Ange Michel Murangwa
21/04/10
Il serait peut être prématuré pour alerter les pompiers, mais il serait aussi très difficile de ne pas voir ou de prétendre ne pas voir la fumée qui sort de la case Rwanda. Néanmoins, les Rwandais ont le droit et des fortes raisons d’être rassurés.
La défection du général Nyamwasa après celle du général Karegeya, le chambardement au sein de l’Etat major suivi de l’arrestation de deux généraux, l’un pour corruption, l’autre pour une faute d’ordre étiques non autrement identifiée, sont-là des faits qui ne sont pas de nature à contredire les rumeurs d’un malaise grandissant entre Kagamé et ses compagnons d’armes.
Le premier à avoir prononcé le mot de coup de force fut le Président Kagamé lui-même bien que tout en insistant sur son improbabilité. Il répondait à une question qui ne lui était pas posée mais qu’il savait hanter tous les esprits.
Sans applaudir ou condamner ce qu’ils auraient fait on ne pas fais car personne ne pourrait affirmer avec certitude ou se trouverait le point de désaccord avec le président Kagamé, force est d’admirer le silence des Généraux Karegeya et Nyamwasa qui jusqu'à ce jour se terrent dans un mutisme absolu.