John Kanyunyu
09/01/09
Le chef rebelle tutsi congolais Laurent Nkunda, désormais contesté par son principal adjoint militaire, affirme qu'aucun cessez-le-feu ne pourra être conclu avec Kinshasa sans un retrait de l'armée gouvernementale de l'est du pays.
Laurent Nkunda, dirigeant du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), a reçu le médiateur des Nations unies, l'ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, dans son village de Jomba, dans la province du Nord-Kivu, pour discuter des discussions de paix menées au Kenya et qui ne progressent guère.
A l'issue d'une précédente série de discussions en décembre à Nairobi, les hommes de Nkunda ont refusé de signer une déclaration mettant fin aux hostilités et de reconduire la trêve unilatérale qu'ils avaient proclamée fin octobre.
Selon le CNDP, les forces gouvernementales et leurs milices alliées, notamment les Mai-Mai, se sont redéployées dans les zones tampons sous contrôle des Nations unies et la formation de Nkunda exige qu'elles se retirent.