Ange Michel Murangwa (*)
20/03/10
Hors de tout esprit partisan, l’opinion international comme les congolais dans les faits reconnaissent que les causes premières de la guerre dans les 2 Kivu ont été le fruit du rejet irrationnel des populations Congolaise Tutsi du nord et du sud Kivu. Cette reconnaissance de fait s’est traduit par les multiples négociations entre les rebellions qui se sont succédées et le gouvernement Congolais, la participation dans les institutions de la transition et l’intégration des éléments tutsi rebelle dans l’armée nationale.
Intégré ou non, il est évident que seuls des mécanismes constitutionnelles appropriés pourraient mettre fin à ces guerres à répétition car l’histoire dans la région a démontré à suffisance que les Tutsi largement minoritaires ne peuvent s’attendre à une protection de la part d’une majorité inconsciente de son rôle démocratique. Hors de ces mécanismes à créer, les Nkunda succéderont aux Nkunda.
Les rebellions Tutsi et les pays qui les ont soutenu pour des raisons largement controverses ont eu à soutenir leur effort de guerre en puisant généreusement dans les mines comme l’a si bien démontré le rapport Kassem. Néanmoins, il apparait clairement que les minerais exploités illicitement par ceux-ci n’ont pas servi à enrichir des individus mais des états qui se distinguent par la bonne gouvernance.