Ange Michel Murangwa
02/05/10
Monseigneur Mosengwo Pasinya, alors Président de la Conférence Nationale Souveraine, crut devoir faire taire un illumine qui pensait que la solution la meilleure pour le Peuple Congolais serait de vendre le pays et de partager équitablement le fruit de la vente entre tous les citoyens, sous la supervision de l’Onu.
Ces mots furent rire les honorables conférenciers, firent rire Mobutu, Mosengwo, et Tshisekedi. Pendant qu’ils riaient, le libérateur-liquidateur marchait sur Kinshasa. Il s’appelait Laurent Désiré Kabila.
Il est naturellement évident que ceux la qui s’abreuvent aujourd’hui à la mangeoire nationale sont loin de regretter Mobutu, mais le plus que jamais clochardisé congolais est sans nul doute conscient que la cacophonie de la Souveraine Conférence et les agressions rwando- ougandaise qui portèrent Kabila I au pouvoir n’auront été que deux intermèdes avant la mise à mort du taureau.