A l'occasion d'une conférence de presse tenue en début de semaine, le président Kagamé s'est dit prêt à recommencer des opérations militaires conjointes avec l'armée congolaise contre les FDLR, les rebelles hutus rwandais que le numéro un de Kigali qualifie de génocidaires. Mais pour l'instant aucun élément ne laisse penser que Kinshasa serait d'accord pour réitérer l'expérience.
L'homme fort du Rwanda lance-t-il un ballon d'essai ? En janvier dernier Kinshasa et Kigali ont signé un accord jamais rendu public qui a permis à l'armée rwandaise d'intervenir sur le territoire congolais pour traquer les rebelles hutus rwandais installés en RDC depuis le génocide de 1994.
Une base militaire, située dans la localité de Mandje (Province du Nord-Kivu) a été attaquée dernièrement par les rebelles hutu rwandais (FDLR). Au cours de cette attaque, vingt-quatre personnes ont trouvé la mort, révèle la Monuc.
La localité de Mandje, une base militaire des FARDC, située près de Lubero dans le Nord-Kivu a été attaquée, il y a une semaine par les éléments de FDLR. Une attaque qui a coûté la vie à vingt-quatre personnes, renseigne la Monuc. L'agression rebelle a duré toute la nuit d'après Misna qui a publié cette information.
La population civile et les proches des soldats ont également été blessés, voire tués au cours de l'affrontement entre les rebelles et les FARDC. Tout en évoquant l'intensité de ces accrochages, le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich, a indiqué qu'un déploiement d'une compagnie des Casques bleus uruguayens a été envoyé à Kanyabayonga, afin de renforcer la présence de cette force dans la région.
KINSHASA, 27 juillet (Reuters) – Les autorités du Congo démocratique (RDC) ont suspendu à compter de dimanche la retransmission des émissions de Radio France Internationale (RFI) sur l'ensemble du territoire national, a annoncé lundi le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende Omalanga, sans donner de raisons précises.
"Oui, le signal a été coupé", a déclaré à Reuters le ministre en indiquant qu'il expliquerait les raisons lors d'une conférence de presse prévue mardi.
En mai, le gouvernement de Kinshasa avait fermé l'une des six fréquences de RFI en accusant son correspondant d'inciter à l'agitation et prévenu que cette mesure pourrait être étendue.
LUBUMBASHI (RD Congo) – Le président d'une ONG de défense des droits de l'Homme en RD Congo a été arrêté à Lubumbashi après la publication d'un rapport dénonçant l'exploitation illégale d'une mine d'uranium au Katanga (sud-est), a-t-on appris dimanche auprès de l'ONG.
Golden Misabiko, président de l'Association africaine de défense des droits de l'Homme (Asadho) au Katanga, a été arrêté vendredi par des membres de l'Agence nationale de renseignements (ANR) et transféré samedi au palais de justice de Lubumbashi où il était toujours détenu dimanche.
Le président Nicolas Sarkozy, victime d'un malaise dimanche, restera hospitalisé au Val-de-Grâce jusqu'à lundi matin, alors que les examens clinique et «complémentaires» ont donné jusqu'ici des résultats «normaux», a indiqué l'Elysée dans un communiqué peu après 19 heures. «Le Président a été transporté en hélicoptère à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce où des examens de contrôle sont réalisés depuis 13h45.
Publication du rapport d'une mission internationale d'enquête.
La FIDH et ses organisations membres, l'ASADHO, le Groupe Lotus et la Ligue des Electeurs publient ce jour un nouveau rapport sur la situation des droits de l'Homme en République démocratique du Congo (RDC) intitulé : la dérive autoritaire du régime.
Alors que les premières élections multipartites organisées en 2006 étaient porteuses d'espoir quant à l'établissement de l'Etat de droit en RDC, le rapport démontre que les premières années d'exercice du pouvoir légitime ont été marquées par des entraves importantes aux libertés fondamentales et l'étouffement, en toute impunité, de certaines voix contestataires par des moyens contraires aux dispositions nationales et internationales de protection des droits de l'Homme.
Vingt-quatre personnes ont été tuées, dont 16 civils, dans l'est de la RD Congo, lors d'une attaque de rebelles hutu rwandais contre les Forces armées de la RD Congo (FARDC), dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on apprisaujourd'hui de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc).
Voulue démonstration de bonne intention pour plaire aux donateurs, la purge qui vient d’avoir lieu au sein de l’appareil judiciaire se trouve bien loin d’émouvoir le Pouvoir Exécutif reconnu par tous comme source du mal congolais et responsable numéro-un du disfonctionnement observé dans les autres Institutions.
La magistrature congolaise hier zélée pour l’édification d’une jeune dictature n’est que le bouc-émissaire d’une mauvaise gouvernance décriée par les administrés paupérisés et les partenaires extérieures de la RD du Congo.
Le dernier discours du président américain, Barack Obama, à Accra (Ghana) a eu un effet sur la passivité observée de tout temps chez le président de la république..
APA – Lubumbashi (RDCongo) La province du Katanga, entité minière par excellence située au Sud Est de la RDC, est vendue à 85% aux exploitants miniers, révèle une étude du Prof. belge Yan Gorus, dans un rapport rendu public a Lubumbashi.
L’auteur de cette étude qui a remis samedi les conclusions de son travail scientifique a M. Moise Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, indique que les exploitants miniers a qui des concessions ont été cédées a travers des contrats signes avec le ministère des Mines entre 2002 et 2008 n’ont ni les moyens conséquents ni la technologie nécessaire pour l’exploitation efficiente des carres miniers, d’où un important manque a gagner pour l’Etat congolais.
Dans cette étude, le prof. Yan Gorus, qui a une expertise avérée dans le domaine de l’exploitation minière, dénonce les irrégularités qui ont entache la signature de contrats d’exploitation minière.
Les contrats qui ont été signes par le ministère de Mines sous différents gouvernements étaient conclu de gré à gré sans aucune procédure d’appel d’offre.