indépendante congolaise APA, la particularité de ce remaniement est le regroupement de portefeuilles et le maintien à leurs postes des ténors du cabinet sortant : Alexis Thambwe (Affaires étrangères), Olivier Kamitatu (Plan), Antipas Mbusa Nyamwisi (Décentralisation).
Le poste de vice-ministre chargé des Congolais de l’étranger est supprimé.
KIGALI — Une personne a été tuée et une trentaine ont été blessées vendredi soir dans trois attaques à la grenade simultanées visant des lieux publics à Kigali, a indiqué samedi à l'AFP le porte-parole de la police rwandaise.
Des grenades ont été lancées entre 19H00 et 20H00 en trois endroits différents de la capitale, "en pleine ville et en pleine heure de pointe", a déclaré Eric Kayiranga.
"Une personne a été tuée et trente ont été blessées", a-t-il précisé.
Un premier bilan officiel, diffusé dans la matinée par Radio Rwanda, faisait état d'un tué et 18 blessés, dont cinq gravement.
Les militaires putschistes du Niger gardaient vendredi, avec un dispositif léger, le quartier présidentiel de Niamey, après avoir renversé la veille le président Mamadou Tandja et promis de rétablir la démocratie.
Les militaires putschistes du Niger contrôlaient Niamey dans le calme vendredi après avoir laissé présager un retour à la démocratie et ont assuré que le président renversé Mamadou Tanja détenu dans une caserne était sain et sauf.
Un "Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD)" a pris le pouvoir jeudi dans des combats qui ont fait au moins trois morts après des mois de crise politique.
Des militaires à l'origine d'une tentative de coup d'Etat jeudi au Niger ont "emmené" le président Mamadou Tandja et arrêté plusieurs membres du gouvernement, ont annoncé à l'AFP deux ministres nigériens sous couvert de l'anonymat, eux mêmes arrêtés.
Un protocole d’accord pourra être signé mercerdi 17 février à Kigali, entre la RDC, le Rwanda et le HCR pour déterminer un cadre juridique d’un retour apaisé et ordonné des réfugiés congolais vivant au Rwanda, et vice versa, rapporte radiookapi.net
Côté RDC, ce protocole d’accord tripartite concerne 53 000 réfugiés congolais vivant dans trois camps du territoire rwandais dont certains depuis 1995.
Une réunion tripartite entre les experts de la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda et du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) se tient depuis lundi à Kigali, la capitale rwandaise, pour des travaux qui devront aboutir mercredi à un accord de rapatriement volontaire en RDC de 53.000 réfugiés congolais et au Rwanda de 89.000 de ses ressortissants, annonce un communiqué de la Commission nationale aux réfugiés (CNR).