Yearly Archives: 2009

Quelle armée pour la République Démocratique du Congo.

CNDP

02/02/09

 

fardc_in_wig.jpgDes millions des dollars américain ont été investi après les accords de Sun City pour la restructuration de l’armée nationale enfin de la doter des capacités de répondre aux exigences dévolues à une armée républicaine. Depuis mai 2005, l'Union européenne a établi une mission en RD Congo pour assister la réforme du secteur de la sécurité – EUSEC. L'EUSEC conseille les autorités congolaises sur le processus d'intégration des FARDC et aide à la mise en œuvre de la reforme administrative de l'armée congolaise.

 

Lors des accords de Sun city, le politique a pris du devant sur le militaire, et aucune approche nouvelle n’avait été prise pour définir en commun accord avec les ex-belligérants ce que devrait être la nouvelle armée de la République Démocratique du Congo. Le chairman du CNDP a depuis 2003 réclamé le M.U, ‘‘memorandum of understanding’’, pour les Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Est-il possible de sortir des vieux sentiers battus, même si l’on ne demande pas d’inventer la roue, d’impliquer tous les partenaires enfin de faire les choses autrement pour reconstruire la Nation ? Continue reading

Mouammar Kadhafi élu à la tête de l’Union africaine pour un an.

AFP

02/02/09

 

mouammar_kadhafi.jpgADDIS ABEBA- Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), réunis à Addis Abeba, ont élu lundi le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à la tête de l'organisation pour un an, en remplacement du président tanzanien Jakaya Kikwete, a annoncé une porte-parole de l'UA.

"Le Guide libyen a été élu, au cours d'une séance à huis clos, par les chefs d'Etat pour diriger l'UA pendant un an", a déclaré à l'AFP Habiba Mejri-Cheikh, porte-parole de l'UA.

"Il s'adresse actuellement, en tant que nouveau président, à l'Assemblée pour présenter son programme et ses intentions", a-t-elle ajouté.

L'Union africaine, qui tient actuellement son sommet dans la capitale éthiopienne, compte 53 membres.

Mouammar Kadhafi, 66 ans, est l'un des chefs d'Etat du continent au pouvoir depuis le plus longtemps. Né à Syrte (nord), il a accédé au pouvoir à 27 ans, par un coup d'Etat en 1969 contre le roi Idris al-Mahdi, alors qu'il était jeune colonel.

Dans son discours M. Kadhafi a "espéré que son mandat sera un temps de travail sérieux et pas seulement de mots".

Rendant un hommage appuyé à son prédécesseur, il a insisté sur la nécessité "de pousser l'Afrique en avant vers les Etats-Unis d'Afrique. Je continuerai et insisterai pour que les Etats souverains (que nous sommes) parviennent aux Etats-Unis d'Afrique".

"Nous ne sommes pas près de leur réalisation, nous sommes toujours des Etats indépendants. Si le processus n'est pas terminé, rien ne pourra être fait", a-t-il martelé dans un discours en arabe traduit par l'organisation.

M. Kadhafi, l'un des principaux artisans de la transformation en Union africaine de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) en 2001, est un partisan d'une union forte et de la mise en place des Etats-Unis d'Afrique, une sorte de fédération sur le modèle américain.

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RDC: Kabila annonce l’arrêt de l’opération rwando-congolaise à fin février.

AFP

31/01/09

 

KINSHASA – L'opération des armées congolaise et rwandaise dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ne dépassera pas la fin février, a affirmé samedi le président congolais Joseph Kabila à Kinshasa.

"D'ici quinze jours, la RDC et le Rwanda feront l'évaluation de l'opération lancée le 20 janvier par les armées congolaise et rwandaise pour traquer les rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et sa durée ne dépassera pas le mois de février", a assuré M. Kabila qui s'exprimait publiquement lors d'un point de presse, pour la première fois depuis le début de l'opération le 20 janvier.

L'opération, tenue secrète, avait commencé à l'aube par l'entrée de centaines puis de milliers de soldats rwandais dans la province du Nord-Kivu frontalière du Rwanda, provoquant la surprise, voire l'hostilité de la population de Kinshasa.

Elle avait notamment été qualifiée de "grave" par le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe.

Concernant le chef historique de la rébellion congolaise du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), Laurent Nkunda qui, depuis 2004, défiait le pouvoir, le président Kabila a affirmé avec force que le chef rebelle, arrêté le 22 janvier au Rwanda, sera extradé.

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RDC: L’UE réclame l’arrestation d’un rebelle.

International

30/01/09

 

L'émissaire de l'Union européenne dans la région des Grands Lacs a estimé vendredi que le général rebelle congolais Bosco Ntaganda devrait être arrêté au plus vite, bien qu'il participe à une campagne contre les rebelles hutus soutenue par les Nations unies. Bosco Ntaganda est inculpé de crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a rappelé à la presse le diplomate, Roland Van Der Geer. Il est notamment accusé d'avoir recruté des enfants pour combattre en Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo. Surnommé "Terminator", il est maintenant commandant en second d'une offensive conjointe lancée par le Congo et le Rwanda pour chasser les rebelles hutus du Front démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR), au coeur d'un conflit qui se poursuit depuis une décennie dans la région des Grands Lacs.

 

www.lejdd.fr

L’offensive contre les rebelles hutu des FDLR risque de déstabiliser le Congo.

Le Monde

30/01/09

 

GOMA (NORD-KIVU) ENVOYÉ SPÉCIAL

 

C'est une guerre étrange et insaisissable, loin des routes, loin des yeux et où les combattants, pour l'instant, se sont à peu près évités. Mais l'heure de vérité approche. Au Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), l'opération engagée contre les rebelles hutu des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), grâce à un retournement d'alliance, aura pour effet de résoudre l'un des plus épineux problèmes de la région, ou d'entraîner une série de catastrophes.

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Kä Mana : « Nous pouvons encore sauver le Congo et le Rwanda… »

Par Freddy mulumba kabuayi

30/01/09

 

Philosophe et théologien congolais, Kä Mana reste confiant sur l’enjeu de la fin de la guerre dans le Kivu. Pour lui, il y a lieu de sauver le Congo et le Rwanda. Il suffit que s’élèvent des voix fortes…

Professeur Kä Mana, vous gardez depuis un bon moment un inquiétant silence sur les événements qui bouleversent notre pays. Alors que l’histoire est prise dans une accélération qui brouille beaucoup de repères et exige de nouvelles clés de lecture, vous donnez l’impression de vous désintéresser de la situation du pays. Que se passe-t-il exactement ?

Il n’y a aucun désintérêt de ma part, encore moins une quelconque volonté de m’enfermer dans un quelconque silence de mort. Il se fait seulement que j’avais besoin de recul pour mieux comprendre l’évolution de la situation de notre pays et pour interpréter certains signaux que j’avais de difficultés à appréhender dans leurs significations particulières et leur sens global. Depuis le débat que mon analyse sur la guerre du Kivu avait suscité en 2008 et tout le fleuve d’injures, de mensonges, de dénigrements et de mises à mort médiatiques incongrues qui se sont abattus sur moi, j’ai voulu savoir si je me trompais ou si c’est une certaine élite congolaise qui, enfermée dans la caverne de ses fausses certitudes, avait pété les plombs, comme dit le langage populaire. Je sais maintenant que dans les problèmes de fond, mon analyse était juste, particulièrement sur un point : le vrai problème du Congo n’est prioritairement ni à Kigali, ni à Washington, ni à Bruxelles, ni à Paris, mais à Kinshasa même, dans le dévoiement de notre leadership politique, intellectuel, moral et spirituel. Les événements me donnent raison, aujourd’hui.

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Longtemps allié aux forces négatives, Kinshasa rêve l’extradition d’un opposant politique.

El Memeyi Murangwa 

29/01/09  lnm_101108.jpg                                                                                                                        

Le cercle du pouvoir congolais ne cache pas son amertume devant le silence du Rwanda sur une éventuelle extradition de l’opposant politique congolais, le général Laurent Nkunda Mihigo, se trouvant actuellement en résidence surveillée au pays des milles collines. Annoncée tambour battant par l’inspecteur de la police nationale congolaise, John Numbi, la décision rwandaise de restreindre les mouvements du Chairman du Congres National pour la Défense du Peuple (CNDP) pendant les opérations conjointes de l’armée gouvernementale congolaise (FARDC) et de la force rwandaise de défense (RDF) contre les rebelles du front démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR) a été transformé par Kinshasa en arrestation devant aboutir à une éventuelle extradition vers le Congo. 

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Un témoin à charge dans le procès contre Lubanga se rétracte.

AFP

29/01/09

 

Peu après avoir accusé les hommes de l'ex-milicien congolais Thomas Lubanga de l'avoir enrôlé pour combattre à leurs côtés durant la guerre en Ituri, un ancien enfant-soldat s'est finalement rétracté, mercredi, devant la CPI.

Le premier témoin du premier procès de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye s'est rétracté mercredi peu après avoir accusé les troupes de l'ancien chef de milice congolais Thomas Lubanga de l'avoir enrôlé.

Le président a suspendu jusqu'à jeudi matin le procès qui avait débuté lundi, à la demande de l'accusation. Celle-ci a souhaité "une enquête sur les inquiétudes du témoin quant aux mesures de protection dont il fait l'objet (…) et à ce qui se passera lorsqu'il rentrera au pays, après son témoignage".

"Nous sommes persuadés que cela a un effet sur le témoignage qu'il livre en ce moment", a déclaré le procureur, Fatou Bensouda.

Le témoin, un jeune homme dont l'âge n'a pas été communiqué, était le premier à être entendu au procès de Thomas Lubanga, jugé pour l'enrôlement d'enfants soldats durant la guerre en Ituri (est de la République démocratique du Congo) en 2002-2003, un crime de guerre.

La troisième journée d'audience, qui s'est en partie déroulée à huis clos, a été entièrement consacrée à l'audition de ce témoin qui n'a parlé en fait qu'une trentaine de minutes.

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RDC: L’offensive conjointe encadrée.

Marie-France Cros

28/01/09

 

 

La Défense, le chef d’état-major et la Monuc, écartés, sont associés à l’offensive rwando-congolaise.  L’extradition de Nkunda pose des problèmes.

Alors que l’offensive rwando-congolaise contre les FDLR (rebelles hutus congolais issus des génocidaires) continue à se déployer, un plan provisoire pour l’intégration dans l’armée congolaise des ex-rebelles CNDP de Laurent Nkunda et des maï maï (milices congolaises pro-gouvernementales) a été adopté lundi soir à Goma (Nord-Kivu).

Cette réunion a, de facto, servi à embarquer dans l’aventure les acteurs qui n’y étaient pas associés jusqu’ici. En effet, il semble que l’offensive conjointe rwando-congolaise soit, côté congolais, le résultat de l’action du ministre de l’Intérieur, Célestin Mbuyu, et du chef de la police, le général John Numbi, alors que les ministres de la Défense, Charles Mwando Simba, et le chef d’état-major, le général Didier Etumba, disaient n’en rien savoir.

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